Stephen King - La clé des vents

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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Nous te tenons, pensai-je. Tu ne le sais pas encore, sai garou, mais nous te tenons.

— Je peux me réveiller maintenant, m’sieur ? Je veux me réveiller.

— Il y a autre chose ?

— La tache blanche ? sembla-t-il s’interroger.

— Quelle tache blanche ?

Il secoua lentement la tête et je décidai de ne pas insister. Il en avait assez fait.

— Laisse-toi guider par le son de ma voix. En venant vers moi, défais-toi de tout ce qui s’est passé cette nuit, parce que c’est fini et bien fini. Viens, Bill. Viens ici.

— Je viens.

Ses yeux roulèrent derrière ses paupières.

— Tu es en sécurité. Tout ce qui est arrivé au ranch, c’est du passé. Pas vrai ?

— Oui…

— Où sommes-nous ?

— Sur la route de Debaria. Nous allons en ville. Je n’y étais allé qu’une fois. Mon pa m’avait acheté des bonbons.

— Je t’en achèterai, moi aussi, car tu t’es bien conduit, Jeune Bill du Jefferson. À présent, ouvre les yeux.

Il s’exécuta, mais resta un instant sans me voir. Puis son regard s’éclaircit et il m’adressa un sourire hésitant.

— Je me suis endormi.

— En effet. Et je crois qu’on devrait reprendre la route avant que le vent ne devienne trop fort. Tu y arriveras, Bill ?

— Si fait, dit-il, et il ajouta en se levant : J’ai rêvé de bonbons.

Les deux adjoints minables se trouvaient au bureau du shérif lors de notre arrivée, et l’un d’eux — un gros type coiffé d’un grand chapeau noir avec un ridicule ruban en peau de serpent — prenait ses aises sur le fauteuil de Peavy. En voyant mes revolvers, il se leva en hâte.

— C’est vous, le pistolero, hein ? lança-t-il. Heureuse rencontre, on vous le dit tous les deux. Où est votre équipier ?

J’escortai le Jeune Bill vers les cellules sans prendre la peine de répondre. Le garçon observa ce qui l’entourait avec un intérêt dénué de toute crainte. Sam le salé, l’ivrogne, avait vidé les lieux, mais son fumet était resté.

— Qu’est-ce que vous faites, jeune sai ? demanda le second adjoint derrière moi.

— Mon travail, répondis-je. Retournez au bureau et rapportez-moi le trousseau de clés. Et plus vite que ça, s’il vous plaît.

Comme les petites cellules étaient dépourvues de matelas, je conduisis le Jeune Bill dans la cellule de dégrisement où Jamie et moi avions passé la nuit précédente. Tandis que je mettais les deux paillasses l’une sur l’autre pour lui aménager une couche confortable — vu ce qu’il avait enduré, il avait droit à certains égards, estimais-je —, il examina la carte dessinée à la craie sur le mur.

— Qu’est-ce que c’est, sai ?

— Ne t’occupe pas de cela. Maintenant, écoute-moi. Je vais t’enfermer ici, mais tu n’as aucune raison d’avoir peur, car tu n’as rien fait de mal. C’est pour assurer ta sécurité. J’ai une course à faire et, quand j’en aurai fini, je reviendrai auprès de toi.

— Pour nous enfermer tous les deux. Il faut nous enfermer tous les deux. Au cas où il reviendrait.

— Tu t’en souviens maintenant ?

— Un peu, dit-il en baissant les yeux. Ce n’était pas un homme… puis c’est devenu un homme. Il a tué mon pa. (Il se plaqua les poings sur les yeux.) Mon pauvre pa.

L’adjoint au chapeau noir revint avec les clés demandées. L’autre le suivait de près. Tous deux fixaient le garçon bouche bée, comme si c’était une chèvre à deux têtes dans un cirque.

Je pris le trousseau.

— Bien. Maintenant, retournez au bureau.

— Il me semble que vous poussez un peu, jeune homme, dit Chapeau-Noir, et son acolyte — un avorton au menton fuyant — opina du chef.

— Allez-vous-en. Ce garçon a besoin de repos.

Ils me fixèrent quelques instants puis s’en furent. C’était la bonne chose à faire. La seule chose, même. Je n’étais pas d’humeur aimable.

Le garçon garda les poings sur les yeux jusqu’à ce qu’on cesse d’entendre claquer leurs bottes, puis il les baissa.

— Vous allez l’attraper, sai ?

— Oui.

— Et vous allez le tuer ?

— Est-ce que tu veux que je le tue ?

Il réfléchit d’un air grave puis acquiesça.

— Si fait. Pour ce qu’il a fait à mon pa, et à sai Jefferson, et à tous les autres. Même Elrod.

Je refermai la porte, trouvai la bonne clé et la fis tourner dans la serrure. Puis je passai le trousseau à mon poignet, car il ne rentrait pas dans ma poche.

— Je vais te faire une promesse, Jeune Bill. Sur le nom de mon père. Je ne l’abattrai pas, mais tu le verras pendre, et je te donnerai moi-même le quignon de pain que tu répandras sous ses pieds inertes.

En me voyant revenir, les deux adjoints me jetèrent un regard méfiant et un rien haineux. Ça ne me fit ni chaud ni froid. J’accrochai le trousseau à côté du jing-jang et déclarai :

— Je reviens dans une heure, peut-être un peu moins. En attendant, que personne n’entre dans la prison. Pas même vous deux.

— Il le prend de haut pour un blanc-bec, dit le type au menton fuyant.

— Veillez à ne pas me désobéir, repris-je. Ce ne serait pas sage. Compris ?

Chapeau-Noir hocha la tête.

— Mais le shérif entendra parler de votre attitude.

— Débrouillez-vous donc pour avoir une bouche en état de marche quand il reviendra, lançai-je en sortant.

Le vent soufflait de plus en plus fort et projetait entre les bâtiments des nuages de poussière brune et corrosive. J’avais la grand-rue de Debaria pour moi tout seul, exception faite de quelques chevaux qui se tenaient la croupe au vent et la tête basse. Comme je ne tenais pas à abandonner le mien à ce triste sort — pas plus que Millie, la mule du garçon —, je les menai à l’écurie située au bout de la rue. Le palefrenier fut ravi de prendre soin d’eux, notamment lorsque je lui tendis une demi-barrette d’or prélevée sur mes réserves.

Non, dit-il en réponse à ma première question, du plus loin qu’il s’en souvienne, il n’y avait jamais eu de bijoutier à Debaria. Mais il répondit à la seconde par l’affirmative et me désigna la forge de l’autre côté de la rue. Le maréchal-ferrant était planté sur le seuil, son tablier en cuir fourré d’outils claquant au vent. Je me dirigeai vers lui et il porta le poing à son front.

— Aïle.

Je lui rendis son salut et lui expliquai ce qu’il me fallait — Vannay m’avait dit que ce serait peut-être nécessaire. Il m’écouta attentivement puis prit la balle que je lui tendais. C’était celle-là même qui m’avait servi à envoulter le Jeune Bill. Le maréchal-ferrant la soupesa.

— Combien de grains de poudre contient-elle, vous le savez ?

Bien sûr que je le savais.

— Cinquante-sept.

— Tant que ça ? Par les dieux ! C’est un prodige que le canon de votre revolver n’explose pas quand vous appuyez sur la gâchette !

Les cartouches de mon père — celles dont j’userais peut-être un jour — contenaient soixante-seize grains, mais je me gardai de le lui dire. Sans doute ne m’aurait-il pas cru.

— Pouvez-vous faire ce que je vous demande, sai ?

— Je le pense. (Il réfléchit quelques secondes puis ajouta :) Si fait. Mais pas aujourd’hui. J’ai beaucoup de travail et je n’aime pas allumer ma forge par grand vent. Une braise qui s’envole, et toute la ville risque de prendre feu. La dernière fois qu’on a eu des pompiers ici, mon pa n’était qu’un mioche.

J’attrapai ma bourse et en sortis deux barrettes d’or. Puis, réflexion faite, j’en ajoutai une troisième. Le maréchal-ferrant les contempla avec des yeux émerveillés. Cela représentait ce qu’il gagnait en deux ans.

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