Stephen King - La clé des vents

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King - La clé des vents» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2012, ISBN: 2012, Издательство: Éditions J'ai Lu, Жанр: Фэнтези, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La clé des vents: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La clé des vents»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

La clé des vents — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La clé des vents», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Tu n’es pas sûr que le Jeune Bill l’ait bien vu, Roland. Et même si c’est le cas, peut-être n’a-t-il pas aperçu son visage. Il était planqué sous les pièces de harnais, pour l’amour de ton père.

— C’est vrai, mais le garou ne le sait pas. Tout ce qu’il sait, c’est que Bill a pu le voir, car il avait repris forme humaine avant de quitter le ranch.

Je me remis en marche et Jamie me suivit.

— C’est là qu’intervient Vikka. Il s’éloignera de toi et des autres et confiera à quelqu’un — de préférence à quelqu’un de son âge — que le survivant n’est autre que le fils du cuisinier. Bill Streeter, pour le nommer.

— Il vient tout juste de perdre son père et tu veux te servir de lui comme appât ?

— Ça n’ira sans doute pas jusque-là. Si notre garou a vent de cette histoire, peut-être tentera-t-il de s’enfuir. Alors, tu en auras le cœur net. Et si le garou n’est pas un salé, alors il ne courra aucun danger. Car nous sommes peut-être dans l’erreur, tu sais.

— Et si le garou décide de tenter le tout pour le tout ?

— Conduis tous les suspects à la prison. Le garçon se trouvera dans une cellule — une cellule fermée à clé — et tu les feras défiler devant lui. Je dirai au Jeune Bill de ne pas piper mot tant qu’il ne les aura pas tous vus. Tu as raison, peut-être sera-t-il incapable de reconnaître le coupable, même si je l’aide à se rappeler un peu ce qui s’est passé cette nuit. Mais notre homme n’en saura rien.

— C’est risqué. Surtout pour le gamin.

— Les risques sont limités. Il fera jour et le garou aura forme humaine. Et puis, Jamie… ajoutai-je en lui empoignant le bras, je serai dans la cellule, moi aussi. S’il veut s’en prendre au gamin, ce salaud devra d’abord me passer sur le corps.

Contrairement à Jamie, Peavy trouva mon plan excellent. Cela ne me surprit guère. Cette ville était son domaine, après tout. Et qu’était le Jeune Bill à ses yeux ? Le fils d’un cuistot mort, rien de plus. Un pion qu’il était prêt à sacrifier.

Une fois l’expédition partie, je réveillai le petit garçon pour lui dire que nous allions à Debaria. Il obéit sans poser de questions, encore étourdi et bouleversé. De temps à autre, il se frottait les yeux avec les doigts. Comme nous nous dirigions vers le corral, il me demanda si j’étais bien sûr que son pa était mort. Je lui répondis par l’affirmative. Il poussa un profond soupir, baissa la tête et se figea, les mains sur les genoux. Je lui accordai quelques instants, puis lui demandai s’il souhaitait que je lui selle un cheval.

— Si je peux prendre Millie, je la sellerai moi-même. C’est moi qui la nourris et c’est mon amie. On dit que les mules sont bêtes, mais elle est sacrément futée.

— Voyons si tu y arrives sans recevoir un coup de sabot. En fait, il se débrouillait très bien. Une fois en selle, il annonça :

— Je crois bien que je suis prêt.

Il tenta même de me sourire. C’était pénible à voir. Je m’en voulais d’avoir ourdi mon plan, mais il me suffit de me rappeler le visage mutilé de sœur Fortuna pour reprendre conscience des enjeux.

— Le vent ne va pas l’affoler ? demandai-je en désignant la petite mule.

Les pieds du Jeune Bill touchaient presque le sol. Dans un an ou deux, il serait trop grand pour la monter, mais dans un an ou deux, il serait sans doute très loin de Debaria, intégré dans l’armée des vagabonds qui arpentaient ce monde en perdition. Millie ne serait plus pour lui qu’un souvenir.

— Non, pas elle, dit-il. Elle est aussi solide qu’un dromadaire.

— Si fait, mais qu’est-ce qu’un dromadaire ?

— Je sais pas. C’est ce que dit mon père. Je lui ai demandé, et il ne savait pas non plus.

— Allez, en route. Plus vite on arrivera en ville, plus vite on pourra se mettre à l’abri.

Mais j’avais prévu une étape sur notre trajet. Je voulais montrer quelque chose au garçon pendant qu’on était entre nous.

À peu près à mi-chemin entre le ranch et Debaria, je repérai une cabane de berger abandonnée et suggérai que nous nous y abritions quelque temps pour manger un morceau. Bill Streeter accepta sans rechigner. Il venait certes de perdre son pa et tous ses proches, mais c’était un enfant en pleine croissance et il n’avait rien avalé depuis la veille au soir.

Nous avons attaché nos montures à l’abri du vent et nous sommes assis dans la cabane, adossés à l’un de ses murs. J’avais dans mes sacoches des tranches de bœuf séché. La viande était salée, mais ma gourde était pleine. Le garçonnet a dévoré une demi-douzaine de tranches à belles dents, accompagnant chaque bouchée d’une gorgée d’eau.

Une vive bourrasque secoua notre refuge. Millie se mit à braire puis se tut aussitôt.

— Le simoun soufflera avant la nuit, dit le Jeune Bill. Vous allez voir ce que vous allez voir.

— J’aime le bruit du vent. Cela me rappelle une histoire que me lisait ma mère quand j’étais tout petit. La Clé des Vents, ça s’appelait. Tu la connais ?

Le Jeune Bill fit non de la tête.

— Vous êtes vraiment un pistolero, m’sieur ? Vous dites vrai ?

— Oui.

— Je peux tenir un de vos revolvers une minute ?

— Jamais de la vie, mais tu peux regarder ceci si tu le veux. Je pris une balle dans ma cartouchière et je la lui tendis.

Il l’examina attentivement, de la pointe à la base.

— Par les dieux, mais c’est lourd ! Et c’est long ! Je parie que quand vous tirez sur quelqu’un avec ça, il ne se relève pas.

— En effet. Une cartouche, c’est dangereux. Mais c’est aussi plutôt joli. Tu veux que je te fasse un tour avec celle-ci ?

— Oui.

Je repris la balle et la fis passer d’une phalange à l’autre, tandis que mes doigts ondulaient comme des vagues. Le Jeune Bill écarquilla les yeux.

— Comment vous arrivez à faire ça ?

— Comme tout le reste. Avec de l’entraînement.

— Vous voulez me montrer comment on s’y prend ?

— Regarde attentivement et tu comprendras tout seul. Elle est là et… elle n’y est plus.

Je fis disparaître la cartouche et pensai à Susan Delgado, comme toujours lorsque j’exécutais ce tour, je suppose.

— Et la revoilà.

La balle dansait, vite puis lentement… puis à nouveau vite.

— Suis-la des yeux, Bill, et tâche de voir comment je l’escamote. Ne la quitte pas des yeux. (Ma voix se fit murmure sourd.) Regarde… regarde… regarde. Tu ne t’endors pas ?

— Si, un peu. (Ses paupières tombèrent lentement, puis se relevèrent.) Je n’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière.

— Ah bon ? Regarde-la. Regarde-la bien. Vois comme elle disparaît et… la revoilà soudain.

La balle allait et venait. Le vent soufflait, aussi lénifiant pour moi que ma voix l’était pour lui.

— Dors si tu en as envie, Bill. Écoute le vent et dors. Mais écoute quand même ma voix.

— Je vous entends, pistolero.

Ses yeux se fermèrent à nouveau, mais ne se rouvrirent pas. Ses mains reposaient, molles, sur ses cuisses.

— Je vous entends très bien.

— Tu vois toujours la balle, n’est-ce pas ? Même les yeux clos.

— Oui… mais elle est plus grosse. Elle brille comme l’or.

— Tu dis vrai ?

— Oui…

— Descends plus profond, Bill, mais entends ma voix.

— J’entends.

— Je veux que tu reviennes à la nuit dernière. Avec ton esprit, tes yeux et tes oreilles. Tu veux bien ?

Un pli barra son front.

— Non, je veux pas.

— Tu n’as rien à craindre. Ce qui est arrivé n’arrivera plus, et puis je suis près de toi.

— Vous êtes près de moi. Et vous êtes armé.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La clé des vents»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La clé des vents» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La clé des vents»

Обсуждение, отзывы о книге «La clé des vents» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x