Arthur Clarke - S. O. S. Lune

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S. O. S. Lune: краткое содержание, описание и аннотация

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Il avait déjà vu des hommes transformés en bêtes hurlantes et il se rendait compte qu’il allait rapidement glisser sur la même pente qu’eux.

Il lui restait juste assez de raison pour se rappeler que quelques minutes plus tôt il avait sauvé Lawson du même effondrement moral, mais il n’était pas en état d’apprécier l’ironie de cette constatation. Il devait concentrer tout ce qui lui restait de force de volonté pour reprendre le contrôle de lui-même et pour faire cesser ces battements de cœur désordonnés qui semblaient sur le point de lui rompre la poitrine.

C’est à ce moment que lui parvint, à l’intérieur de son casque, très clair et très net, un bruit si extraordinairement inattendu que toutes les vagues de panique qui l’avaient assailli disparurent aussitôt de son âme. C’était un rire. Tom Lawson riait-

Mais ce rire fut bref. Il fut suivi d’une excuse.

— Ne m’en veuillez pas, Mr Lawrence. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Vous êtes si comique, avec vos jambes qui s’agitent dans le ciel.

L’Ingénieur en Chef se raidit dans son scaphandre. Sa peur s’évanouit instantanément pour faire place à de la colère. Il était furieux contre Lawson, mais encore plus furieux contre lui-même.

Naturellement il n’avait été à aucun moment en danger. Dans son scaphandre gonflé, il était comme un ballon qui flotte sur l’eau. Il aurait été incapable de s’enfoncer.

Maintenant qu’il comprenait ce qui s’était passé, il était de nouveau en état de réfléchir.

Il agita délibérément ses jambes et se servit de ses mains comme de rames. Il bascula autour de son centre de gravité, et de nouveau, quand la poussière eut glissé de son casque, il put y voir clair. Il s’était enfoncé tout au plus d’une dizaine de centimètres et son embarcation à aucun moment ne s’était trouvée hors de sa portée. Il était même remarquable qu’il n’ait pas pu s’y raccrocher tandis qu’il tâtonnait dans les ténèbres comme une pieuvre.

Avec autant de dignité qu’il le put, il se hissa à bord.

Il ne se risqua pas à parler immédiatement, car il était hors d’haleine à la suite de ses efforts, et il craignait que sa voix ne trahît la peur qu’il avait éprouvée. Et il était encore en colère. Il ne se serait pas mis dans le cas d’être ridicule à ses propres yeux à l’époque où il travaillait constamment en scaphandre à la surface de la Lune. Maintenant il avait un peu perdu de sa forme. La dernière fois qu’il avait revêtu un scaphandre, avait été lors de l’épreuve de contrôle annuelle, et il n’était même pas sorti dans le vide.

Sur le « glisseur », tandis qu’il reprenait son travail de sondage, le mélange de frayeur et de colère qu’il avait éprouvé se dissipa lentement et fut remplacé par un état d’esprit méditatif : il comprenait de mieux en mieux – et que cela lui plaise ou non – combien ce qui s’était passé pendant la dernière demi-heure l’avait lié à Lawson.

L’astronome, c’était vrai, avait ri pendant qu’il se débattait dans la poussière ; mais il était certain qu’il devait offrir un spectacle passablement comique. Et Lawson, finalement, s’était excusé. Une demi-heure plus tôt, un rire suivi d’excuses eût été absolument impensable.

Mais Lawrence, soudain, oublia tout cela.

Sa sonde venait de toucher quelque chose, à environ quinze mètres de profondeur.

Chapitre XIV

Quand Mrs Schuster poussa son cri, la première réaction du Commodore fut : « Mon Dieu ! Cette femme va avoir une crise de nerfs ! »

Mais une seconde plus tard, il lui fallut toute sa force de volonté pour ne pas pousser un cri lui aussi.

De l’extérieur de la coque – d’où aucun bruit n’avait été perçu depuis trois jours à l’exception du faible murmure que faisait la poussière – un son était enfin venu !

On ne pouvait pas se tromper sur sa nature, ni sur ce qu’il signifiait. Quelque chose de métallique grattait la coque.

Instantanément la cabine fut remplie de cris, cris d’enthousiasme et de soulagement.

Le Commodore Hansteen eut beaucoup de mal à se faire entendre.

— Ils nous ont retrouvés, dit-il. Mais il est possible qu’ils ne le sachent pas encore. Si nous nous y mettons tous ensemble, il y aura davantage de chance pour qu’ils s’aperçoivent que nous sommes là. Pat… Vous allez essayer avec la radio. Quant à nous tous, nous allons taper sur la coque en formant le vieux signe morse, la lettre V : ti ti ti taaaa. Allons-y. Tous ensembles.

Le Séléné se mit à vibrer sous une volée de coups – des brèves et des longues – qui peu à peu se synchronisèrent pour répéter le même motif.

— Arrêtez, dit Hansteen. Et maintenant, écoutons soigneusement.

Après le bruit, le silence parut étrange et inquiétant. Pour qu’on entendît mieux, Pat avait arrêté les pompes à air et les ventilateurs. Mais il n’y avait pas d’autre bruit dans le bateau que celui de vingt-deux cœurs.

Le silence se prolongea. Était-il possible que ce bruit n’ait été, après tout, que l’effet de quelque contraction ou dilatation de la coque même du Séléné ? Ou l’équipe de sauveteurs – si c’était bien une équipe de sauveteurs – les avait-elle manqués et continuait-elle sa route sur la morne surface de la mer ?

Brusquement, le grattement recommença.

D’un geste de la main, Hansteen calma les enthousiasmes.

— Écoutez, pour l’amour de Dieu, s’écria-t-il. Et voyons si nous pouvons interpréter ce bruit.

Le grattement ne dura que quelques secondes et fut suivi de nouveau par un angoissant silence.

Bientôt quelqu’un dit d’une voix paisible, mais beaucoup plus pour rompre ce silence que pour un motif plus précis :

— Cela ressemble à un câble que l’on aurait traîné au dessus de nous… Peut-être veulent-ils essayer de nous remorquer ?

— Impossible, répondit Pat. La résistance serait trop grande, surtout à cette profondeur. Il est beaucoup plus probable qu’il s’agit d’une sonde que l’on monte et que l’on descend.

— En tout cas, dit le Commodore, il y a une équipe de secours qui n’est qu’à quelques mètres de nous. Donnons-leur un nouveau signal. Une fois de plus, tous ensemble.

Ti ti ti taaa…

Ti ti ti taaa…

A travers la double coque du Séléné, et à l’extérieur, à travers la poussière vibra le thème prophétique de la Cinquième Symphonie, comme il avait déjà vibré un siècle plus tôt à travers l’Europe occupée.

Pat, devant le poste de radio, répétait sans relâche, d’une voix pressante :

— Le Séléné vous appelle… Nous entendez-vous ?…

Il écoutait pendant quinze secondes qui lui semblaient une éternité, puis il recommençait.

Mais l’éther demeurait aussi silencieux qu’il l’avait été depuis que leur bateau était englouti.

* * *

A bord de l‘ Auriga, Maurice Spenser regardait anxieusement l’horloge.

— Sacrebleu ! dit-il, les « glisseurs » devraient être là depuis longtemps ! A quand remonte leur dernier message ?

— A vingt-cinq minutes, répondit le radiotélégraphiste de l’astronef. Nous aurons bientôt le rapport qu’ils font toutes les demi-heures, qu’ils aient trouvé quelque chose ou non.

— Vous êtes sûr d’être sur la bonne longueur d’onde ?

Le radiotélégraphiste le regarda d’un air indigné.

— Faites donc votre métier aussi bien que je fais le mien, dit-il.

— Je suis désolé de vous avoir posé cette question, dit Spenser, qui avait appris depuis longtemps qu’il y a des cas où il faut se dépêcher de s’excuser. Je crains bien d’être un peu nerveux.

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