Stephen King - La clé des vents

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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— Oui. Il ne t’arrivera rien tant que tu entendras ma voix, car nous sommes ensemble. Je te protégerai. Tu as compris cela ?

— Oui.

— Ton pa t’a dit d’aller dormir à la belle étoile, pas vrai ?

— Oui. La nuit s’annonçait chaude.

— Mais ce n’était pas vraiment pour cela, hein ?

— Non. C’était à cause d’Elrod. Une fois, il a attrapé le chat par la queue, il l’a fait tourner et il l’a jeté dehors, et le chat n’est jamais revenu. Parfois, c’est moi qu’il attrape par les bottes, et il chante Le garçon qui aimait Jenny . Mon pa ne peut pas l’en empêcher parce que Elrod est plus costaud que lui. Et il a un couteau planqué dans sa botte. Il n’hésite pas à le sortir. Mais il n’a pas pu poignarder le monstre, hein ? (Ses mains jointes tressaillirent.) Elrod est mort et je suis content. Je suis triste pour tous les autres… et pour mon pa, je ne sais pas ce que je vais faire sans mon pa… mais je suis content pour Elrod. Il ne me taquinera plus jamais. Il ne me fera plus jamais peur. Oui, je l’ai vu.

Ainsi, il en savait bien plus que ce qu’il se rappelait en état d’éveil.

— Te voilà dans la pâture maintenant.

— Dans la pâture.

— Enveloppé dans ta couverture, sous ton ombrelle.

— Mon ombrette .

— Sous ton ombrette. Tu es encore éveillé, tu contemples les étoiles, le Vieil Astre et la Vieille Mère…

— Non, non, je dors. Mais les cris me réveillent. Les cris venant du dortoir. Et les bruits de lutte. De fracas. Et quelque chose qui rugit .

— Que fais-tu, Bill ?

— Je redescends. J’ai peur, mais mon pa… mon pa est là-bas. Je regarde par la fenêtre du fond. C’est du papier paraffiné, mais j’arrive à voir au travers. Et j’aurais pas dû. Parce que ce que je vois, c’est… c’est… Je peux me réveiller, m’sieur ?

— Pas encore. Je suis avec toi, rappelle-toi.

— Vous avez dégainé vos revolvers, m’sieur ? demanda-t-il en frissonnant.

— Je le dois. Pour te protéger. Que vois-tu ?

— Du sang. Et une bête.

— Quel genre de bête, tu peux me le dire ?

— Un ours. Il est si grand que sa tête cogne le plafond. Il s’avance au milieu du dortoir… entre les couchettes, il marche sur ses pattes de derrière… et il attrape les hommes… il attrape les hommes et il les déchire en mille morceaux avec ses longues griffes. (Des larmes coulèrent de ses yeux clos pour rouler sur ses joues.) Le dernier qu’il a tué, c’est Elrod. Il a couru vers la porte du fond… celle qui donne sur la réserve à bois… et quand il a compris que la bête l’aurait rejoint avant qu’il ait le temps de sortir, il s’est retourné pour l’affronter. Il avait sorti son couteau. Il a voulu la frapper…

Lentement, comme s’il était sous l’eau, le petit garçon leva sa main droite. Puis il serra le poing. Et l’abattit.

— L’ours lui a saisi le bras pour le lui arracher. Elrod a hurlé. Ça m’a rappelé un cheval que j’ai vu un jour, quand il a marché dans une taupinière et s’est cassé la patte. La chose… elle a frappé Elrod avec son propre bras. Le sang jaillissait de partout. Il y avait des lambeaux de peau qui fouettaient l’air. Elrod a heurté la porte et glissé contre le battant. Mais l’ours l’a attrapé pour le mordre à la gorge et j’ai entendu un bruit … il lui a arraché la tête d’un coup de dent. Je veux me réveiller maintenant. S’il vous plaît.

— Bientôt. Qu’as-tu fait ensuite ?

— Je suis parti en courant. Je voulais me réfugier dans la grande maison, mais sai Jefferson, il… il…

— Qu’a-t-il fait ?

— Il m’a tiré dessus ! Mais je crois qu’il l’a pas fait exprès. Il m’a aperçu du coin de l’œil et… et j’ai senti la balle passer en sifflant. Wishhh ! Elle a failli me descendre. Alors je me suis enfui vers le corral. Je suis passé entre les poteaux. Et c’est alors que j’ai entendu deux coups de feu. Puis encore des hurlements. Je ne me suis pas retourné, mais je savais que c’était sai Jefferson qui hurlait.

Cela, nous l’avions déduit des traces laissées sur le terrain : la chose était sortie du dortoir à toute allure, elle s’était emparée du pistolet et en avait tordu les canons, puis elle avait étripé le rancher et l’avait jeté dans le dortoir, où il avait rejoint ses proddies . Sa première balle avait sauvé la vie du Jeune Bill. Si le rancher n’avait pas tiré, le gamin se serait réfugié dans la maison, où il aurait été massacré avec le reste de la famille Jefferson.

— Ensuite, tu vas dans la vieille sellerie, là où nous t’avons retrouvé.

— Si fait. Je vais me cacher sous les pièces de harnais. Mais je l’entends… il arrive.

Il était repassé au présent et sa voix se faisait traînante. Son discours s’entrecoupait de sanglots. Je savais que je le faisais souffrir, car il est toujours pénible d’évoquer d’horribles souvenirs, mais j’ai quand même insisté. Je le devais, car ce qui s’était passé dans cette sellerie désaffectée était d’une importance capitale, et le Jeune Bill en avait été le seul témoin. Par deux fois il tenta de raconter son histoire au passé. Cela signifiait qu’il cherchait à sortir de sa transe, aussi l’entraînai-je plus profond. Et il finit par tout me dire.

La terreur qu’il éprouvait lorsque approcha la chose grondante et pantelante. La façon dont ces bruits virèrent aux feulements rauques. Quand elle poussa un nouveau rugissement, avoua le Jeune Bill, il mouilla sa culotte. Impossible de se retenir. Il attendit que le félin entre dans la sellerie, sachant qu’il reniflerait aussitôt sa présence, sauf que ce n’est pas ce qui se produisit. Il y eut un silence… un long silence… puis de nouveaux cris.

— D’abord, c’est le félin qui crie, puis c’est un être humain. On dirait une femme, tellement sa voix est haut perchée, puis ça devient peu à peu une voix d’homme. Il n’arrête pas de crier, encore et encore. Ça me donne envie de crier, moi aussi. J’ai bien cru…

— « Je crois bien. » N’oublie pas, Bill, que ça se passe en ce moment même. Sauf que je suis là pour te protéger. J’ai dégainé mes armes.

— Je crois bien que ma tête va éclater. Puis ça cesse… et la bête entre.

— Elle marche vers l’autre porte, n’est-ce pas ?

Il secoua la tête.

— Elle ne marche pas. Elle se traîne. Elle titube. Comme si elle était blessée. Elle passe tout près de moi. Il passe tout près de moi. C’est un homme maintenant. Il manque tomber, mais se rattrape à la porte d’un box et se redresse. Puis il continue. On dirait que ça va un peu mieux.

— Il a repris des forces ?

— Oui.

— Tu vois son visage ?

Je connaissais déjà la réponse à cette question.

— Non, seulement ses pieds. La lune s’est levée et je les vois comme en plein jour.

Certes, mais on ne pourrait sûrement pas identifier le garou grâce à ses pieds. Je me préparais à faire sortir le garçon de sa transe lorsqu’il reprit :

— Il a un anneau autour de la cheville.

Je me penchai vers lui, comme s’il pouvait me voir… et s’il était suffisamment plongé dans sa transe, peut-être y arrivait-il, même les yeux clos.

— Quel genre d’anneau ? Un anneau métallique, comme des fers ?

— Je ne sais pas ce que c’est.

— Comme un mors de bride, par exemple ?

— Non, non. Elrod a le même sur le bras, sauf que c’est une femme nue et qu’on la voit à peine.

— Un tatouage, tu veux dire ?

Le petit garçon sourit.

— Oui, c’est ça. Mais celui-ci, c’est pas une image, rien qu’un anneau bleu autour de sa cheville. Un anneau bleu dans sa peau.

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