Arthur Clarke - S. O. S. Lune

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S. O. S. Lune: краткое содержание, описание и аннотация

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Le dock n’était qu’une bâtisse de ciment toute simple, qui s’avançait d’une vingtaine de mètres dans la poussière plate et monotone. On voyait – pareil à un accordéon géant – le tube flexible par lequel les passagers pouvaient aller du port jusqu’au bateau. En ce moment, comme il était ouvert sur le vide, il était dégonflé et en partie affaissé, offrant un spectacle assez déprimant.

Spenser regarda sa montre, puis parcourut des yeux l’incroyable horizon. Si on lui avait demandé de dire à quelle distance il se trouvait, il aurait répondu qu’il était au moins à cent kilomètres, alors que deux ou trois kilomètres seulement l’en séparaient.

Quelques minutes plus tard il vit au loin quelque chose briller dans le soleil. C’étaient les « glisseurs ». Ils seraient là dans cinq minutes, et au bout de cinq autres minutes leurs occupants auraient quitté leurs scaphandres et feraient leur apparition. Il avait donc tout le temps de finir ses sandwiches.

Le docteur Lawson ne donna pas l’impression qu’il connaissait déjà Spenser lorsque celui-ci le salua. Cela n’avait rien de surprenant, car au cours de leur brève conversation à bord de l’ Auriga ils avaient été dans une obscurité presque totale.

— Le docteur Lawson ? Je suis chef de service aux Informations Interplanétaires. Voulez-vous avoir l’amabilité de m’accorder un enregistrement ?

— Une minute, l’interrompit Lawrence. Je connais les gens des Informations Interplanétaires. Et vous n’êtes pas Joe Léonard.

— C’est exact. Je m’appelle Maurice Spenser. J’ai été nommé à la place de Léonard depuis huit jours. Il va falloir qu’il se réhabitue à la pesanteur terrestre – sinon il devra rester sur la Lune toute sa vie.

— Eh bien, vous avez fait rudement vite. Il y a à peine une heure que nous avons annoncé la nouvelle…

Spenser n’éprouva pas le besoin de faire connaître qu’il était déjà sur place depuis une bonne partie de la journée.

— J’aimerais savoir, dit-il, si vous pouvez vous-même me donner une interview ?

A cet égard, il était toujours très consciencieux. Certains informateurs tâchaient d’obtenir des renseignements sans demander la permission, mais s’ils se faisaient prendre, ils risquaient de perdre leur emploi. En sa qualité de chef de service il se devait d’observer des règles établies pour la sauvegarde même de sa profession – et pour celle du public.

— Pas maintenant, si cela ne vous fait rien, lui dit Lawrence. J’ai cinquante choses à organiser. Mais le docteur Lawson sera certainement heureux de vous parler. C’est d’ailleurs lui qui a fait la plupart du travail et qui mérite d’en recueillir l’honneur. Vous pouvez citer ce que je vous dis là…

— Heu… Je vous remercie, Lawrence, balbutia Lawson d’un air embarrassé.

— Bon… Je vous verrai plus tard, reprit l’ingénieur. Je serai au bureau local des techniciens, où j’irai prendre quelques pilules nutritives. Quant à vous, Lawson, je crois que vous ferez bien d’aller dormir.

— Dès qu’il en aura fini avec moi, corrigea Spenser.

Celui-ci prit l’astronome par le bras et l’entraîna vers l’hôtel.

La première personne qu’ils rencontrèrent, dans le hall de dix mètres carrés, fut le capitaine Anson.

— Je vous cherchais, Mr Spenser, dit-il. Le Syndicat des Travailleurs de l’Espace nous cause des ennuis. Vous savez qu’il y a une règle concernant les voyages hors-série. Eh bien, il semble que…

— Je vous en prie, Capitaine, pas maintenant… Réglez cela avec le Service juridique interplanétaire. Téléphonez au 1234 à Clavius City. Demandez Harry Dantzig. Il vous arrangera cela…

Sur quoi il poussa Tom Lawson – qui se laissait faire sans résistance – dans l’escalier.

Il était étrange de trouver un hôtel sans ascenseur. Mais les ascenseurs n’étaient pas nécessaires sur un monde où un homme normal ne pesait qu’une douzaine de kilos.

Il fit entrer l’astronome dans son appartement.

Celui-ci, mis à part le fait qu’il était extrêmement petit et qu’il n’y avait pas de fenêtres, ressemblait à ceux que l’on trouvait dans les hôtels à bon marché sur la Terre. L’ameublement était réduit au minimum : des chaises, un lit, une table, le tout fait de fibres de verre, car le quartz était une matière première très courante sur la Lune.

La salle de bains, toutefois, était fort bien aménagée – ce qui était un soulagement, après les « toilettes » qui vous jouaient de mauvais tour quand toute pesanteur avait disparu.

Quant au lit, il avait un aspect assez déconcertant. Certains visiteurs venus de la Terre trouvaient difficile de dormir avec un sixième de leur poids, et pour leur commodité, un drap élastique maintenu par de légers ressorts pouvait être tendu au-dessus d’eux en travers du lit. Cela faisait penser un peu aux camisoles de force et aux cellules capitonnées.

Une petite affiche collée derrière la porte ajoutait à tout cela une autre note humoristique. Elle était rédigée en anglais, en russe et en chinois mandarin. Elle disait :

« Cet hôtel jouit d’une pressurisation indépendante. En cas d’avarie au dôme, vous serez ici en parfaite sécurité. Si cela se produisait, nous vous prions de rester dans votre chambre et d’attendre de nouvelles instructions. Merci. »

Spenser avait lu cette notice plusieurs fois. Il continuait à penser que cette information importante aurait pu être présentée d’une façon plus confiante, plus légère. Sa rédaction manquait de charme.

Mais il estima que toutes ces petites choses-là étaient en rapport étroit avec les conditions de vie sur la Lune.

La lutte contre les forces de la nature était si dure qu’il ne restait aux hommes ni le temps ni l’énergie nécessaires pour enjoliver les choses. Et cela était particulièrement notable dans le contraste qui existait entre la magnifique efficience des techniques et l’espèce de raideur bourrue qui existait dans tous les autres aspects de la vie. Si on se plaignait du téléphone, ou de la tuyauterie, ou de l’air (surtout de l’air) la chose qui clochait était réparée en quelques minutes. Mais si on voulait essayer d’activer le service dans un restaurant ou dans un bar…

— Je sais que vous êtes très fatigué, commença Spenser. Mais j’aimerais vous poser quelques questions. J’espère que cela ne vous ennuie pas que je fasse un enregistrement ?

— Non, dit Tom, qui avait dépassé le stade où l’on se soucie de faire ou de ne pas faire certaines choses.

Il s’était laissé tomber dans un fauteuil et buvait machinalement le verre que Spenser lui avait servi, sans même se rendre compte de ce qu’il avalait.

Le journaliste se mit aussitôt au travail.

— Ici Maurice Spenser, des Informations Interplanétaires. Je suis en compagnie du docteur Tom Lawson qui va vous dire un mot. Eh bien, Docteur, tout ce que nous savons pour le moment est que vous et l’Ingénieur en Chef Lawrence, qui s’occupe de la partie de la Lune faisant face à la Terre, vous avez retrouvé le Séléné et que les gens qui sont à l’intérieur de ce bateau sont vivants et en bonne condition. Peut-être nous direz-vous, sans entrer dans trop de détails techniques, comment vous… Ah ! Sacrebleu !

Spenser rattrapa de justesse, et sans laisser tomber une goutte, le verre que Lawson venait de laisser échapper de sa main.

L’astronome s’était tout simplement endormi…

L’autre le prit délicatement et le porta sur le lit.

A quoi bon grommeler ! C’était la seule chose qui n’avait pas marché selon le plan fixé par le reporter. Et encore pouvait-elle tourner à son avantage. Car personne d’autre ne pourrait trouver Lawson, et encore moins l’interviewer, tant qu’il serait endormi dans cette chambre que l’Hôtel Roris, avec un joli sens de l’humour, appelait un « appartement de luxe. »

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