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Arthur Clarke: S. O. S. Lune

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Arthur Clarke S. O. S. Lune

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— Bonsoir Mesdames et Messieurs, dit-il. J’espère que Miss Wilkins vous a tous installés confortablement. Nous nous sommes arrêtés ici parce que c’est un bon endroit pour vous présenter la mer… Pour vous la faire sentir, si j’ose dire.

Il montra, à travers les fenêtres, l’immensité grise et fantomatique.

— A quelle distance, demanda-t-il paisiblement, pensez-vous que se trouve l’horizon ? Ou, pour poser la question d’une autre façon, quelle serait la taille apparente d’un homme s’il était debout exactement à l’endroit où les étoiles semblent toucher le sol ?

C’était une question à laquelle personne ne pouvait répondre en se fiant uniquement à ses sens.

La logique disait : « La Lune étant un monde très petit, l’horizon doit donc se trouver très près. »

Mais les sens donnaient une impression totalement opposée ; ils affirmaient que la mer de poussière était totalement plate et s’étendait jusqu’à l’infini ; ils divisaient l’univers en deux, et sa partie solide semblait se dérouler indéfiniment sous les étoiles.

L’illusion subsistait même quand on en connaissait la cause. L’œil n’avait aucun moyen de juger des distances, car il ne disposait d’aucun repère. Le regard glissait, impuissant, sur cet océan monotone de poussière. Il n’y avait même pas – comme c’était toujours le cas sur la Terre – le halo adoucissant de l’atmosphère qui donnait quelque indication sur la proximité ou l’éloignement des objets. Les étoiles, sans le moindre clignotement, étaient des pointes d’aiguilles de lumière, jusqu’au bord même de cet horizon indéterminé.

— Croyez-le ou non, poursuivit Pat, il n’y a pas plus de trois kilomètres – je dirai deux miles pour ceux d’entre vous qui n’ont pas encore adopté le système métrique – d’ici jusqu’à l’horizon. On a l’impression qu’il est au moins à deux années-lumière. Mais je vous assure que vous pourriez faire le trajet en une demi-heure à pied s’il était possible de marcher sur cette bizarre substance…

Il reprit place sur son siège et remit les moteurs en mouvement.

— Il n’y a pas grand-chose à voir pendant les soixante prochains kilomètres, lança-t-il par-dessus son épaule. Nous allons donc aller un peu plus vite…

Le Séléné reprit sa course.

Pour la première fois, les passagers eurent une réelle sensation de vitesse. Le sillage laissé par le bateau devint un peu plus long et plus agité tandis que les propulseurs en éventails battaient furieusement la poussière. De chaque côté du bateau, celle-ci, soulevée, ressemblait à un grand plumage fantastique. Vu de loin, le Séléné aurait pu faire penser à un chasse-neige se frayant rapidement un chemin dans un paysage d’hiver sous la clarté froide de la Lune. Mais ces touffes, ces aigrettes paraboliques et qui s’affaissaient rapidement n’étaient pas de la neige. Et l’astre qui les éclairait était la planète Terre.

Les passagers se détendaient, heureux de cette promenade paisible et quasi silencieuse. Chacun d’eux, en venant de la Terre à la Lune, avait voyagé à des vitesses cent fois plus grandes. Mais dans l’espace, on n’avait pas conscience d’aller vite, et ce glissement rapide sur une mer de poussière était beaucoup plus excitant.

Quand Harris fit effectuer au Séléné un brusque virage formant presque un cercle, le bateau faillit traverser les voiles de poussière que ses propulseurs avaient lancés dans l’espace et qui déjà retombaient. Mais il semblait presque incroyable que cette impalpable poudre retombât si rapidement – en raison de l’absence de l’air. Sur la Terre, elle aurait flotté pendant des heures, peut-être même des journées.

Dès que le bateau eut repris sa course en ligne droite, et comme il n’y avait rien d’autre à voir pour le moment que cette sorte de plaine vide et monotone, les passagers se mirent à lire la documentation dont on les avait pourvus. Chacun d’eux avait un album de photographies, des cartes, des textes et un cadeau-souvenir certifiant que Monsieur (ou Madame, ou Mademoiselle X…) avait bien fait une croisière sur les mers lunaires à bord du Séléné. Ils n’avaient qu’à lire pour apprendre tout ce qu’ils désiraient savoir sur la Mer de la Soif, et sur d’autres choses encore.

Presque toute la surface de la Lune, apprirent-ils, était couverte par une mince couche de poussière qui habituellement n’avait pas plus de quelques millimètres d’épaisseur. Cette poussière provenait partiellement de débris d’étoiles. C’étaient des restes de météorites tombées sur le sol non protégé de la Lune pendant au moins cinq milliards d’années. Une partie de cette poussière provenait aussi du fait que les rochers lunaires s’étaient quelque peu désagrégés en raison des dilatations et contractions causées par les terribles différences de température entre le jour et la nuit. Mais quelle que fût son origine première, cette poussière était si fine qu’elle coulait comme un liquide, malgré la faible pesanteur.

Au cours des millénaires, elle avait glissé des montagnes pour former, dans les parties basses, des lacs et des mers.

Les premiers explorateurs s’étaient attendus à cela. Et ils s’y étaient habituellement préparés. Mais la Mer de la Soif avait été une surprise. Personne ne s’était attendu à découvrir une cuvette remplie de poussière et de plus de cent kilomètres de diamètre.

En fait, les astronomes n’avaient jamais reconnu officiellement son titre de «mer ». Ils faisaient remarquer qu’elle n’était qu’une petite portion du Sinus Roris – le Golfe de la Rosée.

Comment, disaient-ils, une simple partie d’un golfe pourrait-elle être une mer entière ? Mais le nom, inventé par un publiciste du Comité Touristique Lunaire, avait eu gain de cause malgré leurs objections. Et au fond il n’était pas plus inadéquat que celui d’autres prétendues mers : la Mer des Nuages, la Mer des Pluies, la Mer de la Sérénité. Sans parler de la Mer du Nectar…

La brochure contenait aussi des informations rassurantes, destinées à calmer les craintes des voyageurs les plus nerveux et à démontrer que le Comité du Tourisme avait pensé à tout.

« Toutes les précautions possibles ont été prises pour votre sécurité, disait cette brochure. Le Séléné emporte une réserve d’oxygène pouvant durer plus d’une semaine, et tous ses appareils essentiels sont en double. Un radio-phare automatique signale votre position à intervalles réguliers, et dans le cas extrêmement improbable d’une panne d’énergie totale, un « glisseur » de Port Roris vous ramènerait à bon port dans les plus brefs délais. Par-dessus tout, il n’y a absolument aucune crainte de mauvais temps à avoir. Et si mauvais marin que vous puissiez être, vous n’aurez jamais le mal de mer sur la Lune. Il n’y a jamais aucune tempête sur la Mer de la Soif. C’est toujours le calme plat. »

Ces derniers mots – si réconfortants pour les voyageurs – avaient été écrits en toute bonne foi. Car qui aurait pu imaginer que bientôt ils allaient se révéler inexacts ?

Tandis que le Séléné avançait silencieusement dans la nuit, au clair de Terre, la Lune travaillait dans ses profondeurs… Il semblait même qu’elle avait beaucoup à faire, après des millénaires et des millénaires de sommeil. Beaucoup de choses s’étaient produites ici au cours des cinquante dernières années, beaucoup plus que pendant les cinq milliards d’années précédentes, et beaucoup de choses devaient se produire encore, bientôt…

* * *

Dans la première ville que l’homme eût construite en dehors de sa planète natale, l’Administrateur en Chef Olsen faisait sa promenade dans le parc. Un parc dont il était très fier, comme en étaient fiers les vingt-cinq mille habitants de Port-Clavius. Il était petit, naturellement – mais pas aussi petit que l’avait déclaré cet affreux commentateur de la télévision qui l’avait comparé à « une vitrine donnant une certaine illusion de grandeur. » En tout cas il n’y avait aucun parc, ni jardin, ni aucun endroit sur Terre où l’on pût trouver des tournesols de dix mètres de haut.

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