William Gibson - Comte Zéro

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Comte Zéro: краткое содержание, описание и аннотация

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Turner, mercenaire, « aide » les transfuges des multinationales à déserter leur poste. Cette fois, il a pour mission de récupérer le cerveau de la biotechnologie de Mass-Neotek.
Marly, acheteuse d’art à Paris, est engagée par un milliardaire excentrique afin de retrouver l’origine de mystérieuses et fascinantes créations apparues subitement sur le marché.
Bobby, ou
, jeune et intrépide pirate de logiciel, opère dans les faubourgs de la Conurb. Il va se laisser entraîner par sa curiosité dans les dédales du cyberspace.
Le cyberspace, c’est l’univers artificiel des réseaux informatiques, le monde qui était déjà celui de
. Et c’est là que leurs destins vont se croiser.
.

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— Si c’est pas déjà le cas.

— Tout juste.

— C’est Sut’, votre mec, dit Lynch. Pas moi, et je ne vois pas Webber dans ce rôle. (Des ongles cassés, en deuil, vinrent machinalement lui gratter la barbe.) Bon, est-ce que vous m’avez fait venir ici uniquement pour cette petite conversation ou est-ce que vous voulez toujours voir notre stock de Japs ?

— Allons-y voir.

Lynch. C’était Lynch, la taupe.

Une fois, au Mexique, bien des années plus tôt, Turner s’était loué un module de vacances portable, un modèle solaire de construction française, un corps de sept mètres semblable à une mouche dépourvue d’ailes, sculptée dans un alliage poli, ses yeux, deux hémisphères de plastique photosensitif teinté ; il était resté assis derrière tandis qu’un antique héli-cargo russe birotor se traînait le long de la côte, le module entre ses mâchoires, rasant la cime des plus hauts palmiers. Une fois déposé sur une plage de sable noir abandonnée, Turner avait passé trois jours de douillette solitude dans l’étroite cabine plaquée teck, à se micro-onder des congelés et à se doucher, frugalement mais régulièrement, à l’eau douce et froide. Les panneaux de cellules rectangulaires du module pivotaient suivant le soleil, et il avait appris à lire l’heure à leur position.

L’antenne mobile de neurochirurgie d’Hosaka ressemblait à une version aveugle de ce module français, plus longue de deux mètres, peut-être, et peinte en brun terne. Des sections de cornières perforées avaient été récemment brasées à intervalles réguliers au long de la moitié inférieure de la coque, et supportaient une suspension primitive à ressorts à boudin pour dix roues de vélo à moyeu renforcé chaussées de gros pneus en gomme rouge.

— Ils roupillent, dit Lynch. Sinon, ça tressaute quand ils bougent. On démontera les roues, le moment venu, mais pour l’instant, on préfère pouvoir les garder à l’œil.

Turner contourna lentement le module brun, notant le tuyau de vidange noir brillant relié à un petit réservoir rectangulaire installé non loin.

— L’a fallu que je vide ça, hier soir. Bon Dieu… (Lynch hocha la tête.) Ils ont de la bouffe et un peu d’eau.

Turner colla la tête contre la paroi.

— C’est insonorisé, dit Lynch.

Turner leva les yeux vers le toit de tôle, au-dessus d’eux. L’antenne chirurgicale était dissimulée sous un écran d’une bonne dizaine de mètres de tôle rouillée. Du feuillard, et même pas assez encore pour se cuire un œuf. Il hocha la tête. Ce rectangle brûlant devait constituer une tache permanente sur les capteurs infrarouges de Maas.

— Chouette, non ? dit Webber en lui rendant son Smith Wesson dans un étui d’épaule en nylon noir.

Le crépuscule était plein de bruits qui semblaient provenir de l’intérieur, couinements métalliques et caquetages d’insectes, cris d’oiseaux invisibles. Turner fourra étui et pistolet dans une poche de la parka.

— Voulez pisser, vous grimpez près de ce prosopis. Mais gaffe aux épines.

— Vous êtes de quel coin ?

— Du Nouveau-Mexique, répondit la femme au visage comme du bois gravé dans la lumière rasante.

Elle pivota pour s’éloigner en direction de l’angle de murs qui abritait les bâches. Il pouvait y distinguer Sutcliffe en compagnie d’un jeune Noir. Tous deux étaient en train de manger dans des barquettes en alu. Ramirez, le consoliste sur le site, le partenaire de Jaylene Slide. Un gars de Los Angeles.

Turner leva les yeux pour contempler la cuvette du ciel, illimitée, la carte céleste. Étrange comme il peut paraître bien plus vaste, d’ici, songea-t-il, alors qu’en orbite, ce n’est qu’un gouffre informe, où la notion d’échelle perd toute signification. Et ce soir, il ne dormirait pas, il le savait, et la Grande Ourse pivoterait autour de lui en plongeant vers l’horizon, traînant sa queue derrière elle.

Une vague de nausée et de dislocation le frappa tandis que, sans y avoir été invitées, des images du fichier biogiciel venaient lui déferler sur l’esprit.

PARIS

Andréa vivait dans le quartier des Ternes, où son vieil immeuble, comme les autres de la rue, attendait d’être ravalé par les infatigables rénovateurs urbains. Derrière l’entrée sombre, un de ces bandeaux biofluorescents de la Fuji Electric luisait chichement au-dessus d’un mur délabré de petits clapiers en bois, certains dotés encore de leur portillon percé d’une fente. Marly savait qu’autrefois les facteurs glissaient quotidiennement le courrier par ces fentes ; il y avait dans cette idée quelque chose de romantique, bien que les clapiers, avec leurs cartes de visite jaunissantes annonçant des locataires depuis longtemps disparus, l’eussent toujours déprimée. Sur les murs du couloir saillaient, agrafées contre la paroi, des grosses boucles de câble et de fibres optiques, chaque brin, un cauchemar en puissance pour l’éventuel réparateur électricien. Tout au bout, une porte ouverte garnie de verre cathédrale poussiéreux donnait sur une cour à l’abandon, aux pavés luisants d’humidité.

Le concierge, lorsque Marly pénétra dans l’immeuble, était assis dans la cour sur une caisse en plastique blanc qui avait contenu des bouteilles d’Évian. Il était patiemment en train d’huiler, maillon par maillon, la chaîne noire d’une vieille bicyclette. Il leva les yeux lorsqu’elle commença à escalader la première volée de marches mais sans trahir un intérêt particulier.

Les degrés étaient en marbre, polis et rendus concaves par des générations de locataires. L’appartement d’Andréa était situé au troisième. Deux pièces, cuisine, salle de bains. Marly était venue ici lorsqu’elle avait fermé la galerie pour la dernière fois, lorsqu’il lui était devenu impossible de dormir dans la chambre improvisée qu’elle partageait avec Alain, la petite piaule derrière la réserve. À présent, l’immeuble faisait de nouveau planer sa déprime mais l’impression procurée par sa nouvelle allure et le cliquetis obstiné de ses talons de bottes sur le marbre la maintenaient à bonne distance. Elle portait un manteau de cuir trop grand, un tantinet plus clair que son sac à main, une jupe tricotée, et un corsage en soie de chez Isetan Paris. Elle s’était fait couper les cheveux le matin même dans un salon du Faubourg-Saint-Honoré, par une Birmane équipée d’un crayon laser ouest-allemand ; une coupe coûteuse, subtile sans être trop classique.

Elle effleura la plaque ronde boulonnée au centre de la porte d’Andréa, l’entendit pépier une seule fois, doucement, tandis qu’elle en lissait les boucles et les crêtes du bout de l’index.

— C’est moi, Andréa, dit-elle au minuscule micro.

Série de claquements et de cliquetis, quand son amie déverrouilla la porte.

Andréa se tenait devant elle, dégoulinante, dans son vieux peignoir en éponge. Elle embrassa du regard la nouvelle allure de Marly puis sourit.

— T’as eu ton boulot ou t’as braqué une banque ?

Marly entra, embrassant la joue mouillée de son amie.

— Un peu des deux, j’ai l’impression, répondit-elle, et elle rit.

— Du café, dit Andréa. Fais-nous du café. Des grands crèmes {En français dans le texte (N.d.T.) }. Faut que je me rince les cheveux. Eh ! dis donc, les tiens sont superbes…

Elle entra dans la salle de bains et Marly entendit un jet de gouttelettes frapper la porcelaine.

— Je t’ai apporté un cadeau, dit Marly, mais Andréa ne pouvait pas l’entendre.

Elle passa dans la cuisine, remplit la bouteille, alluma la cuisinière avec l’antique allume-gaz à pierre et se mit à fouiller les étagères encombrées à la recherche de café.

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