Arthur Clarke - S. O. S. Lune
Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Clarke - S. O. S. Lune» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2012, Издательство: Fleuve noir, Жанр: Космическая фантастика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:S. O. S. Lune
- Автор:
- Издательство:Fleuve noir
- Жанр:
- Год:2012
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
S. O. S. Lune: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «S. O. S. Lune»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
S. O. S. Lune — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «S. O. S. Lune», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
A Clavius City, le directeur du Comité Touristique avait finalement réussi à convaincre tout le monde qu’il n’avait favorisé personne.
Le soulagement qu’il avait éprouvé en apprenant qu’on avait retrouvé le Séléné avait été rapidement ébranlé par une avalanche de coups de téléphone émanant de Reuter, de Time-Space, des Publications Triplanétaires et des Informations Lunaires. Toutes ces agences lui demandaient comment il pouvait se faire que les Informations Interplanétaires aient été les premières à lâcher la nouvelle.
En fait, grâce à l’ingéniosité de Spencer et à la surveillance qu’il avait exercée sur les «glisseurs », cette nouvelle avait été sur les ondes avant même que le bureau central de l’Administration ait été prévenu.
Dès qu’elles eurent compris ce qui s’était réellement passé, et qui fut vite évident, les autres agences virent leurs soupçons se transformer en une franche admiration pour l’habileté et la chance de Spenser. Mais il leur faudrait encore quelques heures pour se rendre compte que celui-ci gardait dans sa large manche un tour encore plus sensationnel.
Le Centre des Communications, à Clavius City, avait déjà vécu bien des moments dramatiques, mais celui-ci était le plus inoubliable.
Tout se passait, ainsi que le pensait Davis, comme si brusquement on s’était mis à entendre des voix venues d’outre-tombe.
Quelques heures plus tôt, ces hommes et ces femmes étaient présumés morts. Et maintenant on les retrouvait, bien vivants et joyeux.
Dans la cabine engloutie, ils étaient pendus au microphone pour envoyer des messages afin de rassurer leurs parents et leurs amis. Grâce à la sonde métallique que Lawrence avait laissée sur place, et qui servait à la fois de point de repère et d’antenne, la couverture de poussière de quinze mètres d’épaisseur n’isolait plus le Séléné du reste de l’humanité.
Les reporters, impatients, durent attendre qu’il y ait une interruption de la transmission des messages familiaux et amicaux pour pouvoir prendre des interviews.
Miss Wilkins se tenait devant le micro. Elle dictait les télégrammes que lui tendaient les passagers. Le bateau devait être plein de gens gribouillant des mots rapides dans les marges des guides touristiques et s’efforçant de faire tenir le maximum de choses dans le minimum de phrases.
Rien de ce qui était ainsi transmis, naturellement, ne pouvait être cité ou reproduit, car il s’agissait d’une correspondance strictement privée, et le chef du service des communications serait entré dans une belle fureur si un reporter avait été assez fou pour l’utiliser !
En fait, les reporters n’auraient même pas dû écouter ce qui se transmettait sur ce circuit, ainsi que le préposé à ces communications le leur avait déjà fait remarquer à maintes reprises avec une indignation croissante.
«… dites à Martha, Jan et Ivy de ne pas se faire du souci pour moi. Je serai bientôt de retour à la maison. Demandez à Tom comment marche son affaire avec Ericson, et faites-le moi savoir dans votre réponse. Avec toute mon affection. George. Fin de message. Avez-vous bien tout pris ? Séléné vous parle. Terminé. »
« Central Lunaire appelle Séléné. Oui, nous avons tout pris correctement et tout va être retransmis sans délai. Nous vous relaierons les réponses dès qu’elles arriveront. Et maintenant nous voudrions parler au capitaine Harris. Terminé. »
Il y eut une brève pause, durant laquelle les bruits, dans la cabine du bateau, purent être nettement entendus, des rumeurs de voix, qui résonnaient curieusement dans cet espace clos, le craquement d’un fauteuil, un « excusez-moi » étouffé. Puis :
— Le capitaine Harris appelle Central Lunaire.
Davis, le directeur du Comité Touristique, prit l’appareil.
— Capitaine Harris, c’est Davis qui vous parle. Je sais que vous avez encore tous des messages que vous voudriez expédier, mais les agences d’informations sont là et leurs représentants sont très impatients de recueillir quelques mots de vous. Avant toute chose, pouvez-vous nous donner une rapide description des conditions de vie à l’intérieur du Séléné ?
— Eh bien, il fait très chaud dans la cabine, et nous ne sommes qu’assez peu vêtus. Mais je ne crois pas que nous ayons le droit de nous plaindre de cette chaleur, car c’est grâce à elle que nous avons été retrouvés. Et de toute façon nous y sommes maintenant habitués.
« L’air que nous respirons est toujours excellent et nous avons suffisamment de nourriture et d’eau, bien que le menu soit… comment dirai-je… un peu monotone. Que désirez-vous savoir encore ?
— Demandez-lui comment est le moral… dit le représentant des Publications Triplanétaires. Demandez-lui s’il n’y a pas quelques signes de tension nerveuse ?
Le directeur du Comité Touristique transmit la question, sous une forme moins directe et un peu plus nuancée. Cette question parut causer quelque embarras à l’autre bout de la ligne.
— Oh ! fit Pat après une brève hésitation, tout le monde s’est très bien comporté. Naturellement nous nous demandons combien de temps il faudra maintenant pour nous tirer de là. Pouvez-vous nous donner quelques indications à ce sujet ?
— L’Ingénieur en Chef Lawrence est maintenant à Port Roris, répondit Davis, et il organise l’opération de sauvetage. Dès qu’il aura des précisions sur le temps que cela nécessitera, nous vous les ferons connaître. Pouvez-vous me dire maintenant comment vous occupez votre temps ?
Pat le lui expliqua. Et les explications qu’il donna devaient avoir pour effet de multiplier instantanément et formidablement la vente de Shane et aussi – ce qui était peut-être moins souhaitable – celle de L’Orange et la Pomme. Pat parla rapidement du tribunal qu’ils avaient institué – et dont les débats étaient maintenant ajournés sine die !
— Tout cela a dû être très amusant, dit Davis. Mais maintenant vous n’aurez plus à compter uniquement sur vos propres ressources. Nous pourrons vous envoyer tout ce que vous pouvez désirer : de la musique, des pièces de théâtre, des débats. Vous n’avez qu’à nous dire ce que vous voulez, et le nécessaire sera fait aussitôt…
Pat prit tout son temps pour répondre. Il fallait consulter les passagers.
Déjà, la radio avait transformé leurs vies, les avait remis en contact avec ceux qu’ils aimaient.
Pat, pourtant, à certains égards, regrettait presque que leur condition de reclus ait pris fin.
Le sentiment très chaud de solidarité qu’ils avaient tous éprouvé – et que même Miss Morley, malgré son petit éclat, avait à peine amoindri – n’était déjà plus qu’un rêve qui s’évanouissait. Ils ne formaient plus un groupe homogène, soudé par le commun désir de survivre. Leurs vies, de nouveau, avaient divergé, s’étaient orientées vers des buts, des ambitions, des projets indépendants. Ils venaient d’être replongés dans l’humanité et absorbés par elle comme des gouttes d’eau sont absorbées par l’océan.
C’est qu’ils avaient maintenant la certitude qu’ils étaient sauvés, qu’ils allaient vivre. Leur allégresse était de même nature – et plus forte encore – que celle des foules quand elles avaient appris qu’on les avait retrouvés.
Seul un homme, dans tout le système solaire, ne partageait pas cette certitude, ni cette allégresse, ne pouvait pas participer de tout cœur à la joie des autres. Et c’était l’Ingénieur en Chef Lawrence…
Car il savait, lui, que tout était loin d’être fini. Il savait, lui, que la tâche la plus difficile allait commencer, et il ignorait encore, non seulement s’il pourrait la mener à bien, mais même comment il devrait s’y prendre pour essayer de la mener à bien.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «S. O. S. Lune»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «S. O. S. Lune» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «S. O. S. Lune» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.