Stephen King - Les Loups de la Calla

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Roland et ses amis pistoleros, désormais indéfectiblement liés, continuent de cheminer le long du Sentier du Rayon. C’est là que des émissaires de la vallée de La Calla — un prêtre défroqué au passé mouvementé, trois fermiers et un robot géant — viennent les trouver et leur demandent assistance : les Loups de Tonnefoudre, des créatures monstrueuses qui arrachent les enfants à leurs familles pour les renvoyer décérébrés, déciment la communauté. Les pistoleros sauront-ils voir que, s’ils épousent la cause de La Calla, ils pourraient bien se rapprocher plus qu’ils ne le croient de leur but ultime, la Tour Sombre et ses mystères ?
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Le garçon qui venait de les dépasser s’appelait John Chambers, c’était lui, seulement dans cette version, il avait l’air doux et innocent, et douloureusement jeune. Comment as-tu survécu ? demanda-t-il à son propre dos qui s’éloignait. Comment as-tu survécu à la tension mentale, au fait d’être devenu fou, d’avoir fugué de la maison, et à cette horrible baraque de Brooklyn ? Et surtout, comment as-tu survécu au gardien de la porte ? Tu dois être plus fort que tu en as l’air.

Eddie dut y regarder à deux fois, et son expression était tellement comique que Jake éclata de rire malgré sa surprise. Ça lui rappelait ces BD humoristiques dans lesquelles un personnage essaie de regarder dans deux directions à la fois. Il baissa les yeux et vit la même expression sur la tête d’Ote. Ce qui ne fit que rendre les choses encore plus poilantes.

Putain, qu’est-ce qui se passe ?

— Ralenti, fit Jake, et il éclata de rire encore plus fort.

Il trouva qu’il avait un rire de maboul à la con, mais il s’en fichait. Il se sentait maboul.

— C’est comme quand on observait Roland dans le Grand Hall, à Gilead, seulement là on est à New York, et on est le 31 mai 1977 ! C’est le jour où j’ai filé à l’anglaise de Piper ! On se la repasse au ralenti, mec !

— Filé à… ? commença Eddie, mais Jake ne lui laissa pas l’occasion de finir.

Une autre idée venait de le frapper. Sauf que frapper était loin d’être assez fort. Il fut littéralement enterré, comme un homme qui se retrouve sur la plage au moment où un raz-de-marée déboule. Son visage se mit à rayonner d’un tel éclat qu’Eddie recula d’un pas.

— La rose, souffla-t-il.

Il se sentait une faiblesse dans le diaphragme, qui lui interdit de parler plus fort, et il avait la gorge aussi sèche qu’une tempête de sable.

— Eddie, la rose !

— Eh bien, quoi ?

— C’est le jour où je la vois !

D’une main tremblante, il toucha l’avant-bras d’Eddie.

— Je vais à la librairie… puis sur le terrain vague. Il me semble qu’il y avait un traiteur…

Eddie acquiesça ; il commença à avoir l’air très excité, lui aussi.

— Chez Tom et Gerry, Charcuterie fine et artistique, au coin de la 2 eet de la 46 e…

— Le traiteur a disparu, mais la rose est toujours là ! Ce moi qui descend la rue va la voir, et nous aussi, on peut la voir !

À ses mots, les yeux d’Eddie s’enflammèrent.

— Faut y aller, alors. Putain, on doit pas te perdre. Le perdre. On se comprend, quoi.

— Pas de panique, répondit Jake. Je sais où il va.

2

Le Jake devant eux — le Jake de New York, le Jake du printemps 1977 — marchait lentement, en regardant partout, clairement en train de sécher les cours. Le Jake de l’Entre-Deux-Mondes se rappelait très précisément ce que ressentait ce garçon : le brusque soulagement quand les voix qui se battaient à l’intérieur de sa tête

(Je suis mort !)

(Non je suis pas mort !)

avaient fini par arrêter leurs chamailleries. C’était près de la palissade en bois, avec les deux hommes d’affaires qui jouaient au morpion avec un stylo Mark Cross. Et puis il y avait eu le soulagement d’avoir quitté Piper et cette super-composition de dingue en anglais, dans la classe de M meAvery. Le devoir de fin d’année comptait pour 25 % de la moyenne du semestre, et là-dessus M meAvery avait été très claire, et Jake avait fait du charabia. Le fait qu’elle lui ait récemment rendu un A+ n’y changeait rien, tout ce que ça montrait, c’est que c’était le monde entier qui foirait, qui tournait au dix-neuf.

Se sentir libéré de tout ça — même pour un court moment — avait été super. Tu m’étonnes qu’il séchait les cours.

Sauf qu’il y avait quelque chose qui clochait , se dit Jake — le Jake qui suivait sa propre personne. Quelque chose…

Il regarda autour de lui, mais il ne réussit pas à savoir quoi. La fin mai, le soleil chaud de l’été, plein de promeneurs et de gens faisant leurs emplettes sur la 2 eAvenue, des tas de taxis, de temps à autre une longue limousine noire ; rien de mal à ça.

Sauf que si.

Tout allait mal.

3

Eddie sentit le gamin le tirer par la manche.

— Cherchez l’intrus ? demanda Jake.

Eddie balaya la scène du regard. En dépit de ses propres problèmes d’adaptation (ce retour complexe dans un New York qui se situait clairement quelques années avant son quand à lui), il comprenait ce que Jake voulait dire. Quelque chose clochait bel et bien.

Il baissa les yeux vers le trottoir, subitement convaincu qu’il n’y verrait pas son ombre. Ils avaient perdu leur ombre comme ces gosses dans l’une de leurs histoires… l’un des dix-neuf contes de fées… ou c’était peut-être quelque chose de plus récent, comme, Le Lion, la sorcière et l’armoire, ou Peter Pan ? Est-ce que l’un de ceux-là pourrait s’intituler Le Dix-Neuf moderne ?

Peu importait, de toute façon, parce que leurs ombres étaient bien là.

C’est pas normal, se dit Eddie. On ne devrait pas voir son ombre quand il fait aussi sombre.

Idiot, comme réflexion. Il ne faisait pas sombre. C’était le matin, bon sang, un beau matin de mai, avec son soleil qui chatouille les chromes des voitures qui passent et les vitrines des boutiques de la 2 eAvenue, et ça brille tellement qu’on doit plisser les yeux. Pourtant, Eddie avait l’impression qu’il faisait noir, comme si tout ça n’était qu’une façade fragile, comme la toile de fond d’un décor de théâtre. « Au lever du jour, dans la forêt d’Arden. » Ou un château au Danemark. Ou bien la cuisine chez Willy Loman. Dans le cas présent, le décor, c’est la 2 eAvenue, dans le centre de New York.

Oui, comme ça. Sauf que derrière ce décor-là, on ne trouverait pas d’arrière-boutiques et d’ateliers, rien que les ténèbres, à perte de vue. Un vaste univers mort où la Tour de Roland est déjà tombée.

Je vous en prie, faites que je me trompe, pensa Eddie. Faites que ce ne soit qu’une question de choc culturel, ou un bon vieux coup de panique.

Mais il n’y croyait pas lui-même.

— Comment on est arrivé ici ? demanda-t-il à Jake. Il n’y avait pas de porte…

Sa phrase se perdit, puis il demanda, avec une pointe d’espoir :

— Peut-être que c’est vraiment un rêve ?

— Non, répondit Jake. Ça ressemble plutôt à la fois où on a voyagé dans le Cristal du Magicien. Sauf que cette fois, il n’y a pas de boule.

Une idée le frappa.

— Mais tu as entendu la musique ? Le carillon ? Juste avant d’atterrir ici ?

Eddie fit oui de la tête.

— Impossible de s’en détacher. J’en ai eu les larmes aux yeux.

— Voilà, exactement pareil pour moi.

Ote reniflait une bouche d’incendie. Eddie et Jake ralentirent, pour laisser le petit gars lever la patte et ajouter sa marque à ce qui était sans l’ombre d’un doute un tableau de chasse bien garni. Devant eux, cet autre Jake — le Gamin de Soixante-dix-sept — marchait toujours lentement, regardant tout bouche bée. Pour Eddie, on aurait dit un touriste du Michigan. Il se mettait même sur la pointe des pieds pour essayer d’apercevoir le sommet des immeubles, et Eddie pensa que si le Conseil Régional du Cynisme de New York vous surprenait à faire ça, il vous confisquait votre carte Bloomingdale. Il ne s’en plaignait pas, pour tout dire : le gamin était plus facile à suivre.

Et au moment où il se faisait cette réflexion, le Gamin de Soixante-dix-sept disparut.

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