Stephen King - Terres perdues

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Terres perdues: краткое содержание, описание и аннотация

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Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ?
Il existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner. Il leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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— Des garçons blancs. Et quand ils l’avaient fait monter dans leur voiture garée sur le parking, elle les aguichait puis prenait la fuite… c’étaient aussi les Drawers. Ce petit jeu était dangereux, mais elle était assez jeune, assez vive et assez méchante pour y jouer jusqu’au bout et pour en jouir. Plus tard, à New York, elle partait pour des expéditions de vol à l’étalage… mais vous le savez déjà, tous les deux. Et toujours dans les grands magasins les plus huppés — Macy’s, Gimbel’s, Bloomingdale’s —, et toujours pour y voler de la camelote. Chaque fois qu’elle était d’humeur à partir pour une telle expédition, elle se disait : J’vais aller aux D’awe’s aujou’d’hui. J’vais aller voler de la me’de aux f’omages blancs. J’vais aller voler quèqu’ chose pou’ les g’andes occasions et ensuite je le casse ai en mille mo’ceaux.

Elle marqua une pause, les lèvres tremblantes, les yeux fixés sur le feu. Lorsqu’elle redressa la tête, Roland et Eddie virent des larmes perler à ses paupières.

— Ne vous laissez pas abuser par mes larmes. Je me rappelle avoir fait ces choses et je me rappelle en avoir joui. Si je pleure, c’est sans doute parce que je sais que je m’empresserais de recommencer si les circonstances me le permettaient.

Roland semblait avoir en partie recouvré sa vieille sérénité, son étrange équilibre.

— Il existe un proverbe dans mon pays, Susannah : « Le voleur avisé ne manque jamais de prospérer. »

— Je ne vois pas ce qu’il y a d’avisé à voler de la camelote, répliqua-t-elle sèchement.

— Est-ce que tu t’es jamais fait prendre ?

— Non…

Il écarta les mains comme pour dire : Et voilà.

— Donc, pour Detta Walker, les Drawers étaient un lieu maléfique ? demanda Eddie. C’est bien ça ? Parce que ça ne me paraît pas exactement coller.

— À la fois maléfique et bénéfique. C’était un lieu puissant, un lieu où elle se… réinventait, je suppose qu’on pourrait le formuler ainsi… mais c’était aussi un lieu désolé. Et tout cela n’a rien à voir avec le garçon fantôme de Roland, n’est-ce pas ?

— Peut-être pas, dit Roland. Les Drawers existent aussi dans mon monde, vois-tu. C’est aussi un terme d’argot, et le sens en est très semblable.

— Qu’est-ce que ça voulait dire pour toi et tes amis ? demanda Eddie.

— Le sens variait légèrement en fonction de l’endroit et de la situation. Un dépôt d’ordures. Un bordel ou un boui-boui où l’on joue aux cartes en fumant de l’herbe du diable. Mais le sens le plus communément répandu que je connaisse est aussi le plus simple.

Il les regarda tous les deux.

— Les Drawers sont un lieu de désolation, dit-il. Les Drawers… ce sont les Terres Perdues.

15

Cette fois-ci, ce fut Susannah qui jeta de nouvelles bûches dans le feu. Au sud, la Vieille Mère brillait d’un éclat fixe. Ses études lui avaient appris ce que cela signifiait : ce n’était pas une étoile mais une planète. Vénus ? se demanda-t-elle. Ou bien le système solaire dont fait partie ce monde est-il aussi différent que tout le reste ?

Une sensation d’irréalité — l’impression que tout ce qu’elle vivait n’était qu’un rêve — s’empara de nouveau d’elle.

— Continue, dit-elle. Que s’est-il passé après que la voix t’a averti au sujet des Drawers et du petit garçon ?

— J’ai enfoui une main au fond du trou d’où suintait le sable, comme on m’avait appris à le faire si jamais je venais à me trouver dans une telle situation. J’en ai retiré une mâchoire… mais pas celle-ci. La mâchoire que j’ai extraite du mur de la cave du relais était beaucoup plus grosse ; elle provenait d’un Grand Ancien, cela ne fait presque aucun doute pour moi.

— Qu’est-elle devenue ? demanda doucement Susannah.

— Une nuit, je l’ai donnée au garçon, dit Roland. (Le feu dessinait sur ses joues des éclats orangés et des ombres mouvantes.) C’était pour lui une sorte de protection — un talisman. Plus tard, lorsque j’ai estimé qu’elle avait rempli son rôle, je l’ai jetée.

— À qui donc appartient la mâchoire que tu tiens, Roland ? demanda Eddie.

Roland souleva l’objet en question, le contempla longuement d’un air pensif, puis le laissa choir.

— Plus tard, après que Jake… après sa mort… j’ai rattrapé l’homme que je poursuivais.

— Walter, dit Susannah.

— Oui. Nous avons tenu palabre, lui et moi… une longue palabre. À un moment donné, je me suis endormi, et lorsque je me suis réveillé, Walter était mort. Mort depuis une bonne centaine d’années, et probablement davantage. Il ne restait plus de lui que des os, ce qui n’était que justice puisque nous étions dans un lieu d’os.

— Ouais, ça a dû être une palabre fichtrement longue, dit sobrement Eddie.

Susannah se renfrogna à cette remarque, mais Roland se contenta de sourire.

— Très, très longue, dit-il en contemplant le feu.

— Tu t’es réveillé le matin et tu as atteint la Mer Occidentale le soir, dit Eddie. Et c’est durant la nuit que les homarstruosités sont arrivées, c’est ça ?

Roland hocha de nouveau la tête.

— Oui. Mais avant de quitter l’endroit où Walter et moi avions parlé… ou rêvé… ou fait autre chose… j’ai pris cette mâchoire à son crâne.

Il leva l’os, et la lueur orangée dansa sur les dents.

La mâchoire de Walter, pensa Eddie avec un petit frisson. La mâchoire de l’homme en noir. Rappelle-toi ce détail la prochaine fois que tu penseras que Roland n’est peut-être qu’un type ordinaire, mon vieil Eddie. Il a trimbalé ce truc avec lui pendant tout ce temps comme si c’était un… un trophée de cannibale. Bon Dieu !

— Je me souviens de ce que j’ai pensé en la prenant, dit Roland. Je m’en souviens très bien : c’est le seul souvenir de cette période qui ne se soit pas dédoublé dans mon esprit. J’ai pensé : « J’ai attiré la malchance sur moi en jetant ce que j’avais trouvé en trouvant le garçon. Ceci le remplacera. » Mais à ce moment-là, j’ai entendu le rire de Walter — son gloussement méchant. Et j’ai aussi entendu sa voix.

— Que disait-il ? demanda Susannah.

— « Trop tard, pistolero. » Voilà ce qu’il a dit. « Tu ne connaîtras désormais que la malchance jusqu’à la fin de l’éternité — tel est ton ka. »

16

— D’accord, dit finalement Eddie. Je comprends le paradoxe de base. Ta mémoire est divisée…

— Pas divisée. Dédoublée.

— D’accord ; ça revient quasiment au même, pas vrai ? Eddie attrapa un bâton et traça à son tour un dessin sur le sol :

Il indiqua la ligne de gauche Ceci représente ta mémoire de la période ayant - фото 6

Il indiqua la ligne de gauche.

— Ceci représente ta mémoire de la période ayant précédé ton arrivée au relais — une seule piste.

— Oui.

Il indiqua la ligne de droite.

— Et là, c’est quand tu es arrivé sur l’autre versant des montagnes, dans le lieu d’os… là où Walter t’attendait. Encore une seule piste.

— Oui.

Eddie indiqua le milieu de son dessin, puis l’entoura d’un ovale grossier.

Voici ce que tu dois faire Roland fermer cette piste dédoublée Bâtir une - фото 7

— Voici ce que tu dois faire, Roland — fermer cette piste dédoublée. Bâtir une palissade autour et l’oublier. Parce qu’elle ne veut rien dire, elle ne change rien, elle a disparu, c’est fini…

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