Larry Niven - Protecteur

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La vie d’un Pak passait par trois phases : jeune, reproducteur, et enfin protecteur. Phssthpok était un protecteur. Il voyageait depuis près de 32 000 ans. Sa mission était de rechercher, sauver, développer et protéger le groupe de Paks reproducteurs envoyé dans l’espace quelque deux millions et demi d’années auparavant…
Brennan était un Zonier, le produit d’une société indépendante, plutôt anarchique qui vivait dans la Zone des Astéroïdes. Les Zoniers étaient tous des rebelles et Brennan était un contrebandier.
Les mondes de la Zone avaient repéré et pistaient le vaisseau Pak depuis des jours. Brennan comptait l’atteindre le premier…
On ne le revit jamais… du moins, sous la forme humaine.

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C’était effrayant de ne plus avoir envie de manger. Au cours des dernières décennies, cela lui était arrivé à plusieurs reprises. Chaque fois, il s’était forcé à relire les communications de la vallée de Pitchok. La plus récente lui disait que Ttuss était toujours en vie quand elle avait été envoyée. Peu à peu son appétit revenait. Sans Ttuss, il aurait péri.

Il s’était renseigné sur les bibliothécaires : d’ordinaire, ils ne vivaient pas longtemps. Devenir bibliothécaire n’était donc pas une solution.

Trouver le moyen de conserver Ttuss en vie ? S’il en avait été capable, il aurait utilisé la méthode pour lui-même.

Étudier l’astronomie théorique ? Il ne manquait pas d’idées en ce domaine, mais elles n’aideraient pas la race des Pak. Les Pak n’étaient pas friands de connaissances pures. Faire de la prospection minière sur les astéroïdes ? Les astéroïdes de cette étoile et des étoiles voisines avaient fait l’objet d’une prospection aussi poussée que celle de la surface de la planète, avec cette différence que les courants de convection à l’intérieur de la planète finissaient par remplacer les mines épuisées. Il aurait dû potasser la récupération des métaux. Maintenant, il était trop tard pour changer d’études. Mettre en orbite des villes en bulles de plastique pour procurer plus d’espace vital aux reproducteurs ? Absurde ! Elles seraient trop vulnérables, trop facilement capturées ou détruites par accident.

Un jour, l’appétit de Phssthpok disparut. Les lettres de la vallée de Pitchok ne servaient plus à rien : il ne croyait pas en leur contenu. Il envisagea de retourner dans la vallée, mais il réfléchit qu’il mourrait d’inanition en route. Lorsqu’il acquit cette certitude, il s’assit contre un mur, le dernier d’une file de protecteurs qui ne mangeaient pas non plus et qui attendaient la mort.

Une semaine s’écoula. Les bibliothécaires constatèrent que les deux premiers de la file étaient morts. Ils les ramassèrent – deux squelettes revêtus d’une cuirasse de cuir sec et ridée et ils les emportèrent.

Phssthpok se rappela un livre.

Il lui restait assez de forces pour qu’il s’en saisit.

Il lut attentivement, le livre dans une main et une racine dans l’autre. Bientôt il mangea la racine…

Le vaisseau spatial avait été un astéroïde à peu près cylindrique, d’un nickel-fer assez pur et parcouru de strates de pierre, d’une longueur de dix kilomètres et d’un diamètre de six. Un groupe de protecteurs sans enfants l’avait taillé avec des miroirs solaires et aménagé un petit système de survie, des commandes, une grande salle de cryohibernation, une pile et un générateur atomiques, un propulseur ionique orientable, et un énorme réservoir de césium. Ils avaient jugé utile d’exterminer les protecteurs d’une famille nombreuse afin d’avoir sous leur contrôle un millier de reproducteurs. Avec deux protecteurs comme pilotes et soixante-dix autres en hibernation avec le millier de reproducteurs, avec une sélection méticuleuse des formes de vie bénéfiques du monde Pak, ils étaient partis pour une extension de la galaxie.

Bien que leur savoir fût de trois millions d’années plus pauvre que celui de Phssthpok, ils avaient une bonne raison pour choisir les étendues extérieures de la galaxie. Par là, ils auraient de meilleures chances de trouver des soleils jaunes, ainsi qu’une planète double, à distance raisonnable. Les perturbations provenant d’étoiles séparées par une demi-année-lumière raréfiaient les planètes doubles dans le noyau galactique ; et il était légitime de croire que, seule, une lune démesurée pourrait donner à un monde quelconque une atmosphère capable de faire subsister une vie Pak.

Un propulseur ionique et une certaine quantité de césium… Ils comptaient se déplacer avec lenteur, et c’est ce qu’ils firent. À vingt mille kilomètres par seconde par rapport au soleil Pak, ils naviguèrent. Ils émirent un message laser vers le soleil Pak pour annoncer à la Bibliothèque que le propulseur ionique avait fonctionné. Les photocalques se trouvaient quelque part dans la Bibliothèque, accompagnés d’une liste de modifications suggérées.

Phssthpok, peu intéressé par ces détails, sauta plusieurs chapitres pour arriver au dernier qui était plus récent de cinq cent mille ans.

Il y trouva l’enregistrement d’un message laser qui avait tracé son sillon à travers le système Pak ; déchiré, pâli, altéré par des nuages de poussière et la distance, il avait été écrit dans une langue devenue morte. Les bibliothécaires l’avaient traduit et classé dans ce chapitre. Il avait dû être retraduit des centaines de fois depuis lors. Des dizaines et des dizaines de chercheurs comme Phssthpok l’avaient sans doute lu, s’étaient posé des questions sur la partie de l’histoire qu’ils ne connaîtraient jamais, et avaient passé outre…

Mais Phssthpok le lut attentivement.

Ils avaient parcouru un long chemin dans les extensions galactiques. La moitié des protecteurs étaient morts à la fin du voyage, non de faim ou de violence, mais de vieillesse. Le fait présentait un caractère si exceptionnel qu’une description médicale détaillée avait été incluse dans le message. Ils avaient croisé des soleils jaunes sans planètes, et d’autres dont les mondes n’étaient que des masses gigantesques de gaz. Ils avaient vu passer des soleils jaunes entraînant des mondes qui auraient pu être habitables, mais qui étaient tous trop loin pour être atteints avec la réserve de césium. La poussière galactique et la pesanteur de la galaxie avaient ralenti leur étrange astronef en accroissant sa réserve de manœuvre. Le ciel s’était obscurci autour d’eux car les soleils devenaient rares.

Ils avaient trouvé une planète.

Ils avaient freiné, transféré ce qui restait de plutonium dans les propulseurs de l’engin d’atterrissage, et ils étaient descendus. La décision n’était pas définitive ; mais si la planète ne se montrait pas à la hauteur des circonstances, ils auraient du travail pendant quelques décennies avant de remettre leur astronef en état de reprendre le vol spatial.

La planète avait des formes de vie. Certaines étaient hostiles, mais aucune ne posa de problème sérieux. Il y avait de la terre. Les protecteurs restants réveillèrent les reproducteurs et les lâchèrent dans les forêts pour qu’ils soient prolifiques et se multiplient. Ils plantèrent de futures récoltes, creusèrent des mines, construisirent des machines pour en creuser davantage, et d’autres machines pour l’agriculture…

Le ciel nocturne noir, presque sans étoiles, gêna quelques colons, mais ils finirent par s’y habituer. Les pluies fréquentes en contrarièrent d’autres, mais ne nuisirent pas aux reproducteurs, si bien que tout alla pour le mieux. Comme il y avait de la place pour tout le monde, les protecteurs ne se battirent même pas. Aucun ne cessa de manger. Il y avait des prédateurs et des bactéries à exterminer, une civilisation à édifier. Il y avait beaucoup à faire.

Avec le printemps et l’été, arrivèrent les récoltes – et la catastrophe. L’arbre de vie n’en était plus un.

Les colons ne parvenaient pas à comprendre ce qui s’était passé. Une plante avait poussé, et venait bien. Elle avait l’aspect et le goût de l’arbre de vie, mais son odeur n’était pas la bonne. Quant à ses effets sur les reproducteurs et les protecteurs, ils auraient pu aussi bien manger de l’herbe.

Ils ne pouvaient pas retourner dans l’espace. Leur maigre provision de racines représentait un nombre inflexible d’heures de travail des protecteurs. Ils pourraient refaire le plein de leurs réservoirs de césium, ils pourraient même mettre au point une technologie pour produire du plutonium dans le temps qui leur restait ; mais quant à trouver et atteindre un autre monde semblable à celui des Pak… non ! Et en admettant qu’ils y arrivent, quelle garantie auraient-ils que l’arbre de vie y pousserait ?

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