Robert Heinlein - Étoiles, garde-à-vous !

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Étoiles, garde-à-vous !: краткое содержание, описание и аннотация

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Après la grande guerre atomique de la fin du XX
siècle, le monde ne fut plus que chaos et désordre. Pour éliminer les hordes barbares qui s’étaient formées, les survivants durent remettre leur sort entre les mains de l’armée. Un siècle plus tard la civilisation, arrivée à l’âge des étoiles, restait dirigée par les militaires. Ainsi, c’était en portant les armes, en payant l’impôt de la sueur et du sang, que l’homme du xxi
siècle devait acquérir le droit d’être citoyen. Dans cet univers militariste, Juan Rico s’engage le jour de ses dix-huit ans dans l’Infanterie Spatiale. Il ne sait pas quel sort terrible attend le fantassin qui, sur les mondes lointains, affronte les armées arachnides. En s’engageant, il a voulu devenir un homme, mais un soldat des étoiles est-il encore humain ?

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En tout cas, en ce moment, les défenses locales se faisaient entendre, coordonnées ou non. Quelques tirs d’armes à explosifs venaient de me manquer de peu et j’en avais grincé des dents sous mon casque. Ensuite, une sorte de rayon m’a effleuré et je suis resté paralysé un instant, les cheveux dressés sur la tête. On aurait dit que j’avais reçu un coup sur le « petit juif » et que j’étais tout « électrisé », mais à l’envers, si vous voyez ce que je veux dire… Si mon scaphandre n’avait pas reçu aussitôt l’ordre de bondir, je suppose que je ne m’en serais pas tiré.

C’est exactement le genre de truc qui vous fait vous demander pourquoi vous avez choisi ce métier de soldat. Mais j’avais trop à faire pour réfléchir à quoi que ce soit. Par deux fois, en sautant entre les immeubles, je me suis retrouvé en plein milieu d’un groupe d’indigènes et j’ai dû remettre la gomme en arrosant les alentours au lance-flammes. Parti comme ça, j’ai bien dû combler la moitié de mon retard, peut-être six kilomètres, dans un minimum de temps mais avec un taux de destruction plutôt réduit. Ma batterie Y était vide depuis deux bonds. A un moment, je me suis retrouvé seul dans une cour et j’en ai profité pour la recharger avec mes réserves de bombes à haute-puissance tout en me repérant sur Ace, ce qui m’a appris que j’étais suffisamment loin sur les devants du peloton de flanc pour envisager d’utiliser mes derniers projectiles atomiques. J’ai donc sauté jusqu’au sommet du plus haut bâtiment du quartier.

Il commençait à faire suffisamment jour pour y voir. J’ai remonté les lunettes infrarouges sur mon front et j’ai observé les alentours à l’œil nu. Il me fallait une cible, n’importe laquelle, pourvu qu’elle soit valable. Je n’avais pas le temps de chercher des raffinements. Je distinguais quelque chose, là-bas, à l’horizon, dans la direction du spatioport. Sans doute un immeuble d’administration ou de contrôle, ou bien une nef interstellaire. Sur le même axe, moitié moins loin, j’avais aussi une énorme structure impossible à identifier. Le spatioport était à la limite de ma portée mais je laissai la fusée renifler la bonne distance avant de lui murmurer :

— Allez, ma chérie… Vas-y !

Derrière elle, j’ai mis immédiatement l’autre fusée en position et je l’ai expédiée vers l’objectif le plus proche avant de sauter.

Dans la même seconde, le bâtiment où j’étais a encaissé un coup direct. Un des squelettes du coin avait dû se dire (avec raison) que la peau d’un des nôtres valait bien la destruction d’un immeuble. Ou alors, c’était un de nos gars qui devenait un peu nerveux avec ses feux d’artifice. Dans l’un ou l’autre cas, je n’avais pas l’intention de sauter, même d’un poil. Non, il fallait que je taille ma route droit à travers les bâtiments. J’ai enlevé le lance-flammes et remis les lunettes sur mes yeux avant d’attaquer le mur qui était en face de moi au radia-couteau, puissance maxi. Quand tout un pan s’est effondré, j’ai donné l’assaut.

Je me suis replié encore plus vite.

Je ne sais pas exactement ce qui se passait de l’autre côté. C’était comme une assemblée religieuse, comme une église pleine de squelettes. Peut-être que c’était le quartier général de la défense. C’était immense et il y avait là plus d’indigènes que j’aurais souhaité en rencontrer dans toute ma vie.

Probable que ce n’était pas une église, parce que quelqu’un m’a tiré dessus à l’instant où je faisais marche arrière, une charge qui a éraflé mon scaphandre. L’impact m’a dévié, mes oreilles ont sifflé, mais je n’étais pas blessé. Ça m’a en tout cas rappelé que je ne devais pas quitter ces chers vieux amis sans leur laisser une carte de visite. J’ai empoigné le premier machin que j’ai trouvé à mon ceinturon et je l’ai balancé. Ça s’est mis à piailler. Comme on vous le répète pendant l’instruction, il vaut mieux faire quelque chose de constructif tout de suite que quelque chose de parfait des heures après. Coup de chance, j’avais trouvé le parfait tout de suite. Cette bombe était d’un type très spécial. Chaque homme en recevait une seule, avec instruction de ne l’utiliser que si les circonstances pouvaient la rendre efficace. Ce que piaillait la bombe, librement traduit du dialecte des squelettes, c’était : Je suis une bombe à retardement réglée sur trente secondes ! Vingt-neuf ! Vingt-huit ! Vingt-sept !…

C’était prévu pour leur bousiller les nerfs. Sur les miens, en tout cas, ça marchait. Je pense qu’il vaut encore mieux dégringoler un ennemi que lui faire subir ça. Je n’ai pas attendu la fin du compte à rebours. J’ai sauté à l’extérieur en me demandant s’ils allaient trouver assez de portes et de fenêtres pour évacuer à temps.

J’ai pris un repère sur la balise de Red et un autre sur Ace en touchant le sol. J’avais encore un peu de retard et tout intérêt à accélérer.

Trois minutes après, on recollait. Red était maintenant à huit cents mètres sur mon flanc gauche. Il a fait son rapport à Jelly, qui a émis un grognement de soulagement retransmis à toute la section.

— On a fermé le cercle, mais la balise n’est pas encore là. Avancez plus lentement et en mouvement tournant. Faites un peu plus de dégâts. Attention au type qui est sur votre flanc. Ne lui rendez pas la vie plus difficile. Jusque-là, on a fait du bon travail. Ne le gâchez pas. SecTIOOON ! Par groupes ! RASSEMBLEMENT !

A moi aussi, ça me semblait du bon travail. Une grande partie de la ville était en flammes et, malgré le jour, la fumée était si épaisse qu’il était difficile de choisir entre les lunettes et la vision à l’œil nu.

— Deuxième groupe ! Identifiez-vous !

C’était la voix de Johnson, notre chef de groupe.

J’ai appelé à mon tour :

— Pelotons quatre, cinq et six ! Répondez !

Les circuits de sécurité qui équipaient nos nouvelles unités de communication accéléraient les choses : Jelly pouvait s’adresser à tous les gars ou uniquement à ses chefs de groupe. Un chef de groupe pouvait entrer en liaison avec l’ensemble de son unité ou avec ses sous-officiers, et la section tout entière pouvait se regrouper deux fois plus vite en cas de nécessité.

Le quatrième peloton a répondu. J’ai fait l’inventaire de ce qui me restait comme puissance de feu et j’en ai profité pour balancer une bombe à un indigène qui pointait son museau dans un coin. Il s’est éclipsé et moi aussi.

— Rassemblement !

Le quatrième peloton a bourdonné sur le circuit jusqu’à ce que le chef leur rappelle de se décaler par rapport à Jenkins, et le cinquième a suivi automatiquement. Je commençais à peine à me sentir plus à l’aise quand le compte s’est interrompu, après le numéro quatre. C’était dans le peloton de Ace.

— Ace ! Où est Dizzy ?

— Fermez-la ! Numéro six, répondez !

— Six !

C’était Smith.

— Sept !

— Sixième peloton ! a lancé Ace. Flores est manquant. Chef de peloton décroche pour récupération !

J’ai appelé Johnson :

— Un homme manquant à l’appel ! Flores ! Sixième peloton !

— Tué ?

— Je ne sais pas. Le chef de peloton et l’adjoint au chef de groupe décrochent pour récupération.

— Non, Johnnie ! Laissez Ace s’occuper de ça !

Je n’ai pas écouté. Je n’ai pas répondu. Johnson a fait son rapport à Jelly, qui a juré. Il faut bien me comprendre : je ne cherchais pas à décrocher une médaille. C’est le boulot de l’adjoint du chef de groupe de récupérer un gars en difficulté. C’est lui le chasseur, le dernier à rentrer au bercail, celui qu’on peut sacrifier. Les chefs de groupe ont bien assez de boulot de leur côté. Vous avez déjà compris, en fait, que l’adjoint au chef de groupe ne sert à rien aussi longtemps que ce dernier est vivant. Quant à être sacrifié, j’avais l’impression de l’être déjà, comme jamais auparavant, parce que je percevais la plus douce chanson de l’univers, celle de la balise du vaisseau de récupération, la chanson du rappel. La balise est une fusée-robot qui précède l’arrivée du vaisseau, une sorte de fléchette à musique, si vous voulez, qui se plante dans le sol et qui se met aussitôt à diffuser son gentil programme. Le vaisseau arrive immanquablement trois minutes après et, à ce moment-là, vous avez intérêt à être prêt parce que c’est le genre de bus qui n’attend pas à l’arrêt. Et il n’y a pas de service supplémentaire.

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