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Arthur Clarke: S. O. S. Lune

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Arthur Clarke S. O. S. Lune

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Il était difficile de reconnaître les constellations familières parmi cette multitude d’astres. L’œil se perdait dans des motifs lumineux qu’il n’avait jamais vus de la Terre ; il était confondu par ce fourmillement de constellations et de nébuleuses.

Dans ce panorama resplendissant, il ne découvrait qu’un repère infaillible : le phare étonnant de Vénus, qui brillait plus puissamment que tous les autres corps célestes, annonçant l’approche de l’aube.

Il fallut plusieurs minutes aux voyageurs pour qu’ils comprennent que tout le spectacle n’était pas dans le ciel. Derrière le bateau rapide s’étalait un long et phosphorescent sillage, comme si un doigt magique avait tracé une ligne de lumière sur le sombre et poussiéreux visage de la Lune. Le Séléné semblait orné d’une queue de comète, comme les bateaux qui font route sur les océans tropicaux de la Terre.

Mais en l’occurrence il ne s’agissait pas de microorganismes éclairant cette mer morte avec d’innombrables lampes minuscules. Le fait provenait du frottement les uns contre les autres de ces myriades de grains de poussière tandis que les décharges statiques provoquées par le rapide passage du Séléné les neutralisait.

Même quand on connaissait cette explication, le phénomène était encore superbe : ce ruban électrique lumineux, constamment renouvelé et disparaissant constamment, comme si la Voie Lactée s’était reflétée sur la surface de la Lune.

Le sillage lumineux s’évanouit, quand Pat alluma les phares. Dangereusement proche, une grande muraille de rochers le long de laquelle ils glissaient avait brusquement surgi de l’ombre.

En cet endroit, les montagnes se dressaient presque à la verticale par rapport à la mer environnante. Elles semblaient atteindre des hauteurs incalculables. Elles avaient l’air de naître brusquement dans l’espace lorsqu’elles étaient frappées par l’ovale de lumière. Auprès d’elles, l’Himalaya, les Andes, les Alpes auraient ressemblé à des bébés nouveau-nés.

Sur la Terre, les forces de l’érosion avaient commencé à ronger les montagnes dès leur apparition, en sorte qu’après quelques millions d’années seulement elles n’étaient plus que les fantômes de ce qu’elles avaient été. Mais la Lune ne connaissait ni vent ni pluie. Rien ici – en dehors des variations de température dont les effets étaient très lents – ne venait les désagréger. Ces montagnes étaient aussi vieilles que le monde qui leur avait donné naissance.

Pat était très fier du spectacle qu’il montrait, et il avait mis au point avec le plus grand soin la séquence suivante. Elle pouvait paraître dangereuse, mais elle ne comportait en fait aucun risque, car le Séléné avait déjà accompli ce trajet des centaines de fois, et la mémoire électronique du système de guidage connaissait le chemin mieux qu’aucun pilote humain n’aurait pu le faire.

Soudain, Pat éteignit les phares – et les passagers auraient pu jurer que tandis qu’ils avaient été éblouis d’un côté, les montagnes, de l’autre côté, s’étaient furtivement rapprochées d’eux.

Dans une obscurité presque totale, le Séléné avançait dans une gorge étroite – et il n’avançait même pas en ligne droite, car de temps en temps il faisait des zigzags pour éviter d’invisibles obstacles. A la vérité, certains de ces obstacles étaient non seulement invisibles, mais inexistants.

Pat avait étudié ce trajet, à faible vitesse, et avec toute la sécurité que lui donnait la lumière du jour. Il l’avait calculé de façon à produire le maximum d’effet sur les nerfs. Les « Ah ! » et les « Oh ! » dans la cabine obscure derrière lui prouvaient qu’il avait parfaitement réussi.

Au-dessus d’eux, un étroit ruban d’étoiles était tout ce que l’on pouvait voir du monde extérieur. Ce ruban sautait de droite et de gauche avec les brusques changements de direction du Séléné. Cette « Chevauchée Nocturne » – comme la nommait Pat en privé – ne durait que cinq ou six minutes mais semblait beaucoup plus longue.

Quand il tourna les commutateurs, et que le bateau se retrouva au centre d’un grand lac de lumière, il y eut des soupirs à la fois de soulagement et de désappointement. C’avait été une expérience qu’aucun des passagers n’était près d’oublier.

Maintenant qu’on y voyait de nouveau, ils purent constater qu’ils naviguaient dans une vallée – ou plutôt une gorge – bordée de murailles abruptes mais qui allait constamment en s’élargissant. Bientôt ils furent dans une sorte d’amphithéâtre plus ou moins ovale d’environ trois kilomètres de large. Ils étaient au cœur même d’un ancien volcan dans lequel une brèche s’était ouverte en des temps immémoriaux, à une époque où la Lune était encore jeune.

Ce cratère était très petit, d’après les normes lunaires, mais unique en son genre. La poussière omniprésente, glissant par l’étroite vallée, l’avait rempli au cours des âges, en sorte que maintenant les touristes de la Terre pouvaient se promener, assis dans de confortables fauteuils, dans ce qui avait été autrefois un chaudron tout bouillant des feux de l’enfer.

Ces feux étaient déjà éteints bien avant que la vie terrestre apparût, et ils ne se rallumeraient jamais. Mais il existait à l’intérieur de la Lune d’autres forces qui n’étaient pas mortes encore et qui prenaient tout leur temps pour se manifester.

Tandis que le Séléné commençait un lent circuit autour de l’amphithéâtre rocheux, plus d’un passager se rappelait une promenade du même genre sur quelque lac de montagne. C’était le même silence, le même sentiment de profondeurs inconnues sous le bateau. La Terre possédait de nombreux lacs dans des cratères. La Lune, bien qu’elle comptât beaucoup d’anciens volcans, n’en avait qu’un.

Prenant tout son temps, Pat fit deux circuits complets, tandis que les lumières jouaient sur les hautes murailles rocheuses. C’était la meilleure façon de bien voir. Pendant le jour, alors que le soleil inondait tout de lumière et de chaleur, le site perdait de sa magie. Mais en ce moment il appartenait au royaume du fantastique, comme s’il venait de sortir du cerveau tumultueux d’Edgar Pœ.

De temps à autre, on avait l’impression de découvrir, à la limite même de la vision, des formes étranges, au-delà de la zone éclairée. Mais ce n’était que pure imagination. Rien ne bougeait jamais dans tout ce paysage, à l’exception des ombres provoquées par le Soleil et par la Terre. Il ne pouvait pas y avoir de fantômes sur un monde qui n’avait jamais connu la vie.

Il était temps de rentrer, de franchir en sens inverse la gorge étroite pour retrouver la pleine mer.

Pat fit tourner dans cette direction la proue effilée du Séléné, et ils s’engouffrèrent de nouveau entre les hautes murailles.

Pour le retour, le capitaine laissait les lumières allumées, afin que les passagers puissent bien voir où ils passaient. D’ailleurs, la surprise de la « Chevauchée Nocturne » n’aurait pas été aussi vive une seconde fois.

Loin devant eux, au-delà de la portée de leur propre éclairage, une lumière grandissait et se répandait doucement parmi les rochers et les pics. Même pendant son dernier quartier, la Terre gardait une puissance lumineuse égale à celle d’une douzaine de pleines lunes, et maintenant qu’elle sortait de l’ombre des montagnes, elle était de nouveau la maîtresse des cieux.

Les vingt-deux hommes et femmes qui se trouvaient à bord du Séléné contemplaient ce croissant bleu-vert, admiraient sa beauté, s’émerveillaient de son éclat. Comme il était étrange que ces champs et ces forêts et ces lacs familiers de la Terre apparussent dans une telle gloire céleste quand on les voyait de si loin ! Peut-être cette découverte comportait-elle une leçon ? Peut-être aucun homme ne pouvait-il pleinement apprécier son propre monde avant de l’avoir vu de l’espace ?

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