Stephen King - Terres perdues

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Terres perdues: краткое содержание, описание и аннотация

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Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ?
Il existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner. Il leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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— J’ai dit que c’était un robot, intervint Eddie, mais je me suis trompé, moi aussi. Susannah a raison : quand on tire sur un robot, ce n’est pas du sang qui coule mais de l’huile de machine. Je pense que cette créature était ce que l’on appelle un cyborg dans le monde d’où je viens — un être fait à la fois de mécanique et de chair et de sang. Ça me rappelle un film que j’ai vu… on t’a déjà parlé du cinéma, n’est-ce pas ?

Roland hocha la tête en souriant.

— Eh bien, ce film s’appelait Robocop et son héros ressemblait un peu à l’ours que Susannah a tué. Comment savais-tu qu’elle devait viser ce truc au-dessus de sa tête ?

— Grâce aux histoires que me racontait Hax. S’il n’avait tenu qu’à ma nourrice, Eddie, tu serais à présent dans le ventre de l’ours. Est-ce qu’on dit aux enfants de votre monde de mettre un bonnet de pensée quand ils ont un problème à résoudre ?

— Oui, dit Susannah. Tout le temps.

— On le dit ici aussi, et cette expression provient de la légende des Gardiens. Chacun d’eux était muni d’un cerveau supplémentaire au-dessus de sa tête. Un cerveau dans un chapeau. (Il les regarda de ses yeux hantés par l’angoisse et sourit de nouveau.) Ça ne ressemblait pas vraiment à un chapeau, hein ?

— Non, dit Eddie, mais suffisamment pour nous sauver la mise.

— Je pense à présent que je n’ai cessé de chercher un Gardien tout au long de ma quête, reprit Roland. Quand nous aurons trouvé le portail que gardait Shardik — et il nous suffit pour cela de remonter sa piste —, nous aurons enfin une route à suivre. Il nous faudra tourner le dos au portail et marcher droit devant nous, tout simplement. Au centre du cercle… la Tour.

Eddie ouvrit la bouche pour dire : D’accord, parlons un peu de cette Tour. Parlons-en une bonne fois pour toutes — qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que ça veut dire et, surtout, qu’est-ce qui va nous arriver quand on y parviendra ? Mais aucun mot ne sortit de sa bouche et il la referma au bout de quelques instants. Le moment était mal choisi — Roland souffrait beaucoup trop. Et seule l’étincelle ténue de leur feu tenait la nuit à distance.

— Nous arrivons à présent à l’autre problème, dit Roland avec lassitude. J’ai enfin trouvé ma route — après toutes ces années, j’ai enfin trouvé ma route —, mais il semble également que je sois en train de perdre la raison. Je la sens s’effriter sous mes pieds, comme un quai de béton rongé par l’eau de pluie. C’est le châtiment qui m’est infligé parce que j’ai laissé mourir un garçon qui n’a jamais existé. Et c’est aussi le ka.

— Qui est ce garçon, Roland ? demanda Susannah.

Roland se tourna vers Eddie.

— Ne le sais-tu pas, toi ?

Eddie secoua la tête.

— Mais j’ai parlé de lui, reprit Roland. Il hantait mes délires lorsque l’infection m’a conduit aux portes de la mort. (La voix du Pistolero monta soudain d’une octave et son imitation d’Eddie était si bonne que Susannah se sentit envahie par une vague de terreur superstitieuse.) « Si tu n’arrêtes pas de me casser les oreilles avec ce foutu gamin, Roland, je vais te bâillonner avec ta chemise ! J’en ai marre d’entendre parler de ce gosse ! » Tu ne te rappelles pas avoir dit ça, Eddie ?

Eddie réfléchit durant quelques instants. Roland avait parlé d’un millier de choses lorsqu’ils avaient erré sur la plage entre la porte où était écrit LE PRISONNIER et celle où était écrit LA DAME D’OMBRES, et il avait apparemment mentionné un millier de noms lors de son délire — Alain, Cort, Jamie de Curry, Cuthbert (celui-ci revenant plus fréquemment que les autres), Hax, Martin (ou Marten, comme l’oiseau), Walter, Susan, même un type au patronyme improbable de Zoltan. Eddie avait fini par se lasser d’entendre parler de tous ces gens qu’il n’avait jamais rencontrés (et qu’il n’avait aucune envie de connaître), mais il avait ses propres problèmes à ce moment-là, bien sûr, parmi lesquels le manque d’héroïne et un décalage horaire d’amplitude cosmique. Et, en toute honnêteté, il pensait que Roland s’était également lassé d’entendre les Contes de Fées déglingués qu’il lui racontait — la très édifiante histoire de son frère Henry auprès duquel il avait connu les plaisirs de l’adolescence et ceux de la drogue.

Mais il ne se rappelait pas avoir menacé Roland de le bâillonner avec sa propre chemise s’il n’arrêtait pas de parler d’un quelconque gamin.

— Ça ne te dit rien ? demanda Roland. Rien du tout ?

Est-ce qu’il n’y avait pas quelque chose ? Une vague impression de déjà-vu comme celle qu’il avait éprouvée en voyant la fronde cachée dans la bosse de la souche ? Eddie essaya de la cerner, mais elle avait disparu. Il décida qu’elle n’avait jamais existé ; il souhaitait la trouver parce que Roland avait mal, voilà tout.

— Non, dit-il. Désolé.

— Mais je t’ai parlé de lui. (La voix de Roland était posée, mais on y percevait une nuance d’inquiétude.) Le garçon s’appelait Jake. Je l’ai sacrifié — je l’ai tué — afin de pouvoir rattraper Walter et le faire parler. Je l’ai tué sous les montagnes.

Cette fois-ci, Eddie avait quelque chose à lui répondre :

— C’est peut-être ce qui s’est passé, mais ce n’est pas ce que tu m’as raconté. Tu m’as dit que tu étais tout seul quand tu es descendu sous la montagne, à bord d’une sorte de draisine. Tu n’as pas arrêté de me parler de ça quand on était sur la plage, Roland. Tu étais terrifié de te retrouver tout seul dans ces tunnels.

— Je m’en souviens. Mais je me rappelle aussi t’avoir parlé du garçon et de la façon dont il est tombé dans l’abîme. Et c’est la distance séparant ces deux souvenirs qui est en train de me déchirer l’esprit.

— Je ne comprends rien à tout cela, dit Susannah d’une voix soucieuse.

— Je pense que je commence tout juste à comprendre, dit Roland.

Il alla jeter quelques bûches dans le feu, faisant jaillir un essaim d’étincelles rouges vers le ciel nocturne, puis revint s’asseoir entre ses deux compagnons.

— Je vais vous raconter une histoire vraie, puis je vous raconterai une histoire qui ne l’est pas mais qui devrait l’être.

« J’avais acheté une mule à Pricetown, et elle était encore fraîche lorsque j’ai atteint Tull, la dernière ville avant le désert…

14

Le Pistolero entreprit donc de leur raconter le plus récent chapitre de sa longue histoire. Eddie en avait déjà entendu des fragments épars, mais il l’écouta avec autant de fascination que Susannah, pour laquelle il était complètement inédit. Il leur parla du bar dans un coin duquel se déroulait une interminable partie de cartes, il leur parla de Sheb, le pianiste, d’Allie, la femme à la cicatrice sur le front… et de Nort, le mangeur d’herbe du diable, qui était mort et que l’homme en noir avait ramené à un semblant de vie, dans l’ombre. Il leur parla de Sylvia Pittston, ce parangon du fanatisme religieux, et de l’ultime massacre apocalyptique au cours duquel lui-même, Roland le Pistolero, avait tué tous les hommes, toutes les femmes et tous les enfants de la ville.

— Sacré nom de Dieu ! murmura Eddie d’une voix tremblante. Je comprends pourquoi tu étais presque à court de munitions.

— Tais-toi ! dit sèchement Susannah. Laisse-le finir !

Roland reprit le cours de son récit, aussi impassible que lorsqu’il avait traversé le désert après avoir laissé derrière lui la hutte du dernier frontalier, un jeune homme dont l’abondante chevelure rousse descendait presque jusqu’à la taille. Il leur raconta la mort de sa mule. Il leur précisa même que Zoltan, le corbeau du frontalier, lui avait dévoré les yeux.

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