Arthur Clarke - S. O. S. Lune
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- Название:S. O. S. Lune
- Автор:
- Издательство:Fleuve noir
- Жанр:
- Год:2012
- Город:Paris
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— Avez-vous vu cela ? dit-il, encore bouillant de colère.
— Vu quoi ?
— Miss Morley.
— Oh ! fit Susan, ne vous inquiétez pas pour elle, la pauvre fille ! Elle n’a fait que vous couver des yeux depuis que nous avons quitté la Base. Vous savez de quoi elle souffre, n’est-ce pas ?
— De quoi donc ? demanda Pat, un peu gêné,
— Oh ! Je pense que l’on pourrait appeler cela une virginité invétérée. La chose est assez commune et les symptômes sont toujours les mêmes. Il n’y a d’ailleurs qu’un remède à cela.
Les chemins de l’amour sont étranges et tortueux.
Dix minutes plus tôt Pat et Sue avaient quitté la valve d’entrée ensemble, après être tombés d’accord pour maintenir leurs relations sur un plan de chaste amitié. Mais maintenant l’influence combinée et inattendue de Miss Morley et de Nell Gwinn, et le sentiment qu’il valait mieux être accusé et pendu pour le vol d’un mouton que pour celui d’un agneau, – ainsi, peut-être, que la certitude inscrite dans leurs corps mêmes que l’amour est la meilleure défense contre la mort – venaient de les emporter et de les submerger.
Pendant un moment, ils restèrent immobiles dans l’étroit espace que formaient l’entrée et la cuisine. Puis, brusquement, sans qu’ils aient pu savoir si l’impulsion venait d’elle ou de lui, ils furent dans les bras l’un de l’autre.
Sue n’eut que le temps de murmurer une phrase avant que Pat ne lui fermât les lèvres par un baiser :
— Pas ici… Pas dans le Palais…
Chapitre XIII
L’Ingénieur en Chef Lawrence examinait l’écran faiblement lumineux, essayant de lire son message.
Comme tous les savants et tous les ingénieurs, il avait passé une bonne partie de sa vie à regarder des scènes dessinées par des électrons en mouvement, à enregistrer des événements trop grands ou trop petits, trop lumineux ou trop obscurs pour que l’œil humain pût les voir.
Il y avait plus de cent ans que le tube à rayons cathodiques avait mis le monde invisible à la portée de l’homme. Mais celui-ci avait déjà oublié qu’il n’avait pas toujours pu l’atteindre…
A deux cents mètres d’où ils se trouvaient, d’après le détecteur à infrarouge, une tache d’une intensité thermique légèrement plus élevée que dans le voisinage, s’établit à la surface du désert de poussière. Elle était presque circulaire et parfaitement isolée. Il n’y avait pas d’autre source de chaleur dans l’ensemble du champ de vision.
Bien que cette tache fût plus petite que celle que Lawson avait photographiée de Lagrange, elle se trouvait au même endroit. Et le doute n’était guère possible : il s’agissait certainement de la même chose.
Toutefois ils n’avaient aucune preuve que c’était bien ce qu’ils cherchaient. Cette tache lumineuse pouvait s’expliquer de plusieurs façons. Peut-être s’agissait-il d’un pic isolé dont le sommet se trouvait tout près de la surface ?
Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir.
— Restez ici, dit Lawrence. Je vais avancer avec Glisseur I. Prévenez-moi quand je serai exactement au centre de cette tache.
— Pensez-vous que ce soit dangereux ?
— C’est peu probable. Mais il n’est pas nécessaire que nous prenions tous les deux un risque en même temps.
Très lentement, Glisseur I se rapprocha du point énigmatique – qui était invisible pour l’œil mais parfaitement net sur l’écran.
— Un peu sur la gauche, s’écria Tom. Encore quelques mètres. Vous y êtes presque… Voilà, vous y êtes…
Lawrence regarda la poussière grise sur laquelle flottait son esquif. A première vue, elle était exactement la même que partout ailleurs. Mais, quand il regarda plus attentivement, il vit quelque chose qui lui donna la chair de poule.
Son examen se fit plus attentif encore. La poussière semblait un mélange extraordinairement fin de poivre et de sel. Et, où il était, cela « bougeait. La surface de la mer semblait ramper vers lui très lentement, comme si elle avait été poussée par un vent invisible.
Cela ne plut pas du tout à Lawrence.
Sur la Lune, on apprend à se méfier de tout ce qui est anormal et inexpliqué. C’est généralement le signe que quelque chose ne va pas – on pourrait bientôt ne pas aller. Cette poussière qui rampait lentement était à la fois étrange et troublante. Si un bateau avait déjà sombré à cet endroit-là, un esquif aussi petit qu’un « glisseur » pouvait se trouver dans un danger plus grand encore.
— Il vaut mieux vous éloigner, conseilla-t-il à Lawson. Il se passe ici quelque chose de bizarre, que je ne comprends pas.
Avec précision, il décrivit le phénomène à l’astronome. Celui-ci y réfléchit et répondit presque aussitôt :
— Vous dites que cela ressemble à un courant dans la poussière… Et c’est bien cela… Nous savons déjà qu’il y a une source de chaleur à cet endroit… Elle doit être assez forte pour provoquer un courant de convection.
— Qu’est-ce qui pourrait faire cela ? Ce ne peut pas être le Séléné.
Il se sentit envahi par la déception… Ils continuaient à errer comme des chasseurs perdus dans la nuit, à la poursuite d’un gibier introuvable. Et dès le début, il avait bien pensé qu’il en serait ainsi. Peut-être s’agissait-il de quelque poche radioactive… Ou d’une fuite de gaz chauds libérés par le séisme… Ou de tout autre cause de ce genre qui, enregistrée par leur appareil, les avait amenés jusqu’en cet endroit désolé.
Plus vite ils en partiraient et mieux cela vaudrait, car l’endroit pouvait être encore dangereux.
— Une minute, dit Lawson. Un bateau avec ses machines et vingt-deux passagers, cela doit produire une bonne quantité de chaleur. Trois ou quatre kilowatts au moins. Si cette poussière est en équilibre, cela doit être suffisant pour provoquer un courant de particules dans son sein.
Lawrence pensa que ce devait être peu probable. Mais il était prêt à se raccrocher à la moindre branche.
Il prit la mince sonde métallique et l’enfonça verticalement dans la poussière. Au début, elle y pénétra presque sans résistance. Mais à mesure que le tube télescopique s’allongeait, il fallait forcer de plus en plus. Lorsque la sonde fut entièrement déployée sur ses vingt mètres de longueur, Lawrence dut user de toutes ses forces pour la pousser encore.
L’extrémité disparut dans la poussière sans qu’il eût rien rencontré de solide. Mais il n’avait pas eu l’espoir de réussir du premier coup. Il fallait qu’il fasse ce travail méthodiquement.
Après quelques minutes d’allées et venues, il avait installé à la surface de la zone intéressée une série de lignes parallèles, à cinq mètres d’intervalle les unes des autres, et faites de bandes de ruban blanc. Puis, comme un paysan d’autrefois plantant des pommes de terre, il s’était mis à se déplacer le long de ces bandes, enfonçant sa sonde de loin en loin.
Ce n’était pas un travail rapide, car il fallait le faire consciencieusement. Il était comme un aveugle tâtonnant dans la nuit avec une baguette mince et flexible. Si ce qu’il cherchait était hors de portée de sa baguette, il lui faudrait envisager quelque autre moyen. Mais c’était là un problème dont il ne s’occuperait, si c’était nécessaire, qu’au moment voulu.
Il poursuivait ses recherches depuis dix minutes, et il surveillait moins ses gestes. Il lui fallait se servir des deux mains pour manœuvrer sa sonde, surtout quand elle était profondément enfoncée.
Il était en train de la pousser au maximum, le corps penché en avant, à l’extrême bord de l’esquif, lorsqu’il glissa, perdit l’équilibre et tomba dans la mer de poussière la tête la première.
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