Arthur Clarke - 2001 - l'odyssée de l'espace

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Pour les hommes du XXIe siècle, l’Univers, semble-t-il, n’a plus guère de secrets. Délivrés de la pesanteur, ils le sillonnent à bord de leurs vaisseaux spatiaux, en utilisant comme relais des satellites artificiels.
Et pourtant un phénomène intrigue ces savants, ces techniciens, ces astronautes de l’an 2001. Quelque part du côté d’un satellite de Saturne, on a localisé une source de radiation extraordinairement puissante. Un vaisseau part pour cette mission ultra-secrète, emportant à son bord un équipage dont une partie est en état d’hibernation, et aussi Carl, Carl 9000, le prodigieux cerveau électronique qui, tout à la fois, est le navigateur, l’interlocuteur, voire le partenaire aux échecs de ces hommes.
Cette fantastique odyssée va entraîner l’Explorateur I et son équipage jusqu’à découvrir peut-être les origines et le mystère de la vie dans l’univers en même temps qu’à entrevoir ce que peuvent être les lois qui régissent toute l’immense machinerie du cosmos.
II y avait là de quoi tenter un homme de cinéma : avec la collaboration de ce très grand auteur de sciencefiction qu’est Arthur C. Clarke, le réalisateur Stanley Kubrick a conçu en Cinérama cette odyssée de l’espace qui depuis des mois stupéfie les Américains, les Londoniens et que le public français découvre à son tour.

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Pourtant, c’était bien souvent la magnificence des anneaux qui attirait le regard de Bowman. Ils étaient un univers en eux-mêmes avec leurs détails complexes, leur coloration délicate. En plus de la principale division qui séparait les anneaux intérieurs et extérieurs, il en existait cinquante autres délimitant des zones plus ou moins lumineuses. Saturne semblait entourée de multiples anneaux de papier fin. C’était comme une œuvre d’art délicate, un jouet fragile et précieux que l’on pouvait admirer sans pouvoir le toucher. En dépit de ses efforts, Bowman ne parvenait pas à se représenter l’échelle véritable de cette vision et à se convaincre que la Terre y eût été comme un petit ballon au bord d’une assiette.

Parfois une étoile glissait derrière les anneaux, perdant un peu de son éclat sans cesser d’être visible par-delà la matière translucide, scintillant par intermittence lorsqu’elle était occultée par le passage de fragments plus importants. Car les anneaux, ainsi qu’il avait été prouvé au XIX esiècle, n’étaient pas pleins, ce qui eût été une impossibilité mécanique. Ils étaient formés de myriades de débris qui représentaient peut-être les restes d’une lune qui s’était trop approchée et qui avait été brisée par le formidable champ d’attraction de la planète. Quelle que fût l’origine des anneaux, la race humaine pouvait considérer comme une chance rare d’avoir contemplé pareil spectacle, car leur existence ne pouvait représenter qu’un infime moment de l’histoire du système solaire. En 1945, un astronome britannique avait déclaré que les anneaux étaient éphémères et que les forces gravitiques qui s’exerçaient sur eux les détruiraient bientôt. En renversant cette proposition, il était logique de conclure qu’ils n’avaient été formés que récemment, deux ou trois millions d’années auparavant.

Mais nul n’avait jamais relevé que, par une curieuse coïncidence, les anneaux de Saturne étaient nés en même temps que la race humaine.

34. Les chemins de glace

Explorateur 1 était maintenant au cœur du vaste système des lunes de Saturne et la planète géante était à moins d’une journée de navigation. Le vaisseau avait depuis longtemps franchi la frontière de l’orbite extrême de Phœbé qui s’éloignait jusqu’à huit millions de milles de la planète. Japet, Hypérion, Titan, Rhéa, Dioné, Téthys, Encelade, Mimas et Janus apparaissaient maintenant à la proue, ainsi que les anneaux. Les satellites révélaient un fouillis de détails au télescope et Bowman avait déjà transmis à la Terre autant de photographies qu’il lui avait été possible d’en prendre. À lui seul, Titan, aussi grand que Mercure avec ses trois mille milles de diamètre, pourrait occuper une mission d’exploration pendant des mois. Mais Bowman ne pouvait lui accorder qu’un bref regard, ainsi qu’à ses compagnons. D’ores et déjà, il était certain que Japet était son véritable objectif.

Tous les satellites étaient marqués par des impacts de météores, en moins grand nombre que sur Mars, cependant, et ils montraient des zones d’ombre et de lumière avec çà et là des points plus brillants qui devaient correspondre à des masses de gaz gelés. Seul Japet possédait une géographie distincte et passablement étrange.

Un hémisphère de ce monde qui, comme tous ses compagnons, présentait constamment la même face à Saturne, était très sombre et ne révélait que peu de détails. L’autre, par contraste, était dominé par un ovale blanc et brillant, long d’environ quatre cents milles sur deux cents milles de large. Actuellement, seule une partie de cette extraordinaire formation était dans la lumière, mais l’explication des bizarres variations lumineuses de Japet était maintenant évidente. Dans la phase occidentale de son orbite, le satellite présentait l’ovale blanc à la Terre en même temps qu’au soleil. Dans sa phase orientale, l’ovale disparaissait, remplacé par l’hémisphère sombre.

La grande ellipse était géométriquement parfaite. Orientée selon les pôles, elle coupait en son milieu l’équateur. Elle était si nettement délimitée qu’il semblait que quelqu’un avait peint avec soin cette forme blanche sur la lune saturnienne. Elle était d’ailleurs absolument plate et Bowman se demanda s’il ne pouvait s’agir d’un lac de liquide gelé, bien que cela ne pût expliquer son aspect artificiel. Mais il lui restait peu de temps pour étudier Japet : il approchait du cœur du système et le voyage touchait à son terme. Explorateur 1 allait entamer les ultimes manœuvres d’approche. En contournant Jupiter, il avait utilisé le champ gravifique pour augmenter sa vitesse. À présent, il devait faire le contraire et perdre un maximum de sa vélocité au risque de quitter le système solaire pour aller se perdre dans les étoiles. Son orbite avait été calculée pour que Saturne le capture et que Explorateur 1 devienne ainsi une nouvelle lune, placée sur une étroite ellipse de deux millions de milles. Au plus près, l’astronef survolerait la planète, au plus loin, il atteindrait l’orbite de Japet.

En dépit du délai de réponse, les ordinateurs terrestres avaient donné l’assurance que tout était correct : vitesse et altitude. Il n’y avait donc plus rien à faire jusqu’au moment de l’approche.

Les anneaux emplissaient tout l’espace et le vaisseau s’avançait lentement vers le bord. Bowman, en regardant au télescope depuis une distance de dix mille milles, put enfin voir qu’ils étaient en grande partie constitués de glace, de glace qui tournoyait et scintillait dans la lumière du soleil. Il survolait une sorte de tempête de cristaux qui s’atténuait parfois pour révéler de stupéfiants aperçus de nuit et d’étoiles.

Au fur et à mesure que le vaisseau approchait de Saturne, le soleil s’abaissait entre les arches multiples des anneaux. Ceux-ci formaient maintenant un mince viaduc d’argent déployé dans le ciel. Les blocs gelés en myriades reflétaient et dispersaient la lumière en feux d’artifice prodigieux. Et le soleil, en glissant derrière des rideaux de glace longs de milliers de milles, faisait naître d’innombrables fantômes de lui-même qui dérivaient dans le ciel, l’emplissant d’éclairs et de flamboiements. Puis les anneaux l’entourèrent étroitement, il disparut, et le spectacle prit fin.

Un peu plus tard, l’astronef passa dans l’ombre de Saturne, au plus près de la face nocturne. Vers le haut brillaient les étoiles, les anneaux, vers le bas s’étendait une mer ténébreuse de nuages. Les mystérieuses taches de lumière qui ponctuaient les nuits de Jupiter étaient invisibles ici, sans doute parce que Saturne était un monde trop froid. Les nuages n’étaient révélés que par la lueur fantomatique qui provenait des chemins de glace des anneaux encore illuminés par l’invisible soleil. Au milieu de l’arche de lumière, une brèche sombre apparaissait cependant : l’ombre de Saturne.

Le contact avec la Terre ne serait rétabli que lorsque le vaisseau aurait contourné la planète, mais Bowman était trop occupé pour être sensible à cette totale solitude. Pendant les heures qui suivirent, il consacra chaque seconde aux manœuvres de freinage qui avaient été déjà programmées par les ordinateurs du Contrôle.

Après des mois et des mois de sommeil, les grands évents des moteurs crachèrent à nouveau leurs cataractes de plasma incandescent sur des milles et des milles d’espace. La pesanteur revint brièvement sur la passerelle de contrôle. Des centaines de milles plus bas, les nuages de méthane et d’ammoniac reflétèrent une lumière nouvelle : Explorateur 1 traversait la nuit de Saturne comme un soleil minuscule.

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