Stephen King - Terres perdues

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Terres perdues: краткое содержание, описание и аннотация

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Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ?
Il existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner. Il leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Il leur parla des longues journées et des courtes nuits qu’il avait vécues dans le désert, des vestiges refroidis des feux de Walter qu’il avait suivis le long de son chemin, et du relais où il était enfin parvenu, sur le point de succomber à la déshydratation.

— Le relais était désert. Je pense qu’il devait être désert depuis l’époque où ce grand ours était flambant neuf. J’y ai passé une nuit avant de reprendre la route. Voici ce qui s’est passé… Mais à présent, je vais vous conter une autre histoire.

— Celle qui n’est pas vraie mais qui devrait l’être ? demanda Susannah.

Roland hocha la tête.

— Dans cette histoire inventée — dans cette fable —, un pistolero nommé Roland a rencontré au relais un jeune garçon nommé Jake. Il venait de votre monde, de votre ville de New York, et d’un quand situé quelque part entre le 1987 d’Eddie et le 1963 d’Odetta Holmes.

Eddie se pencha en avant, l’air excité.

— Est-ce qu’il y a une porte dans cette histoire, Roland ? Une porte où il est écrit LE GARÇON ou quelque chose dans ce genre ?

Roland secoua la tête.

— Le seuil qu’a franchi le garçon était celui de la mort. Il était en route pour l’école lorsqu’un homme — Walter, du moins le croyais-je — l’a poussé sur la chaussée, où il a été écrasé par une automobile. Il a entendu cet homme dire quelque chose comme : « Écartez-vous, laissez-moi passer, je suis prêtre. » Jake a vu cet homme — rien qu’un instant — puis il s’est retrouvé dans mon monde.

Le Pistolero marqua une pause et contempla les flammes.

— Maintenant, oublions une minute l’histoire du garçon qui n’a jamais été là et revenons à ce qui s’est vraiment passé. D’accord ?

Eddie et Susannah échangèrent un regard intrigué, puis Eddie fit un geste de la main pour inviter Roland à poursuivre.

— Le relais était désert, comme je vous l’ai dit. Mais il s’y trouvait néanmoins une pompe en état de marche. Elle était derrière l’étable où on abritait les chevaux des diligences. Je l’ai repérée grâce à mon ouïe, mais je l’aurais quand même localisée si elle n’avait fait aucun bruit. Je sentais l’eau, voyez-vous. Quand on a passé assez de temps dans le désert, quand on est sur le point de mourir de soif, on est capable de telles prouesses. J’ai bu et je me suis endormi. Quand je me suis réveillé, j’ai encore bu. Je voulais reprendre la route sans délai — ce besoin me dévorait comme une fièvre. La médecine que tu m’as rapportée de ton monde — l’ astine — est quelque chose de merveilleux, Eddie, mais il est impossible de guérir de certaines fièvres, et celle-ci était du nombre. Je savais que mon organisme avait besoin de repos, mais j’ai dû mobiliser toutes les ressources de ma volonté pour ne passer qu’une seule nuit au relais. Le matin venu, je me sentais reposé et j’ai repris ma route. Et je n’ai pris que de l’eau dans ce relais. C’est l’élément le plus important de mon histoire.

Susannah prit la parole, adoptant les accents posés et mélodieux d’Odetta Holmes :

— D’accord, c’est ce qui s’est vraiment passé. Tu as rempli tes outres et tu es reparti. Maintenant, raconte-nous le reste de ce qui ne s’est pas passé, Roland.

Le Pistolero posa la mâchoire sur ses genoux, serra les poings et se frotta les yeux — un geste curieusement enfantin. Puis il s’empara de nouveau de la mâchoire, comme pour reprendre courage, et poursuivit :

— J’ai hypnotisé le garçon qui n’était pas là, dit-il. Je l’ai fait à l’aide d’une de mes cartouches. Ça fait des années que je connais ce tour-là, depuis que Marten, le magicien de la cour de mon père, me l’a enseigné. Le garçon était un très bon sujet. Pendant qu’il était en état de transe, il m’a narré les circonstances de sa mort, telles que je viens de vous les exposer. Lorsque j’ai estimé que je n’en apprendrais pas davantage sans le troubler ou lui faire du mal, je lui ai ordonné d’oublier tous les détails de sa mort une fois qu’il se réveillerait.

— C’est pas le genre de souvenir qu’on souhaite chérir, marmonna Eddie.

— En effet, acquiesça Roland. Le garçon est passé directement de sa transe à un sommeil profond. Je me suis endormi à mon tour. Quand nous nous sommes réveillés, je lui ai dit que j’avais l’intention de rattraper l’homme en noir. Il savait de qui je parlais ; Walter avait également fait étape au relais. Jake avait pris peur et était resté caché. Je suis sûr que Walter savait qu’il était là, mais cela l’arrangeait de prétendre le contraire. Il a laissé le garçon sur ma route en guise de piège.

« Je lui ai demandé s’il y avait quelque chose à manger dans les parages. Cela me semblait plus que probable. Le garçon avait l’air en bonne santé et les choses se conservent merveilleusement bien dans le désert. Il avait sur lui un peu de viande séchée et il m’a dit que le relais était pourvu d’une cave. Il ne l’avait pas explorée parce qu’elle lui faisait peur. (Le Pistolero les regarda d’un air sombre.) Il ne se trompait pas. Dans la cave, j’ai trouvé de la nourriture… et j’ai aussi trouvé un Démon qui Parle.

Eddie regarda la mâchoire en écarquillant les yeux. La lueur orange des flammes dansait sur ses anciennes courbes et sur ses dents pointues.

— Un Démon qui Parle ? Tu veux dire ce truc ?

— Non. Oui. Les deux. Écoute et tu comprendras.

Il leur parla des gémissements inhumains qu’il avait entendus monter de la terre dans la cave ; du sable qu’il avait vu couler entre deux des vieux moellons du mur. Il leur dit comment il s’était approché du trou en formation pendant que Jake lui hurlait de remonter.

Il avait ordonné au démon de parler… et le démon s’était exécuté, prenant pour cela la voix d’Allie, la femme au front orné d’une cicatrice, la femme qui tenait le bastringue de Tull. Va lentement, pistolero, passés les monts des Drawers. Prends garde au tahine. Aussi longtemps que tu voyageras avec ce garçon, l’homme en noir voyagera avec ton âme dans sa poche.

— Les monts des Drawers ? demanda Susannah, surprise.

— Oui. (Roland la dévisagea.) Ça veut dire quelque chose pour toi, n’est-ce pas ?

— Oui… et non.

Elle parlait avec une hésitation sensible. Cela venait sûrement de sa répugnance à évoquer des choses qui lui étaient douloureuses, estima Roland. Mais elle souhaitait aussi sans doute ne pas brouiller des cartes qui l’étaient déjà suffisamment. Il admirait son attitude. Il l’admirait, elle.

— Ne parle que de ce dont tu es sûre, dit-il. Ne dis rien de plus.

— D’accord. Les Drawers étaient un endroit que Detta Walker connaissait bien. Un endroit auquel elle pensait. C’est un terme d’argot, un terme qu’elle a appris en écoutant les grands quand ils s’asseyaient sur le perron pour parler du bon vieux temps. Dans leur bouche, les Drawers étaient un endroit pourri ou inutile, ou les deux. Il y avait dans les Drawers — dans l’ idée des Drawers — quelque chose qui attirait Detta. Ne me demande pas ce que c’était ; peut-être l’ai-je su, mais je ne le sais plus. Et je ne veux pas le savoir.

« Detta a volé le plat en porcelaine de Tante Bleue — celui que mes parents lui avaient offert pour son mariage — et l’a emporté aux Drawers — ses Drawers — pour le casser. C’était une fosse emplie d’ordures. Un dépotoir. Plus tard, elle allait parfois lever des garçons dans les bars.

Susannah baissa la tête quelques instants, les lèvres serrées à se les mordre. Puis elle leva les yeux et poursuivit :

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