Stephen King - La clé des vents

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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— Quel rapport avec le tatouage bleu ?

— Oh ! fit Strother en sursautant. Tous ceux qui sont allés au pénitencier de Beelie en ont un comme ça. Je sais plus si ça faisait partie du châtiment ou si c’était pour les repérer au cas où ils se seraient évadés pendant leurs travaux forcés. Mais le pénitencier a fermé il y a dix ans. C’est pour ça que les écumeurs ont pu ravager la ville, vous savez — parce que la milice était partie et que le pénitencier était fermé. Maintenant, c’est à nous de nous débrouiller avec cette racaille. (Il me toisa avec impudence.) On peut pas dire que Gilead nous aide beaucoup ces temps-ci. Non. Peut-être que John Farson serait mieux disposé à notre égard, et certains seraient même prêts à palabrer avec lui.

Sans doute lut-il quelque chose dans mon regard, car il se redressa sur son siège et ajouta :

— Pas moi, bien sûr. Jamais. Je crois en la loi et en la Lignée d’Eld.

— Comme nous tous, renchérit Pickens en acquiesçant.

— À votre avis, est-ce qu’il y a beaucoup d’anciens forçats parmi les salés ? demandai-je.

— Oh ! doit bien y en avoir quelques-uns, répondit Strother après un temps de réflexion. Pas plus de quatre sur dix, je dirais.

Par la suite, je devais apprendre à contrôler mes réactions, mais rappelez-vous que j’étais très jeune, et ma consternation devait être évidente. Cela le fit sourire. Il ne se douta sûrement pas de ce à quoi il échappa. J’avais vécu deux journées fort pénibles et je me faisais beaucoup de souci pour le garçon.

— Qui donc irait extraire du sel dans un trou pour un salaire de misère ? lâcha Strother. Des citoyens modèles ?

Apparemment, le Jeune Bill allait voir défiler pas mal de salés. Restait à espérer que celui qui nous intéressait ignorait qu’il n’avait vu de lui que son tatouage.

Lorsque je regagnai la cellule, le Jeune Bill était étendu sur sa couche et je le crus endormi, mais il se redressa en entendant claquer mes bottes. Il avait les yeux rougis, les joues mouillées. Il ne dormait pas, il pleurait. J’entrai, m’assis à ses côtés et lui passai un bras autour des épaules. Cela n’était pas naturel pour moi — si je sais en théorie ce que sont le réconfort et la compassion, je n’ai jamais été doué pour les mettre en pratique. Mais je savais ce que ça signifiait de perdre un de ses parents. Le Jeune Bill et le Jeune Roland avaient au moins cela en commun.

— Tu as fini tes bonbons ? demandai-je.

— J’en veux plus, dit-il en soupirant.

Le vent soufflait assez fort pour faire trembler le bâtiment, mais il se calma un peu.

— Je déteste ce bruit, dit-il — et je souris en me rappelant la réaction de Jamie DeCurry. Et je déteste être enfermé ici. Comme si j’avais fait quelque chose de mal.

— Tu n’as rien fait de mal.

— D’accord, mais j’ai l’impression d’être ici depuis toujours. J’étouffe. Et si les autres ne rentrent pas avant la nuit, je vais y rester plus longtemps. Pas vrai ?

— Je te tiendrai compagnie. Si les adjoints peuvent nous prêter des cartes, on jouera au Valet Fantôme.

— C’est pour les bébés, dit-il d’un air morose.

— Alors, au Surveille-Moi, ou au poker si tu veux. Tu sais y jouer ? Il fit non de la tête puis s’essuya les joues. Les larmes coulaient à nouveau.

— Je vais t’apprendre. On misera des allumettes.

— Je préférerais que vous me racontiez l’histoire dont vous m’avez parlé dans la cabane. Je me rappelle plus son titre.

La Clé des Vents . Mais c’est une longue histoire, Bill.

— On a le temps, non ?

Je ne pouvais pas prétendre le contraire.

— Et c’est une histoire qui fait un peu peur. Ce n’était pas important quand ma mère me l’a racontée — j’étais bien au chaud dans mon lit, et elle était tout près de moi —, mais vu ce qui t’est arrivé…

— C’est pas grave. Les histoires, ça vous emmène ailleurs. Les bonnes histoires, plutôt. C’est une bonne histoire ?

— Oui. Du moins, je l’ai toujours pensé.

— Alors, racontez-la. (Il eut un pauvre sourire.) Et je vous donnerai deux des trois torsades que je n’ai pas mangées.

— Ces bonbons sont pour toi, mais peut-être que je vais me rouler une cigarette.

Ce que je fis, tout en réfléchissant à la meilleure façon de me lancer.

— Connais-tu des histoires qui commencent ainsi : « Il était une fois, bien avant que ne naisse le grand-père de ton grand-père » ?

— Elles commencent toutes ainsi. Enfin, celles que me racontait mon pa. Avant qu’il dise que j’étais trop vieux pour les histoires.

— On n’est jamais trop vieux pour les histoires, Bill. L’homme et le garçon, la femme et la fille, on n’est jamais trop vieux. Nous vivons pour les histoires.

— Vous dites vrai ?

— Oui.

J’attrapai mon tabac et mon papier. J’étais fort lent, car en ce temps-là je venais tout juste d’apprendre à rouler les cigarettes. Lorsque j’eus obtenu un spécimen convenable — avec l’embout en pointe —, je craquai une allumette sur le mur. Bill s’assit en tailleur sur sa couche. Il attrapa une torsade, la roula entre ses doigts en imitant mes gestes puis la cala dans sa joue.

Je commençai lentement, avec quelque maladresse, car l’art du conteur ne me venait pas naturellement en ce temps-là… ce n’est que plus tard que j’appris à le maîtriser. Bien obligé. Tous les pistoleros y sont tenus. Et, à mesure que j’avançais, je m’exprimais avec plus d’aisance. Parce que j’entendais la voix de ma mère dans ma tête. Elle parlait par mes lèvres : rythme, cadence, pauses.

Je vis le garçon entrer dans l’histoire et cela me combla — c’était comme si je l’envoultais une nouvelle fois, mais de façon plus noble. Plus honnête. Et le plus beau, c’est que j’entendais la voix de ma mère. C’était comme si elle était de nouveau avec moi, tout au fond de moi. Ça faisait mal, bien sûr, mais c’est le plus souvent vrai des bonnes choses, ainsi que je l’ai appris. On a peine à le croire, mais — comme disaient jadis les vieillards —, le monde est penché et il a une fin.

— Il était une fois, bien avant que ne naisse le grand-père de ton grand-père, à la lisière d’une terre sauvage et inexplorée qu’on appelait la Forêt sans Fin, un petit garçon nommé Tim qui vivait avec sa mère, Nell, et son père, le Grand Ross. Pendant un temps, ils vécurent heureux, bien qu’ils n’aient pas beaucoup d’argent…

LA CLÉ DES VENTS

Il était une fois, bien avant que ne naisse le grand-père de ton grand-père, à la lisière d’une terre sauvage et inexplorée qu’on appelait la Forêt sans Fin, un petit garçon nommé Tim qui vivait avec sa mère, Nell, et son père, le Grand Ross. Pendant un temps, ils vécurent heureux, bien qu’ils n’aient pas beaucoup d’argent.

— Je n’ai que quatre choses à te léguer, disait le Grand Ross à son fils, mais cela suffit bien. Peux-tu me les réciter, mon garçon ?

Tim le lui avait répété maintes et maintes fois, mais il ne s’en lassait jamais.

— Ta hache, ta pièce porte-bonheur, ton lopin de terre et ta place en ce monde, qui est aussi bonne que celle d’un roi ou d’un pistolero. (Il marquait une pause et ajoutait :) Et aussi ma mama. Ça fait cinq.

Le Grand Ross s’esclaffait et se penchait sur son fils pour lui baiser le front, car c’était à la fin du jour qu’il récitait ce catéchisme. Derrière eux, sur le seuil, Nell attendait de l’embrasser à son tour.

— Si fait, disait le Grand Ross, nous ne devons jamais oublier mama, car sans elle, nous n’aurions rien.

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