Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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La Mort leva la faux d’un geste menaçant, fracassa au passage un sablier près de son épaule…

… À Bès Pélargic, le bourreau en chef de l’empereur s’écroula en arrière dans sa propre cuve d’acide…

… et asséna un autre coup que Morty esquiva par pur hasard. Mais de justesse. Il sentait une douleur cuisante dans ses muscles et la grisaille engourdissante des toxines de fatigue dans son cerveau, deux handicaps dont son maître n’avait pas à se soucier.

La Mort s’en aperçut.

« ABANDONNE, dit-il. JE ME MONTRERAI PEUT-ÊTRE CLÉMENT. »

Pour illustrer ses dires, il porta un coup de taille que Morty intercepta en catastrophe du tranchant de son épée. La lame de faux rebondit en l’air, fit voler un sablier en milliers d’éclats…

… Le duc de Sto Hélit s’étreignit le cœur, eut l’impression de recevoir un coup de poignard glacé, hurla sans un bruit et culbuta de son cheval…

Morty recula jusqu’à ce qu’il sente la rudesse d’un pilier de pierre sur son cou. Le sablier de la Mort aux ampoules désespérément vides se trouvait à quelques centimètres de sa tête.

Ladite Mort ne lui prêtait guère attention. L’air pensif, il regardait par terre les tessons de la vie du duc.

Morty poussa un hurlement et donna un violent coup d’épée en l’air, sous les maigres applaudissements du public qui n’espérait que ça depuis un moment. Même Albert battit de ses mains ridées.

Mais au lieu du tintement de verre auquel s’attendait le jeune homme… il n’y eut rien.

Il se retourna et essaya encore. La lame passa à travers le sablier sans le briser.

Le changement dans la texture de l’air ambiant lui fit ramener l’épée à temps pour dévier un fauchage vicieux de haut en bas. La Mort s’écarta d’un bond pour esquiver la riposte de Morty, une riposte lente et molle.

« C’EST LA FIN, PETIT.

— Morty », fit l’apprenti. Il leva les yeux.

« Morty », répéta-t-il, et il remonta l’épée en un grand coup qui trancha le manche de la faux en deux. La colère montait en lui. S’il devait mourir, au moins ce serait sous son vrai nom.

« Morty, espèce de salaud ! » brailla-t-il avant de se propulser droit sur le crâne ricanant, dans le vrombissement de son épée qui exécutait une danse compliquée de lumière bleue. La Mort recula en titubant ; il riait, se courbait sous la pluie de coups furieux qui continuaient de débiter le manche de la faux en morceaux.

Morty tournait autour de lui, taillait, allongeait une botte, tristement conscient, même à travers les brumes rouges de la rage, que la Mort suivait chacun de ses déplacements, la lame de faux orpheline tenue à la main comme une épée. Il n’y avait pas d’ouverture, et sa colère finirait par retomber. Tu ne le battras jamais, se dit-il. Le mieux qu’on puisse faire, c’est le tenir un moment à distance. Et c’est sans doute préférable de perdre que de gagner. Qui a envie de l’éternité, d’ailleurs ?

À travers le rideau de sa fatigue, il vit la Mort se déplier de toute la longueur de ses os et faire décrire à sa faux un mouvement circulaire lent et indolent, comme si elle fendait de la mélasse.

« Père ! » cria Ysabell.

La Mort tourna la tête.

L’esprit de Morty se réjouissait peut-être à la perspective de la vie à venir, mais son corps, qui devait se dire qu’il avait beaucoup à perdre dans l’affaire, émit des objections. Il abattit l’épée à bout de bras en un coup imparable qui éjecta la lame de la main de son adversaire, lequel se retrouva immobilisé contre le pilier le plus proche.

Dans le silence soudain, Morty se rendit compte qu’il n’entendait plus un petit bruit à la limite de l’audible qui le gênait depuis dix minutes. Il lança un regard rapide en coin.

Son sable tirait à sa fin.

« FRAPPE. »

Morty leva l’épée et plongea les yeux dans les deux flammes bleues.

Il rabaissa son arme.

« Non. »

La Mort décocha un violent coup de pied à hauteur d’aine, à une vitesse qui fit même tressaillir Coupefin.

Sans un cri, Morty se plia en boule et roula sur le sol. À travers ses larmes, il vit s’approcher la Mort, la lame de faux dans une main et le sablier de son apprenti dans l’autre. Il vit Kéli et Ysabell écartées dédaigneusement alors qu’elles faisaient le geste de s’accrocher à la robe. Il vit Coupefin écoper d’un coup de coude dans les côtes et son chandelier tomber avec fracas sur le carrelage.

La Mort se dressa au-dessus de lui. La pointe de la lame plana un instant devant ses yeux, puis s’éleva très vite.

« Tu as raison. Il n’y a pas de justice. Rien que toi. »

La Mort hésita et baissa lentement la faux. Il se retourna et posa un regard interrogateur sur le visage d’Ysabell. Elle tremblait de colère.

« CE QUI VEUT DIRE ? »

Elle lui rendit un regard noir, après quoi sa main vola en arrière, vira, fusa en avant et frappa dans un bruit de cornet à dés.

Un bruit beaucoup moins sonore que le silence qui s’ensuivit.

Kéli ferma les yeux. Coupefin se détourna et se couvrit la tête des bras.

La Mort porta une main à son crâne, tout doucement.

La poitrine d’Ysabell montait et descendait, un spectacle qui aurait dû faire abandonner la magie à Coupefin pour le restant de ses jours.

D’une voix encore plus caverneuse que d’habitude, la Mort finit par demander : « POURQUOI ?

— Tu as dit que tripatouiller le destin d’un individu risquait de détruire le monde entier, fit Ysabell.

— OUI ?

— Tu es intervenu dans le sien. Et dans le mien. » Elle pointa un doigt tremblant vers les bris de verre par terre. « Et dans ceux-là aussi.

— ET ALORS ?

— Qu’est-ce qu’ils vont réclamer les dieux, pour ça ?

— À MOI ?

— Oui ! »

La Mort parut surpris. « LES DIEUX NE PEUVENT RIEN ME RÉCLAMER, À MOI. MÊME LES DIEUX FINISSENT PAR ME RENDRE DES COMPTES.

— M’a pas l’air très équitable, hein ? Les dieux ne se soucient donc pas de justice ni de miséricorde ? » fit sèchement Ysabell. Sans qu’on la remarque vraiment, elle avait ramassé l’épée.

La Mort eut un grand sourire. « J’APPLAUDIS À TES EFFORTS, dit-il, MAIS ÇA NE SERT À RIEN. ÉCARTE-TOI.

— Non.

— IL FAUT QUE TU COMPRENNES : MÊME L’AMOUR N’EST PAS UNE PROTECTION CONTRE MOI. JE REGRETTE. »

Ysabell leva l’épée.

« Toi, tu regrettes ?

— ÉCARTE-TOI, JE TE DIS.

— Non. Tu es rancunier, c’est tout. Ce n’est pas juste ! »

La Mort baissa un instant le crâne, puis le releva, les yeux flamboyants.

« TU FERAS CE QU’ON TE DIT.

— Non.

— TU RENDS LES CHOSES DIFFICILES.

— Tant mieux. »

Les doigts de la Mort battirent une charge impatiente sur la lame de la faux, comme une souris qui aurait dansé des claquettes sur une boîte de conserve. Il avait l’air de réfléchir. Il regarda Ysabell debout au-dessus de Morty, puis il se retourna et regarda les autres qui se blottissaient contre un rayonnage.

« NON, dit-il enfin. NON. ON NE ME DONNE PAS D’ORDRES, À MOI. ON NE ME FORCE PAS. JE FERAI UNIQUEMENT CE QUE JE SAIS ÊTRE JUSTE. »

Il fit un geste de la main, et l’épée s’arracha en vrombissant de la prise d’Ysabell. Il exécuta un autre mouvement compliqué, et ce fut la fille qui se retrouva saisie et plaquée sans rudesse mais avec fermeté contre le pilier voisin.

Morty vit la Faucheuse noire revenir vers lui, sa lame brandie en arrière avant de porter le coup de grâce. La Mort se planta devant le jeune homme.

« TU NE SAIS PAS À QUEL POINT ÇA ME NAVRE », dit-il.

Morty se redressa sur les coudes.

« Peut-être que si. »

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