William Gibson - Comte Zéro

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Turner, mercenaire, « aide » les transfuges des multinationales à déserter leur poste. Cette fois, il a pour mission de récupérer le cerveau de la biotechnologie de Mass-Neotek.
Marly, acheteuse d’art à Paris, est engagée par un milliardaire excentrique afin de retrouver l’origine de mystérieuses et fascinantes créations apparues subitement sur le marché.
Bobby, ou
, jeune et intrépide pirate de logiciel, opère dans les faubourgs de la Conurb. Il va se laisser entraîner par sa curiosité dans les dédales du cyberspace.
Le cyberspace, c’est l’univers artificiel des réseaux informatiques, le monde qui était déjà celui de
. Et c’est là que leurs destins vont se croiser.
.

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— Y fourgue du matos, ajouta Bobby, haussant les sourcils. Du matos, au noir.

— Deux-par-Jour, dit le Gothik. Bien sûr. Deux-par-Jour. Pas vrai, chou ?

Sa poule secoua la tête puis regarda ailleurs.

— Tu l’connais ?

— ’Videmment.

— L’est ici, ce soir ?

— Non, dit le Gothik, avec un sourire dénué de sens.

Bobby ouvrit la bouche, la referma, se contraignit à acquiescer.

— Merci, frère.

— À ton service, chef, dit le Gothik.

Encore une heure, même topo. Trop de blanc, blanc pâle crayeux de Gothik. Les yeux brillants vacants de leurs nanas, les talons des bottes comme des aiguilles d’ébène. Il essaya de rester à l’écart de la salle de simstim, où Léon passait une espèce de bande tordue de baise dans la jungle, qui vous branchait/débranchait sur tout un tas d’animaux, bourrée de séquences de galipettes arboricoles qui désorientaient plutôt Bobby. Il avait déjà bien assez faim pour se sentir un rien à côté de ses pompes, à moins que ce ne soit le contrecoup de ce qui lui était arrivé plus tôt ; en tout cas, il commençait à avoir du mal à se concentrer, et ses pensées se mettaient à dériver dans de drôles de directions. Comme, par exemple, qui avait bien pu grimper dans ces arbres pleins de serpents et câbler cette espèce de couple de rats pour la simstim ?

Les Gothiks, eux, étaient complètement dedans, sans exception. Ils s’agitaient, piétinaient, bref, en pleine identification avec les rats arboricoles. Le nouveau tube de Léon, jugea Bobby.

Juste à sa gauche, mais nettement hors de portée de la simstim, se tenaient deux filles de la Zupe, leurs fringues baroques faisant un net contraste avec l’attirail monochrome des Gothiks : longs manteaux noirs ouvrant sur un corsage rouge serré de soie tissé, les pans de l’immense chemise blanche tombant bien en dessous des genoux. Leurs traits sombres étaient dissimulés sous le bord du chapeau mou où étaient épinglés et suspendus de vieux bouts de bimbeloterie : épingles, charmes, dents, montres mécaniques. Bobby les lorgnait, en douce ; les fringues disaient qu’elles avaient du fric mais aussi que celui qui s’aviserait d’y mettre la main connaîtrait sa douleur. Une fois, Deux-par-Jour était descendu de la Zupe, dans son modèle en velours frappé bleu glacier, celui avec les boucles de diamant aux genoux, plus ou moins le genre du type qui n’a pas eu le temps de se changer, mais Bobby avait fait comme si le camelogiciel portait son cuir habituel, devinant qu’une attitude cosmopolite était cruciale pour réussir en affaires.

Il essaya de s’imaginer en train de les aborder, à l’aise, leur lançant, peinard : Hé ! les nanas, vous devez sûrement connaître mon vieux pote, môssieur Deux-par-Jour ? Mais elles étaient plus âgées que lui, plus grandes, et leurs gestes avaient une dignité qu’il trouvait intimidante. Sans doute se contenteraient-elles de rigoler mais quelque part, il n’avait pas envie de ça, mais alors pas du tout.

S’il avait envie d’une chose, vraiment envie, pour l’heure, c’était de bouffer. Il effleura sa carte à puce à travers la toile de son jean. Il n’avait qu’à traverser la rue et se prendre un sandwich… Puis il se rappela la raison de sa présence ici, et soudain ça ne lui parut pas si futé que ça d’utiliser sa carte. S’il s’était fait choper après sa tentative de passe avortée, ils devaient avoir son numéro de carte ; l’utiliser le ferait repérer par quiconque le pistait dans le cyberspace, aussi visible sur la trame de Barrytown qu’un projo d’autoroute dans un stade de foot éteint. Il avait bien du liquide mais on pouvait pas payer de la bouffe avec ça. Ce n’était pas vraiment illégal d’en avoir sur soi, c’était simplement que plus personne ne réalisait plus la moindre transaction légale avec. Il allait falloir qu’il se trouve un Gothik avec une puce, qu’il troque ses nouveaux yens contre du crédit, sans doute à un taux vicelard, puis qu’il demande au Gothik de lui payer à bouffer. Et qu’est-ce que l’autre était censé faire ensuite de son fric ?

Peut-être que t’es tout bêtement foutu, se dit-il. Il n’était pas certain d’avoir été repéré et la base qu’il avait essayé de craquer était d’accès légal, enfin, supposée. C’était pour ça que Deux-par-Jour lui avait dit de ne pas s’en faire pour la glace noire. Qui s’amuserait à flanquer des programmes rétroactifs létaux pour protéger une boîte qui louait du kino porno soft ? Le plan consistait à repiquer quelques heures de kino numérisé, du matériel nouveau pas encore sur le marché noir. Ce n’était pas le genre de bande pour laquelle on était susceptible de vous tuer…

Quelqu’un pourtant avait essayé. Et quelque chose était en train de se produire. Tout autre chose. Il remonta les marches de chez Léon, traînant ses lattes. Il savait qu’il ignorait quantité de choses au sujet de la matrice, mais il n’avait jamais entendu parler d’une histoire aussi bizarre… On colportait des histoires de fantômes, d’accord, et des piquassettes vous juraient avoir vu des trucs dans le cyberspace mais, pour lui, c’étaient des wilsons qui se branchaient quand ils étaient chargés à la neige ; on pouvait halluciner dans la matrice aussi bien qu’ailleurs…

C’était peut-être ce qui était arrivé. La voix n’avait été qu’une part de la mort, du rêve de trait plat, une espèce de délire dingue que votre cervelle dégueulait pour vous requinquer, seulement, un truc quelconque avait dû se produire à la source, peut-être un plantage dans leur partie de la trame, de sorte que la glace avait perdu son emprise sur son système nerveux.

Peut-être. Mais il n’en savait rien. Il ne savait rien au turf. Et son ignorance avait commencé à le turlupiner réellement, parce qu’elle l’empêchait de procéder aux mouvements qu’il avait besoin d’accomplir. Il n’y avait guère songé jusqu’ici mais, jusqu’alors, il n’avait pas eu besoin de savoir grand-chose sur quoi que ce soit en particulier. En fait, jusqu’à ce qu’il se mette à pirater, il avait toujours eu l’impression d’en savoir largement assez. Et c’était ainsi qu’étaient les Gothiks, et c’était la raison pour laquelle les Gothiks restaient collés ici à se cramer à la neige ou se faire dégommer par les Koulos, et le phénomène d’usure produisait au bout du compte le pourcentage adéquat de survivants nécessaires à porter la vague suivante de progéniture, de futurs copropriétaires barrytowniens, et tout le cirque repartait pour un tour.

Il était comme un gosse qui aurait grandi à côté d’un océan, le considérant aussi normal que le ciel mais ignorant tout des courants, des routes maritimes, ou des tenants et aboutissants de la météo. Il avait pianoté sur des consoles à l’école, des jouets qui vous embarquaient à travers les confins infinis de cet espace qui n’était pas l’espace, l’incroyablement complexe hallucination consensuelle de l’humanité, la matrice, le cyberspace, où les unités centrales des grosses boîtes brûlaient comme novas de néon, données si denses qu’elles vous flanquaient des surcharges sensorielles si vous essayiez d’en appréhender plus qu’un vague contour.

Mais depuis qu’il avait commencé à pirater, il avait une certaine idée de ses faibles et précieuses connaissances sur le fonctionnement de tout le système, et pas seulement la matrice. Ça s’ébruitait, plus ou moins, et il avait commencé à s’interroger, à réfléchir. Comment fonctionnait Barrytown, ce qui faisait tenir sa mère, pourquoi Gothiks et Koulos investissaient une telle énergie à essayer de s’entre-tuer. Ou pourquoi Deux-par-Jour était noir et vivait là-haut dans la Zupe. Et ce qui rendait tout ça différent.

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