Stephen King - La clé des vents

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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De retour dans le bureau, je demandai :

— J’aimerais vous poser quelques questions, shérif. Premièrement : nous ouvrirez-vous votre cœur comme nous vous ouvrons le nôtre ? Deuxièmement…

— Deuxièmement : vais-je vous considérer pour ce que vous êtes et accepter ce que vous faites ? Troisièmement : est-ce que je vous demande assistance et secours ? Le shérif Peavy vous répond : ouair, ouair et ouair. Maintenant, pour l’amour de Dieu, mettez-vous à cogiter, garçons, car ça fait quinze jours que ce monstre s’est pointé à Sérénité, et il n’a pas eu droit à un repas complet. Il ne tardera pas à ressortir de son trou.

— Il ne rôde que la nuit, dit Jamie. Vous en êtes bien sûr ?

— Oui.

— Est-ce que la lune a un effet sur lui ? demandai-je. D’après le conseiller de mon père — qui est aussi un de nos instructeurs —, certaines vieilles légendes affirment…

— Je connais ces légendes, sai , mais elles se trompent. Du moins en ce qui concerne cette créature. Il lui est arrivé de frapper pendant la pleine lune — lorsqu’elle est apparue à Sérénité, parée d’écailles comme un alligator des Longs Marais de Sel, c’était la Lune du Colporteur —, et quand elle a attaqué Timbersmith, c’était à la nouvelle lune. J’aurais bien aimé vous répondre par l’affirmative, mais je ne le puis. Et ce que j’aimerais, c’est boucler cette affaire avant de ramasser les tripes d’une autre victime ou de cueillir la tête d’un autre gamin sur un poteau. On vous a envoyés ici pour nous aider et j’espère bien que vous en êtes capables… mais permettez-moi d’en douter.

Lorsque je demandai à Peavy s’il y avait un hôtel ou une pension convenable à Debaria, il se mit à glousser.

— La dernière pension en activité, c’était celle de la Veuve Brailley. Il y a deux ans, un garçon d’écurie ivre a tenté de la violer dans ses propres toilettes, pendant qu’elle faisait ses besoins. Mais elle n’était pas née de la dernière pluie. Elle avait repéré son manège et planqué un poignard sous son tablier. Elle lui a tranché la gorge, et sans sourciller. Bodean-la-Corde, qui faisait office de juge de paix avant de partir élever des chevaux dans le Croissant, n’a mis que cinq minutes à conclure qu’elle avait agi en état de légitime défense, mais cette brave dame avait décidé qu’elle en avait soupé de Debaria, et elle est retournée à Gilead où elle doit encore se trouver. Deux jours après son départ, un crétin de poivrot a incendié sa pension. L’hôtel, lui, est toujours debout, l’Hôtel Bellevue. La vue est tout sauf belle, jeunes gens, et les lits grouillent de punaises aussi grosses qu’un œil de crapaud. Si je devais y dormir, je mettrais d’abord l’armure d’Arthur Eld.

C’est ainsi que nous avons passé notre première nuit à Debaria dans la grande cellule de dégrisement, sous la carte que Peavy avait dessinée à la craie. Comme il avait relâché Sam le salé, nous avions la prison pour nous. Au-dehors soufflait un vent violent, venu de l’ouest et du désert alcalin. En l’entendant gémir dans la charpente, je repensai à une histoire que me racontait ma mère quand j’étais tout petit — l’histoire de Tim Bravecœur, de son méchant beau-père et du coup de givre que Tim avait dû affronter dans la Grande Forêt, au nord de La Nouvelle Canaan, un lieu inexploré que l’on appelait aussi la Forêt sans Fin. Penser à ce petit garçon tout seul dans les bois me glaçait toujours le cœur, mais penser à son courage me le réchauffait aussitôt. Les histoires qu’on écoute durant l’enfance, on s’en souvient toute sa vie.

Après qu’une bourrasque particulièrement forte — et le vent soufflant sur Debaria était chaud, rien à voir avec un coup de givre — eut frappé le mur de la prison et projeté de la poussière alcaline à travers les grilles, Jamie prit la parole. Il était rare qu’il entame une conversation.

— Je déteste ce bruit, Roland. Il va m’empêcher de dormir cette nuit.

Moi, je l’adorais ; le bruit du vent m’a toujours évoqué les lieux lointains et les temps anciens. Quoique, je le confesse, j’aurais pu me passer de la poussière.

— Comment allons-nous capturer cette créature, Jamie ? J’espère que tu as une idée, parce que je sèche.

— Nous devons interroger les mineurs. C’est par là qu’il faut commencer. L’un d’eux a peut-être vu un de ses camarades regagner discrètement sa couche encore maculé de sang. Et tout nu par-dessus le marché. Car il ne peut pas rentrer habillé, à moins de s’être dévêtu avant d’aller rôder.

Voilà qui m’a rendu espoir. Si notre homme avait conscience de ses actes, peut-être ôtait-il ses vêtements en sentant venir la crise, pour les planquer et les récupérer ensuite, une fois accompli son forfait. Mais s’il ne savait rien…

C’était un tout petit fil que je tenais là, mais parfois — si l’on veille à ne pas le casser —, en tirant sur un petit fil on peut défaire tout un vêtement.

— Bonne nuit, Roland.

— Bonne nuit, Jamie.

Je fermai les yeux et pensai à ma mère. J’ai souvent pensé à elle cette année-là, mais, pour une fois, je ne la revis pas à l’article de la mort, mais telle qu’elle était lors de mon enfance, lorsqu’elle s’asseyait près de mon lit dans la chambre aux vitraux et me faisait la lecture.

— Regarde, Roland, disait-elle, voilà que les bafou-bafouilleux s’assoient en rang et reniflent l’air. Ils savent , n’est-ce pas ?

— Oui, disais-je, ils savent, les bafouilleux.

— Et que savent-ils ? demandait la femme que je tuerais un jour. Que savent-ils, chéri de mon cœur ?

— Ils savent que le coup de givre approche.

Mes paupières s’alourdissaient et, quelques minutes plus tard, la musique de sa voix m’apportait le sommeil.

Tout comme celle du vent violent en cette nuit.

L’aube poignait à peine lorsqu’un horrible bruit me réveilla : BRUNG ! BRUNG ! BRUNNNNG !

Allongé sur sa paillasse, les jambes écartées, Jamie ronflait paisiblement. Je pris l’un de mes revolvers, sortis de la cellule et me dirigeai vers la source du vacarme. C’était le jing-jang dont le shérif Peavy était si fier. Il n’était pas là pour y répondre ; il avait regagné son domicile et son bureau était désert.

Torse nu, l’arme au poing et vêtu de mon seul caleçon — il faisait sacrément chaud dans la cellule —, je décrochai l’écouteur fixé au mur, le portai à mon oreille et m’approchai du microphone.

— Oui ? Allô ?

Qui est là, bon sang ?

La personne qui appelait hurlait tant que j’en eus mal au crâne. Il y avait des jing-jangs à Gilead, près d’une centaine encore en état de marche, mais aucun où le son fût aussi clair. J’écartai l’écouteur en grimaçant, mais la voix de l’autre demeurait audible.

Allô ? Allô ? Les dieux maudissent cette saloperie ! ALLÔ ?

— Je vous entends, dis-je. Parlez-moi fort, au nom de votre père.

— Qui êtes-vous ?

Le volume avait baissé d’un cran, assez pour que je rapproche l’écouteur. Mais pas question de le coller à mon oreille ; je n’allais pas refaire la même erreur.

— Un adjoint, répondis-je.

Jamie DeCurry et moi étions bien plus que cela, mais mieux valait éviter les complications. Surtout quand on a affaire à un homme pris de panique avec qui l’on parle au jing-jang.

— Où est le shérif Peavy ?

— Chez lui, avec sa femme. Il n’est même pas cinq heures du matin, je crois bien. Dites-moi qui vous êtes, où vous vous trouvez et ce qui s’est passé.

— C’est Canfield du Jefferson. Je…

— Du Jefferson ?

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