Vernor Vinge - Un feu sur l'abîme

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Un feu sur l'abîme: краткое содержание, описание и аннотация

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Un feu sur l’abîme Une expédition straumlienne, explorant une Archive dans la presque Transcendance, a déchaîné une Perversion sur la galaxie entière. Un unique navire est parvenu à fuir dans la nuit épouvantable. À travers l’espace, il fonce vers le centre de la galaxie, vers Les Lenteurs où l’on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière, où les systèmes informatiques les plus performants — même les si lentes intelligences biologiques — subissent une perte de leurs facultés. Il cherche un monde où se poser.
Les deux seuls survivants de l’expédition détiennent sans le savoir la clé du salut de millions de civilisations, dont certaines sont bien plus anciennes que l’humanité : ce sont deux enfants, Johanna et Jefri, abandonnés à eux-mêmes sur un monde médiéval, dont les conflits et les cruautés ne le cèdent en rien à ceux de la galaxie.
Et ceux qui voudraient les aider, et sauver du même coup la galaxie civilisée, se trouvent encore à des milliers d’années-lumière…
Un feu sur l’abîme

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— Plus de couteaux, plus de dépeçages. Je garde mon nom parce que je laisse à d’autres le soin de le changer quand ils finiront par accepter le fait que, à sa manière, c’est… Tyrathect qui a gagné. Laissez-moi cette chance, Sculpteur. Je vous en supplie.

Les deux meutes se dévisagèrent durant plus de dix secondes. Ravna les regardait tour à tour, essayant de deviner la signification de leurs expressions. Personne ne disait rien. Elle n’avait même plus la voix de Pérégrin à son oreille pour spéculer sur le fait de savoir s’ils étaient en train d’assister à un mensonge ou à la mise à nu d’une âme nouvelle. Ce fut le Sculpteur qui trancha.

— Très bien. Je vous le laisse.

Pérégrin Wickwrackbal volait. Mille ans de légendes avaient marqué sa carrière de pèlerin, mais aucune n’arrivait à la hauteur de cet événement. Il aurait entonné un chant de triomphe s’il n’avait pas eu peur de traumatiser ses passagers déjà éprouvés par sa manière cahotante de piloter, qu’ils attribuaient à son inexpérience.

Il longea les nuages, les transperça et dansa au rythme d’une occasionnelle tempête. Combien d’heures n’avait-il pas passées, dans sa vie, à les contempler, à essayer d’évaluer leur profondeur ? Et voilà qu’il était parmi eux, qu’il explorait leurs creux, dans les creux leurs cathédrales de lumière.

Entre les masses cotonneuses, il apercevait, jusqu’à l’infini, le Grand Océan de l’Ouest. Grâce au soleil et aux instruments de navigation, il savait qu’ils avaient presque atteint l’équateur et qu’ils étaient déjà à quelque huit mille kilomètres au sud-ouest du Domaine du Sculpteur. Il y avait des îles là-bas, les images spatiales du HdB le montraient et ses propres souvenirs l’attestaient. Mais il y avait longtemps qu’il ne s’était pas aventuré ici, et il ne s’était pas attendu à revoir ces îles du vivant de ses membres actuels.

Et voilà qu’il y retournait maintenant. Par la voie des airs !

La chaloupe de débarquement du HdB était un engin merveilleux, encore plus étrange que quand il l’avait vu pour la première fois en action au milieu des combats. Bien sûr, ils n’avaient pas encore trouvé le moyen de le doter d’un pilotage automatique. Ils ne le feraient peut-être jamais. En attendant, il volait avec une électronique à peine plus sophistiquée que les commandes manuelles du passé. Les agravs eux-mêmes demandaient à être réglés continuellement, et les commandes étaient dispersées dans tout l’avant, à portée des appendices d’un Cavalier des Skrodes… ou des différents membres d’une meute. Avec l’aide des Visiteurs et de la documentation de bord, il lui avait fallu quelques jours pour maîtriser la technique de pilotage. Le tout était de bien savoir étaler son esprit sur les différentes tâches à coordonner. La période d’apprentissage avait été exaltante, un peu effrayante, aussi, avec des moments d’affolement où il perdait tout contrôle, et avec un épisode où une configuration insensée l’avait fait grimper à l’infini en accélérant, jusqu’à ce que la machine, finalement, devienne une extension docile de ses mâchoires et de ses pattes.

Depuis leur redescente des hauteurs purpurines et le début de leur sarabande au sommet des nuages, Ravna semblait de plus en plus mal à l’aise. À l’issue d’une série de bonds et de rebonds particulièrement éprouvants pour son estomac, elle demanda :

— Vous vous sentez capable de vous poser sans casse ? Nous aurions peut-être dû… remettre l’expérience à plus tard… jusqu’à ce que… humpf ! vous sachiez un peu mieux piloter.

— Mais oui, mais oui. Nous sortirons bientôt de cette… hum… turbulence.

Il piqua du nez pour passer sous les nuages et obliqua vers l’est sur quelques dizaines de kilomètres. Le temps était plus dégagé par ici, et leur ligne de vol plus directe par rapport à leur destination. Secrètement humilié, il résolut de ne plus se livrer à des fantaisies… pour le voyage aller, tout au moins.

Sa deuxième passagère prit la parole, pour la deuxième fois depuis deux heures que durait ce voyage.

— J’ai bien aimé ça, moi, fit Tige Verte.

Sa voix de synthétiseur enchantait Pérégrin. Elle lui parvenait principalement sur bande étroite, mais avec de petites crêtes, sur les hauteurs, provenant des signaux carrés.

— C’était… C’était comme lorsqu’on se laisse porter par la houle, juste sous la surface, et qu’on sent bouger ses tentacules avec la mer.

Pérégrin avait fait tous les efforts possibles pour essayer de mieux connaître le Cavalier des Skrodes. C’était la seule créature non humaine au monde, et elle était encore plus difficile à étudier que les deux-pattes. La plupart du temps, elle semblait perdue dans ses rêves et oublieuse de tout à l’exception des choses qui lui arrivaient de manière répétée. Son skrode primitif semblait en partie responsable de cette situation, d’après ce que lui avait dit Ravna. Et Pérégrin la croyait sans peine après avoir vu la course à la mort que le compagnon de Tige Verte avait réussie à travers les flammes. Dans les étoiles, il y avait des créatures encore plus étranges que les deux-pattes. Cette pensée donnait le vertige à l’imagination de Pérégrin.

À l’horizon, il aperçut un anneau sombre, suivi d’un autre, un peu plus loin.

— Bientôt, vous nagerez dans la mer, dit-il.

— Ce sont les îles ? demanda Ravna.

Pérégrin consulta la carte puis regarda le soleil.

— Bien sûr, dit-il.

Mais cela n’avait pas réellement d’importance. L’Océan de l’Ouest faisait plus de douze mille kilomètres de long, et il était parsemé, au niveau des tropiques, d’une quantité d’atolls et d’archipels. Ce groupe d’îles était un peu plus isolé que les autres. La colonie habitée la plus proche se trouvait à près de deux mille kilomètres de là.

Ils survolèrent la première île. Pérégrin fit admirer à ses passagères les fougères tropicales accrochées au corail. La marée avait mis à nu leurs racines ivoiriennes. Il n’y avait aucun endroit plat où se poser par ici. Il gagna la deuxième île, plus vaste, dotée d’une jolie clairière juste à l’intérieur de l’anneau de corail. Il descendit en une courbe lisse et régulière pour se poser sans une seule secousse.

Ravna Bergsndot lui lança un regard suspicieux. Tiens, tiens.

— Hei, j’ai fait des progrès, hein ? demanda-t-il d’une petite voix pas très convaincante.

Une petite île inhabitée entourée d’un océan infini. Ses souvenirs lointains étaient un peu brouillés. C’était son membre Rum qui était né dans les îles. Et ce dont il se souvenait très bien, c’était le soleil ardent, l’humidité enivrante de l’air, la chaleur qui le pénétrait par le bout des pattes. Un vrai paradis. L’aspect de Rum qui vivait toujours en lui était le plus joyeux de tous. Les années semblèrent s’effacer. Une partie de lui-même était revenue au bercail.

Ils aidèrent Tige Verte à descendre. Ravna affirmait que son skrode était un modèle inférieur, avec des roues improvisées, mais Pérégrin était fortement impressionné par l’efficacité du dispositif. Les quatre pneus ballons avaient chacun leur essieu indépendant. Tige Verte put arriver presque jusqu’à la crête du corail sans se faire aider de Ravna ni de Pérégrin. Mais près du sommet, là où les fougères tropicales étaient très denses et où leurs racines poussaient en travers de chaque chemin, il fallut la soulever à certains endroits.

Quand ils furent de l’autre côté, ils virent la mer.

Une moitié de Pérégrin courut en avant, en partie pour trouver le meilleur chemin de descente, en partie pour arriver plus vite au bord de l’eau et sentir l’odeur du sel et des algues en décomposition. La marée était presque à son point le plus bas. Un million de petits trous d’eau étaient exposés au soleil. Certains étaient de simples flaques. Trois membres de Pérégrin coururent d’un trou à l’autre pour observer les créatures prises au piège à l’intérieur. Elles lui avaient paru d’une extraordinaire bizarrerie la première fois qu’il était venu aux îles. C’étaient des coquillages, des mollusques de toutes couleurs et de toutes tailles, des plantes-animaux qui deviendraient des fougères tropicales si elles se faisaient prendre un jour par la marée trop loin à l’intérieur des terres.

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