Stephen King - Terres perdues

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Terres perdues: краткое содержание, описание и аннотация

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Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ?
Il existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner. Il leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Eddie sursauta lorsqu’une main se posa doucement sur son bras. C’était celle de Susannah.

— Allez, dit-elle. Il faut qu’on le fasse parler.

Eddie la porta jusqu’au feu de camp et la posa doucement à droite de Roland. Il s’assit à sa gauche. Roland regarda Susannah, puis Eddie.

— Comme vous me serrez de près, remarqua-t-il. Comme des amants… ou des geôliers.

— Il est temps que tu te confies à nous. (La voix de Susannah était claire et mélodieuse.) Si nous sommes tes compagnons, Roland — et nous sommes apparemment tes compagnons, que ça nous plaise ou non —, il est temps que tu commences à nous traiter comme tels. Dis-nous ce qui ne va pas…

— … et ce que nous pouvons faire pour t’aider, acheva Eddie.

Roland eut un profond soupir.

— Je ne sais pas par où commencer, dit-il. Ça fait si longtemps que je n’ai pas eu de compagnon… ni d’histoire à raconter.

— Commence par l’ours, dit Eddie.

Susannah se pencha en avant pour toucher la mâchoire que Roland tenait dans ses mains. Cet os la terrifiait, mais elle le toucha quand même.

— Et finis avec ça.

— Oui. (Roland leva l’os devant ses yeux et le regarda un long moment avant de le reposer sur ses cuisses.) Il faudra bien parler de ça, n’est-ce pas ? Cet os est au centre de tout.

Mais ce fut d’abord le tour de l’ours.

12

— Voici l’histoire que l’on m’a racontée lorsque j’étais un enfant, dit Roland. Lorsque tout était neuf, les Grands Anciens — ce n’étaient pas des dieux, mais des gens dont le savoir était quasi divin — créèrent douze Gardiens pour surveiller les douze portails qui permettent d’entrer et de sortir du monde. Certains m’ont dit que ces portails étaient des phénomènes naturels, comme les constellations que nous voyons dans le ciel ou comme la crevasse sans fond que nous appelions le Tombeau du Dragon à cause des grands jets de vapeur qui s’en échappaient tous les trente ou quarante jours. Mais d’autres — parmi eux se trouvait le maître queux du château de mon père, un dénommé Hax — prétendaient qu’ils n’avaient rien de naturel, qu’ils avaient été créés par les Grands Anciens eux-mêmes, avant que l’orgueil ne les étrangle comme un garrot et qu’ils ne disparaissent de la surface de la terre. Hax disait que la création des douze portails était le dernier acte des Grands Anciens, une tentative pour racheter les torts qu’ils avaient les uns envers les autres et envers la Terre.

— Des portails, dit Eddie d’une voix songeuse. Des portes, tu veux dire. On en revient de nouveau aux portes. Est-ce que ces portes qui permettent d’entrer et de sortir du monde donnent sur le monde d’où nous venons, Suzie et moi ? Comme celles que nous avons trouvées sur la plage ?

— Je ne sais pas, dit Roland. Pour chaque chose que je sais, il y en a une centaine que j’ignore. Il faudra que vous appreniez à l’accepter. Le monde a changé, disons-nous. Quand il a changé, il est parti comme le ressac, ne laissant derrière lui que des débris… des débris qui ressemblent parfois à une carte.

— Eh bien, essaie de deviner ! s’exclama Eddie.

Au ton de sa voix, le Pistolero comprit qu’Eddie n’avait pas encore renoncé à l’idée de regagner son propre monde — qui était aussi celui de Susannah. Pas tout à fait.

— Laisse-le tranquille, Eddie, dit Susannah. Tu sais bien que cet homme-là ne devine pas.

— Erreur — parfois, cet homme-là devine, dit Roland, les surprenant tous les deux. Quand il ne peut rien faire d’autre, il lui arrive parfois de deviner. La réponse est non. Je pense — je devine — que ces portails ne ressemblent pas aux portes de la plage. Je devine qu’ils ne donnent pas sur un et un quand que nous serions susceptibles de reconnaître. Je pense que les portes de la plage — celles qui donnaient sur le monde d’où vous venez tous les deux — ressemblent davantage au pivot d’une planche à bascule. Savez-vous ce que c’est ?

— Une balançoire ? dit Susannah, agitant la main pour illustrer son propos.

— Oui ! acquiesça Roland d’un air réjoui. Exactement. D’un côté de cette balancelle…

— Balançoire, corrigea Eddie avec un petit sourire.

— Oui. D’un côté, il y a mon ka . De l’autre, celui de l’homme en noir — Walter. Les portes se trouvaient au centre, créées par la tension existant entre deux destinées contraires. Ces portails sont des choses bien plus grandes que Walter, que moi, ou que la petite compagnie que nous formons tous les trois.

— Est-ce que tu veux dire, demanda Susannah d’une voix hésitante, que les portails où se trouvent les Gardiens sont en dehors du ka ? Au-delà du ka ?

— C’est ce que je crois. (Il eut un bref sourire, éclat de faucille à la lueur du feu.) Ce que je devine.

Il resta silencieux quelques instants, puis ramassa un bâton. Il écarta les aiguilles pour dégager un espace de terre et y dessina une figure.

Voici le monde tel quon me la décrit quand jétais enfant Les croix - фото 4

— Voici le monde tel qu’on me l’a décrit quand j’étais enfant. Les croix représentent les portails dressés en cercle le long de sa bordure éternelle. Si on dessine six lignes pour relier les croix diamétralement opposées…

Il leva les yeux Voyezvous lendroit où se croisent les lignes Eddie - фото 5

Il leva les yeux.

— Voyez-vous l’endroit où se croisent les lignes ?

Eddie sentit son échine et ses bras se couvrir de chair de poule. Il avait soudain la bouche sèche.

— Est-ce que c’est ça, Roland ? Est-ce que c’est… ?

Roland hocha la tête. Son long visage ridé était grave.

— Au centre de tout se trouve le Grand Portail, également appelé le Treizième Seuil, celui qui ne règne pas seulement sur ce monde mais sur tous les autres.

Il posa son bâton au centre du cercle.

— C’est là que se trouve la Tour Sombre que j’ai cherchée durant toute ma vie.

13

— Les Grands Anciens ont posté un Gardien près de chaque petit portail, reprit le Pistolero. Durant mon enfance, j’aurais pu désigner chacun d’eux par son nom grâce aux comptines que m’apprenaient ma nourrice et Hax le maître queux… mais mon enfance est bien loin. Il y avait l’Ours, bien sûr, et le Poisson… le Lion… la Chauve-Souris. Et la Tortue — celle-ci était très importante…

Le Pistolero leva les yeux vers le ciel étoilé, le front plissé, perdu dans ses pensées. Puis un sourire étonnamment lumineux se peignit sur ses traits et il récita :

Vois la TORTUE comme elle est ronde !
Sur son dos repose le monde.
Son esprit, quoique lent, est toujours très gentil ;
Il tient chacun de nous dans ses nombreux replis.
Sur son dos se prêtent tous les serments ;
Elle ne peut nous aider mais jamais elle ne ment.
Elle aime la terre, elle aime l’océan,
Et elle m’aime, moi qui ne suis qu’un enfant.

Roland eut un petit rire un peu gêné.

— C’est Hax qui m’a appris cette comptine pendant qu’il touillait une crème qu’il me faisait goûter de temps en temps à la cuillère. Étonnant, comment les souvenirs se fixent dans l’esprit, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, à mesure que j’ai grandi, j’ai fini par penser que les Gardiens n’existaient pas réellement — qu’ils tenaient du symbole plutôt que de la réalité. Apparemment, je me trompais.

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