Arthur Clarke - S. O. S. Lune

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S. O. S. Lune: краткое содержание, описание и аннотация

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Son regard croisa celui de Miss Wilkins, qui se tenait debout à l’arrière de la cabine, derrière les passagers aux visages interrogateurs. Elle était très pâle, mais son expression demeurait calme. Il savait qu’il pouvait faire fonds sur elle. Il lui adressa un sourire rassurant.

— Eh bien, fit-il sur un ton banal de conversation, il me semble que nous sommes encore tous indemnes. Nous avons eu un petit accident, comme vous vous en rendez compte, mais les choses auraient pu être pires. (Comment ? se demandait une partie de son esprit. Oh ! La coque aurait pu se rompre… Mais n’allons-nous pas vers une agonie prolongée ? Il dut faire un effort de volonté pour interrompre ce monologue intérieur.) Nous avons été pris dans un glissement de terrain… Un tremblement de Lune, si vous voulez… Il n’y a certainement aucune raison de s’alarmer. Même si nous ne pouvons pas nous tirer de là par nos propres moyens, Port Roris ne tardera pas à nous envoyer quelqu’un. En attendant… Je sais que Miss Wilkins allait se préparer à vous servir des rafraîchissements… Je vous propose donc de vous détendre tandis que je… je vais travailler à tout ce qui me paraîtra nécessaire.

Il eut l’impression que les choses s’étaient bien passées. Avec un soupir de soulagement, il regagna son tableau de contrôle. Comme il allait s’asseoir, il s’avisa qu’un des passagers allumait une cigarette.

C’était une réaction quasi automatique, et il aurait bien aimé en faire autant. Il ne dit rien. Une remarque aurait détruit le bon effet de son petit discours. Mais il regarda l’homme bien dans les yeux, jusqu’au moment où celui-ci eût compris. La cigarette disparut.

Tandis qu’il branchait son poste de radio, Pat entendit un murmure de conversation derrière lui.

Quand un groupe de gens se met à bavarder, on peut deviner leur état d’esprit même si on ne comprend pas leurs paroles. Il put deviner que pour le moment ses passagers étaient ennuyés, excités, et même, dans une certaine mesure, amusés – mais fort peu alarmés. Il était probable que ceux qui parlaient ne mesuraient pas le danger de la situation. Ceux qui le faisaient devaient rester silencieux.

Les ondes aussi étaient silencieuses.

Il essaya une à une toutes les longueurs d’ondes et ne perçut qu’un très léger crépitement provenant de la poussière électrifiée qui les avait ensevelis.

Il ne s’était pas attendu à autre chose. Cette matière pulvérulente, avec sa haute teneur métallique, formait un écran presque parfait. Ni les ondes de radio, ni le son ne pouvaient la traverser. Et quand il essaierait de transmettre quelque chose, il serait comme un homme criant du fond d’un puits rempli de plumes.

Il actionna le puissant appareil qui n’était à utiliser qu’en cas de haute urgence et qui lançait automatiquement un signal de détresse sur la longueur d’onde « mooncrash ».

Si un appel devait être entendu, ce serait celui-là.

Il serait vain d’essayer d’appeler directement Port Roris : ses efforts infructueux ne feraient qu’énerver les passagers. Il laissa le récepteur opérant sur la longueur d’onde assignée au Séléné fonctionner tout seul, pour le cas où il y aurait une réponse, mais il savait que c’était inutile. Personne ne pouvait les entendre, personne ne pouvait leur parler.

En ce qui les concernait, tout se passait comme si le reste du monde avait cessé d’exister.

Il ne s’attarda pas à méditer sur cette réalité.

Il s’y était attendu, et il y avait beaucoup d’autres choses à faire.

Avec le plus grand soin, il vérifia tous ses instruments et appareils. Tout lui parut parfaitement normal.

Si ce n’est que la température avait légèrement monté. Il fallait s’attendre à cela aussi, maintenant qu’un édredon de poussière les séparait du froid de l’espace.

Son plus grand souci se rapportait à l’épaisseur de cette couche et à la pression qu’elle exerçait sur le bateau. Il devait y avoir des milliers de tonnes de poussière au-dessus du Séléné. Et sa coque avait été construite pour résister à la pression intérieure, non extérieure. Si elle s’enfonçait plus profondément, elle pourrait être brisée comme une coquille d’œuf.

Il n’avait aucune idée de la profondeur à laquelle pouvait se trouver le bateau. Lorsqu’il avait aperçu pour la dernière fois les étoiles, il devait se trouver à une dizaine de mètres au-dessous du niveau de la surface, et il avait pu être entraîné beaucoup plus bas par l’effet de succion qu’avait exercé sur lui la poussière. Il sembla sage à Pat, même si cela devait accroître leur consommation d’oxygène, d’augmenter la pression intérieure, afin de soulager la coque.

Très lentement, afin que les passagers ne fussent pas alarmés par des bourdonnements d’oreilles, il éleva de vingt pour cent la pression dans la cabine, lorsqu’il eut fini, il se sentit quelque peu soulage. Il ne fut pas le seul, car dès que la jauge se fut stabilisée, il entendit quelqu’un lui dire d’une voix calme par-dessus son épaule :

— Je pense que c’était une très bonne idée.

Il se retourna pour voir quel était l’importun qui l’avait épié. Mais il réprima aussitôt son instinctif mouvement de colère. Au premier coup d’œil il ne reconnut pas le passager comme étant un de ceux qu’il avait déjà remarqués. Pourtant le personnage – un homme trapu, grisonnant – lui semblait vaguement familier.

— Rassurez-vous, capitaine, dit l’inconnu à Harris, je ne veux pas me mêler de votre travail. Vous êtes le maître à bord. Mais je crois que je ferais mieux de me présenter pour le cas où vous auriez besoin d’un coup de main. Je suis le Commodore Hansteen.

Harris regarda, stupéfait, l’homme qui avait dirigé la première expédition sur Pluton, l’homme qui probablement s’était posé sur plus de planètes et de satellites vierges qu’aucun autre explorateur au cours de l’histoire. Tout ce qu’il trouva à dire pour exprimer son étonnement fut :

— Vous ne figuriez pas sur la liste des passagers.

Le Commodore eut un sourire.

— Mon pseudonyme est Hanson, dit-il. Depuis que je suis à la retraite, j’essaie de voyager et de voir des choses sans assumer autant de responsabilités. Et depuis que j’ai fait raser ma barbe, personne ne me reconnaît.

— Je suis très heureux de vous avoir ici, s’écria Harris sur un ton de sincère effusion.

Déjà il se sentait en partie soulagé du poids terrible qui pesait sur ses épaules. Le Commodore serait pour lui comme un pilier de force tranquille au cours des heures difficiles – peut-être même des journées – qui allaient suivre.

— Si cela ne vous ennuie pas, reprit le Commodore sur le même ton de délicate politesse, j’aimerais avoir un renseignement. Pour dire les choses en clair, combien de temps pensez-vous que nous puissions tenir ?

— Comme toujours, c’est l’oxygène qui est le facteur limite. Nous en avons suffisamment pour sept jours, à supposer qu’aucune fuite ne se produise. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas constaté qu’il y en avait.

— Eh bien, cela nous donne le temps de réfléchir. Et en ce qui concerne les vivres et l’eau ?

— Nous aurons peut-être un peu faim, mais c’est tout. Nous avons une réserve de secours d’aliments comprimés, et naturellement les purificateurs d’air nous fourniront autant d’eau que nous pouvons en consommer. Pas de problème, donc, de ce côté-là.

— L’énergie ?

— Nous en aurons en quantité, surtout maintenant que les moteurs ne fonctionnent plus.

— J’ai remarqué que vous n’aviez pas essayé d’appeler la Base.

— C’est inutile. La couverture de poussière nous isole complètement. J’ai mis en marche le signal de haute urgence. C’est notre seul espoir de reprendre un contact avec l’extérieur, et il est mince.

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