Stephen King - Les trois Cartes

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Échoué sur une plage peuplée de monstres, gravement blessé, Roland de Gilead se retrouve face aux trois portes qui jalonnent sa route vers la Tour Sombre, son but ultime. Par elles, il parcourra l’espace-temps, rencontrera trois compagnons insolites et reverra Jake, cet enfant dont le souvenir le hante et qui semble nécessaire à sa quête. Alors que le temps devenu fou joue contre lui et les siens, le Pistolero saura-t-il démasquer ses noirs ennemis, magiciens et démons, ligués pour s’emparer de la Tour ? Est-il prêt pour cela à partager son idéal, en s’en remettant au ka — le destin ? C’est pour lui l’heure de vérité.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Ô mon Dieu, ô Seigneur, j’ai tout inventé. Comment ai-je pu me mettre à débloq…

Tiens-toi prêt, fit la voix, sévère. Je ne peux pas faire ça tout seul. Je sais monter au premier plan mais il m’est impossible de te faire traverser. Tu vas devoir effectuer la manœuvre avec moi. Tourne-toi.

La vue d’Eddie se retrouva soudain véhiculée par deux paires d’yeux, et ses sensations gouvernées par deux arborescences nerveuses (mais tous les nerfs de l’étranger n’étaient pas là, une partie de ce corps manquait — mutilation toute fraîche qui hurlait sa souffrance), appréhendant le monde par dix sens, pensant avec deux cerveaux, le sang fusant dans ses artères au rythme d’un double cœur.

Il se tourna et découvrit une ouverture découpée dans la cloison, quelque chose qui ressemblait à une porte, donnant sur une grève de gros sable gris, sur les rouleaux pisseux qui s’y brisaient.

Et ces vagues, il les entendait.

Comme il avait dans les narines cette senteur saline aussi amère que des larmes.

Passe.

On frappait à la porte des toilettes, on lui disait de sortir, qu’il devait immédiatement quitter l’appareil.

Mais vas-y, merde !

Eddie franchit le seuil en maugréant… perdit l’équilibre et bascula dans un autre monde.

13

Il se releva lentement, conscient de s’être entaillé la paume sur un fragment de coquillage. Il regarda bêtement le sang suivre sa ligne de vie, puis vit sur sa droite un autre homme se redresser avec une égale lenteur.

Il eut un mouvement de recul, son vertige soudain supplanté par l’âpre dard de la terreur : ce type était mort et ne le savait pas. Un visage émacié, la peau tendue sur les os comme des bandelettes dont on aurait si étroitement enveloppé une structure métallique que le tissu menaçait de se déchirer aux angles. Peau livide hormis les touches de rouge que la fièvre avait plaquées haut sur les pommettes, de part et d’autre du cou sous la ligne des mâchoires, et entre les deux yeux. Marque isolée, circulaire, pareille à l’enfantine imitation de quelque symbole d’une caste hindoue.

Mais un regard qui niait la mort — bleu, solide, équilibré —, plein d’une extraordinaire et opiniâtre vitalité. Il était vêtu de sombre, d’une sorte de cotonnade artisanale. Une chemise aux manches retroussées, dont le noir achevait de tourner au gris, et un pantalon de type jean. Deux ceintures d’armes s’y entrecroisaient, suspendues à ses hanches, mais leurs alvéoles étaient presque toutes vides. Ce qui dépassait des étuis ressemblait à des 45 — mais d’un modèle d’une incroyable antiquité. Le bois lisse de leurs plaquettes de crosse semblait suinter ses propres luisances.

Eddie, qui ne se savait nulle intention de parler — ni rien à dire — s’entendit néanmoins demander :

— Vous êtes un fantôme ?

— Non, pas encore, croassa l’homme aux pistolets. Allez, vite. L’herbe du diable. La cocaïne. Enlève ta chemise.

— Votre bras…

Eddie venait de découvrir sur le bras droit de cet homme — lequel lui semblait appartenir à cette extravagante espèce de pistolero qui ne se rencontre que dans les westerns spaghetti — un réseau de sinistres lignes écarlates. Il en connaissait le sens. Elles étaient le symptôme d’un empoisonnement du sang. Elles disaient que le diable ne se contentait pas de vous courir au cul, qu’il remontait déjà les égouts vers vos pompes centrales.

— Ne t’occupe pas de mon putain de bras ! claqua la voix du spectral personnage. Retire ta chemise et débarrasse-toi de ce qu’il y a dessous.

Eddie entendait les vagues, avait dans les oreilles le sifflement esseulé d’un vent ignorant tout obstacle. Il voyait ce fou à l’agonie et rien d’autre, autour, qu’un décor désolé. Tout en continuant de percevoir derrière lui le murmure des passagers quittant l’appareil, tandis que les coups sourds, réguliers se fracassaient toujours contre la porte des toilettes.

— M. Dean ! ( Cette voix… elle vient d’un autre monde, se dit-il, n’en doutant pas vraiment, tentant seulement de se l’enfoncer dans le crâne comme si c’était un clou à planter dans une bille d’acajou.) Il faut absolument que vous…

— Laisse tomber, tu verras ça plus tard, grinça le Pistolero. Tu ne comprends donc pas qu’ici je suis obligé de parler. Que ça fait mal ! Et puis qu’il n’y a pas de temps à perdre, espèce de crétin.

Il y avait des gens qu’Eddie aurait tués sur place pour l’avoir insulté de cette manière… Mais il avait dans l’idée que tuer cet homme présentait quelques difficultés, même si son état semblait appeler cet acte comme un service à lui rendre.

Il ne lisait pourtant que sincérité dans ces yeux bleus : toute question se dissolvant, s’annulant sous leur regard intense.

Il commença de déboutonner sa chemise. Sa première impulsion avait été de l’arracher, comme Clark Kent/Superman quand Lois Lane est attachée en travers des rails ou quelque chose de la même veine, mais ce genre d’agissement ne valait rien dans la vie de tous les jours : on se retrouvait avec des boutons dont, tôt ou tard, il fallait expliquer l’absence. Il les fit donc glisser un par un hors des boutonnières alors que, dans son dos, le tambourinement s’obstinait.

Puis il la retira, révélant les bandes de sparadrap qui bardaient son torse et lui donnaient l’aspect d’un type qu’on soigne pour des côtes salement fracturées.

Il jeta un coup d’œil derrière lui et vit une porte béante… dont le battant avait creusé une forme en éventail dans le sable gris de la plage quand quelqu’un — le mourant sans doute — l’avait poussé. Au-delà, il reconnaissait les toilettes de l’avion, le lavabo, la glace… et le visage qui s’y reflétait, son visage, ses cheveux noirs qui lui tombaient sur le front au-dessus de ses yeux noisette. À l’arrière-plan, il voyait le Pistolero, la grève à l’infini et des oiseaux de mer qui piaillaient en se disputant Dieu sait quoi.

Il palpa les épaisseurs de sparadrap, se demandant par où commencer, comment trouver un bout sur lequel tirer, se sentant alors envahi par une forme hébétée de désespoir. Ce que doit éprouver le cerf ou le lapin qui, traversant une route de campagne et parvenu au beau milieu, ne tourne la tête que pour être cloué par l’éblouissement des phares qui se ruent sur lui.

Enrouler la bande avait pris vingt minutes à William Wilson, l’homme dont Edgar Poe avait immortalisé le nom. Il allait s’en écouler cinq — sept au mieux — avant qu’ils ne se décident à forcer la porte des toilettes.

— Impossible de retirer cette saleté, dit-il à l’homme qui chancelait en face de lui. Je ne sais ni qui vous êtes ni où je suis, mais je peux vous dire que ce sera bien trop long pour le temps dont nous disposons.

14

Deere, le copilote, suggéra au commandant McDonald de renoncer à tambouriner à la porte quand son supérieur, devant l’absence de réponse du 3A, entreprit d’exprimer ainsi sa frustration.

— Où voulez-vous qu’il aille ? demanda-t-il. Que peut-il faire ? Sauter dans la cuvette et tirer la chasse ? Il est beaucoup trop gros.

— Mais s’il passe de la… commença McDonald.

Deere — qui, pour sa part, se permettait un usage plus qu’occasionnel de la cocaïne — l’interrompit :

— S’il en passe, c’est un bon paquet. Il ne pourra pas s’en débarrasser comme ça.

— On n’a qu’à couper l’eau, fit le commandant.

— C’est déjà fait, rétorqua le copilote (qui, à l’occasion, se permettait également d’outrepasser ses fonctions). Mais je ne crois pas que ça change grand-chose. On peut dissoudre ce qui va dans les cuves, mais il est impossible de faire que ça n’y soit pas. (Ils étaient agglutinés contre la porte des toilettes — nargués par l’éclat du mot OCCUPÉ dans son petit rectangle — et chuchotaient presque.) Les types de la DEA vont vider la cuvette, prélever un échantillon, l’analyser… et le gars sera coincé.

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