Arthur Clarke - S. O. S. Lune
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- Название:S. O. S. Lune
- Автор:
- Издательство:Fleuve noir
- Жанр:
- Год:2012
- Город:Paris
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— Ainsi donc il faudra qu’ils nous retrouvent par un autre moyen. Combien de temps pensez-vous que cela pourra demander ?
— Il est très difficile de le dire. Les recherches vont commencer dès qu’on s’apercevra que nous n’avons pas lancé notre signal automatique de 20 heures, et ils savent d’une façon générale dans quelle zone nous nous trouvons. Mais il est possible que nous ayons disparu sans laisser aucune trace. Vous avez vu comment cette poussière efface tout… Et même s’ils nous retrouvent…
— … il restera à savoir comment ils pourront nous sortir de là…
— Très exactement.
Le capitaine du « Croiseur de Poussière » de vingt places et le Commodore de l’Espace se regardèrent en silence, tandis que leurs esprits affrontaient les mêmes problèmes.
Brusquement, au-dessus du murmure des conversations, une voix très britannique se fit entendre :
— Oh ! Miss… Voilà la première tasse de thé convenable que je bois depuis que je suis sur la Lune. Je pensais que personne ici ne savait faire le thé. Mes félicitations.
Le Commodore eut un petit rire.
— C’est vous, Capitaine, dit-il, qu’il devrait remercier, et non pas l’hôtesse.
Tout en prononçant ces mots, il montrait la jauge de pression.
Pat lui répondit par un pâle sourire. C’était vrai : maintenant qu’il avait augmenté la pression dans la cabine, l’eau devait bouillir à une température presque anormale, celle de l’ébullition au niveau de la mer sur la planète natale. Au moins ils pouvaient avoir quelques boissons chaudes, et non pas l’habituel liquide insipide et tiède. Mais cela semblait une façon assez extravagante de faire du thé, et qui ressemblait plutôt à la fameuse méthode des Chinois qui, pour faire rôtir un cochon, mettaient le feu à la maison.
— Notre plus gros problème, dit le Commodore (et Pat ne se formalisa pas de l’entendre dire « nous ») est de maintenir le moral de ces gens. Je pense, par conséquent, qu’il serait bon que vous leur fassiez un petit speech sur les méthodes de recherche qui dès maintenant doivent être appliquées. Mais ne soyez pas trop optimiste. Ne leur donnez pas l’impression que quelqu’un va frapper à la porte d’ici une demi-heure. Cela pourrait compliquer les choses si… Si nous devions attendre plusieurs jours.
— Oh ! Il ne me faudra pas longtemps pour décrire l’organisation « mooncrash », fit Pat. A dire vrai, elle n’était pas destinée à faire face à des situations comme la nôtre. Quand un astronef fait une chute ou une escale accidentelle sur la Lune il peut être repéré très rapidement par un des deux satellites artificiels – soit Lagrange II pour le côté tourné vers la Terre, soit Lagrange I pour l’autre Côté. Mais je doute que dans notre cas ils puissent nous aider. Comme je vous l’ai dit, nous nous sommes probablement enfoncés sans laisser de trace.
— Voilà qui est difficile à croire. Quand, sur la Terre, un bateau fait naufrage, il laisse toujours quelque chose à l’endroit où il a disparu : un bouillonnement, des flaques d’huile ou de pétrole, des épaves.
— Rien de semblable ne se produit ici. Et je ne vois absolument aucun moyen d’envoyer quoi que ce soit à la surface, quelle que soit la profondeur à laquelle nous sommes.
— Ainsi donc nous n’avons rien d’autre à faire qu’à attendre.
— Oui, dit Pat.
Il jeta un regard sur l’appareil indiquant quelle était la réserve d’oxygène et il ajouta :
— Il est une chose en outre dont nous pouvons être parfaitement sûrs : c’est que nous ne pourrons pas attendre plus d’une semaine.
A cinquante mille kilomètres au-dessus de la Lune, Tom Lawson posa la dernière des photos qu’il venait d’examiner.
Il les avait toutes scrutées à la loupe, millimètre carré par millimètre carré. Elles étaient d’excellente qualité. L’intensificateur électronique, des millions de fois plus sensible que l’œil humain, avait révélé clairement tous les détails, d’autant plus que la lumière du jour commençait à éclairer très faiblement cette partie de la Mer de la Soif. Il avait même repéré un des minuscules « glisseurs », ou plus exactement son ombre portée. Mais il n’avait trouvé aucune trace du Séléné. La mer était aussi nette, aussi unie qu’elle l’avait été avant l’arrivée de l’homme. Et comme elle le serait encore, selon toute probabilité, quand il aurait disparu.
Tom détestait admettre un échec, même lorsqu’il s’agissait de choses moins importantes que celle-là.
Il croyait que tout problème pouvait être résolu si on l’abordait de la façon convenable, avec l’équipement voulu.
Ce qui lui arrivait était comme un défi à son esprit scientifique, et indépendamment du fait que des vies humaines étaient en jeu. Le docteur Tom Lawson n’avait qu’une très faible pratique des êtres humains, mais il respectait l’Univers. Il s’agissait là d’un combat privé entre l’univers et lui.
Il considéra la situation avec une froide intelligence critique. Comment le grand Sherlock Holmes aurait-il abordé ce problème ? (C’était un des traits caractéristiques de Tom que l’un des rares hommes qu’il admirât réellement n’eût jamais existé.)
Il venait d’éliminer la zone située en pleine mer. Cela ne laissait qu’une possibilité : le Séléné avait dû avoir son accident le long de la côte ou près des montagnes – probablement dans la région désignée (il examina sa carte) comme le Lac du Cratère. Cela d’ailleurs était très plausible : un accident était plus probable en de tels endroits qu’au large sur la Mer de la Soif.
Il regarda de nouveau les photographies, concentrant cette fois son attention sur les montagnes.
Mais immédiatement il tomba dans une nouvelle difficulté. Il y avait des quantités de petits pics et de rochers isolés le long de la côte. Chacune de ces protubérances pouvait être le Séléné.
Pire encore, il y avait des zones qu’il ne pouvait pas examiner du tout parce qu’elles étaient cachées par les montagnes elles-mêmes. Du point où il se trouvait, la Mer de la Soif lui apparaissait presque à l’extrémité de la courbure de la Lune. Il la voyait en raccourci. Le Lac du Cratère, par exemple, était presque totalement invisible pour lui, enfoui qu’il était entre des murailles rocheuses. Cette zone ne pouvait être inspectée que par les « glisseurs », au niveau de la surface. En l’occurrence, le fait que Lawson se trouvait en un point remarquablement propice ne jouait plus.
Il estima qu’il valait mieux appeler la Lune et transmettre immédiatement son rapport.
— Ici Lawson, sur Lagrange II, dit-il dès que la communication fut établie. J’ai fait des recherches dans la Mer de la Soif. Je n’ai rien vu au large. Votre bateau a dû être sinistré près de la côte.
— Merci, lui dit une voix inquiète. Vous êtes bien sûr de ce que vous avancez ?
— Absolument. J’ai pu voir vos « glisseurs ». Et leur taille n’est que le quart de celle du Séléné.
— Et vous n’avez rien vu le long de la côte ?
— Il y a trop de minuscules détails pour qu’une recherche soit possible. J’ai vu une cinquantaine, et même une centaine d’objets dont la dimension pourrait correspondre à celle du bateau. Dès que le soleil sera levé, je pourrai les examiner avec plus de précision. Mais rappelez-vous qu’il fait encore nuit à cet endroit-là.
— Nous apprécions votre aide. Si vous découvrez quelque chose, faites-nous le savoir.
A Clavius City, le directeur du Comité Touristique prit connaissance de ce rapport avec résignation. Voilà qui réglait les choses : il valait mieux maintenant diffuser la nouvelle. Il n’aurait pas été sage – et il eût probablement été impossible – de garder le secret plus longtemps.
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