Terry Pratchett - Trois sœurcières

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Rois, nains, bandits, démons, héritiers du trône, bouffons, trolls, usurpateurs, fantômes, tous sont au rendez-vous. Shakespeare n’en aurait pas rêvé autant. Ou peut-être que si ? Mais l’avantage du roman par rapport au théâtre, c’est que l’on peut s’autoriser beaucoup, beaucoup plus de personnages. Et même le ravitaillement en vol d’un balai de sorcière !

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— F-faut les avoir de son c-côté, dit Cabelan. Et après elles donnent un c-coup de main.

— Peut-être qu’on aurait dû lui dire d’attendre, le temps qu’on tombe sur une rivière », fit amèrement Hwel.

Ils trouvèrent l’embranchement. Le chemin conduisait dans une forêt entrecroisée d’autant de voies d’accès qu’une gare de triage, le genre de forêt où votre nuque vous assure que les arbres se retournent pour vous regarder passer, où le ciel vous paraît très haut et très loin. Malgré la chaleur de la journée, une obscurité humide, impénétrable planait entre les troncs qui se pressaient au bord de la piste comme s’ils cherchaient à l’effacer complètement.

Bientôt, ils étaient à nouveau perdus, et ils convinrent que se perdre dans un lieu où l’on n’arrive pas à se repérer, c’est pire que se perdre à découvert.

« Elle aurait pu donner des consignes plus précises, dit Hwel.

— Comme demander à la vieille suivante, fit Tomjan. Regardez là-bas. »

Il se leva sur son siège.

« Holà, vieille… bonne… » hasarda-t-il.

Magrat repoussa son châle.

« Rien qu’une humble ramasseuse de bois », fit-elle d’un ton brusque. Pour preuve, elle brandit une brindille. Attendre plusieurs heures sans personne que des arbres à qui parler n’avait pas adouci son humeur.

Cabelan donna un coup de coude à Tomjan qui hocha la tête et se fendit d’un sourire cauteleux.

« Accepteriez-vous de partager notre déjeuner, vieille… bonne fe… mademoiselle ? fit-il. Ce n’est que du porc salé, j’en ai peur.

— La viande, c’est très mauvais pour le système digestif. Si vous pouviez voir à l’intérieur de votre côlon, vous seriez horrifié.

— Je veux bien le croire, marmonna Hwel.

— Est-ce que vous savez qu’un adulte mâle transporte en permanence jusqu’à deux kilos et demi de viande rouge non digérée dans ses intestins ? renchérit Magrat dont les lectures militantes en matière de nutrition avaient déjà poussé des familles entières à se cacher dans la cave jusqu’à son départ. Alors que les pignons et les graines de tournesol…

— Il n’y aurait pas des rivières dans le coin qu’on pourrait vous aider à traverser, des fois ? demanda désespérément Tomjan.

— Dites donc pas de bêtises. J’suis qu’une humble ramasseuse de bois, mes seigneurs, je récupère quelques brindilles et des fois j’indique à des voyageurs égarés la route de Lancre.

— Ah, fit Hwel, je savais bien qu’on y arriverait.

— Vous bifurquez à gauche plus loin et vous prenez à droite au gros rocher fendu, vous pouvez pas le manquer.

— Parfait, grogna Hwel. Bon, on ne va pas vous retarder. Vous avez sûrement beaucoup de bois à ramasser, tout ça. »

Il siffla et les mules reprirent leur cheminement pendant qu’il grommelait tout seul.

Quand une heure plus tard le chemin déboucha dans un paysage de rochers gros comme des maisons, Hwel reposa doucement les rênes et croisa les bras. Tomjan le regarda les yeux écarquillés.

« À quoi tu joues ? demanda-t-il.

— J’attends, répondit le nain, sinistre.

— Il va bientôt faire noir.

— On n’va pas rester longtemps. »

Nounou Ogg finit par capituler et sortit de derrière son rocher.

« C’est du porc salé, vu ? lança sèchement le nain. Que ça vous plaise ou non, okay ? Maintenant… c’est par où, Lancre ?

— Tout droit, à gauche au ravin, puis suivez le sentier jusqu’à un pont, vous pouvez pas l’manquer », s’empressa de répondre Nounou.

Hwel saisit les rênes. « Vous avez oublié le coup des seigneurs.

— Merde. Pardon. Mes seigneurs.

— Et vous êtes une humble ramasseuse de bois, j’imagine.

— Dans l’mille, mon gars, fit joyeusement Nounou. J’commence juste, à vrai dire. »

Tomjan donna un coup de coude au nain.

« Tu as oublié, pour la rivière », dit-il. Hwel lui lança un regard noir.

« Oh, oui, marmonna-t-il, est-ce que vous pouvez attendre ici le temps qu’on trouve une rivière ?

— Pour vous aider à traverser », expliqua prudemment Tomjan.

Nounou lui adressa un sourire radieux. « Y a un pont excellent, fit-elle. Mais si vous m’emmenez, j’dis pas non. Poussez-vous. »

Au grand déplaisir de Hwel, Nounou Ogg releva ses jupes, se hissa comme elle put sur le banc, s’inséra entre Tomjan et le nain puis se tortilla comme un couteau à huîtres jusqu’à ce qu’elle occupe la moitié du siège.

« Vous avez parlé de porc salé, dit-elle. Y aurait pas de la moutarde, des fois ?

— Non, répondit Hwel avec humeur.

— J’supporte pas le porc salé sans condiments, poursuivit Nounou sur le ton de la conversation. Mais j’en prendrai bien quand même. » Sans un mot, Cabelan lui tendit le panier qui contenait le repas de la troupe. La sorcière souleva le couvercle et jugea en connaisseuse.

« Vot’fromage, là, il date un peu, dit-elle. Faudrait se dépêcher de l’manger. Y a quoi dans la bouteille en cuir ?

— De la bière, fit Tomjan une fraction de seconde avant que Hwel ait la présence d’esprit de répondre : de l’eau.

— Manque de corps, ce truc-là », dit en fin de compte Nounou. Elle farfouilla dans sa poche de tablier et ramena sa blague à tabac.

« Vous auriez pas du feu ? »

Deux acteurs exhibèrent des bottes d’allumettes. Nounou hocha la tête et rempocha sa blague.

« Bon, fit-elle. Vous auriez pas du tabac ? »

* * *

Une demi-heure plus tard, les chariots traversaient bruyamment le pont de Lancre, les champs de quelques fermes isolées et les forêts qui formaient la majeure partie du royaume. « C’est ça ? fit Tomjan.

— Enfin, pas tout, répondit Nounou qui s’attendait à davantage d’enthousiasme. Y en a encore beaucoup derrière les montagnes, là-bas. Mais ça, c’est la partie plate.

— Vous appelez ça plat ?

— À peu près plat, concéda Nounou. Mais l’air est sain. C’est le palais, là-haut, d’où on a des vues imprenables sur le paysage tout autour.

— Vous voulez dire les forêts.

— Ça va vous plaire, fit Nounou, encourageante.

— C’est un peu petit. »

Nounou réfléchit. Elle avait passé presque toute sa vie dans le périmètre de Lancre. Le royaume lui avait toujours paru de la bonne dimension.

« C’est coquet, rectifia-t-elle. Bien pratique pour aller partout.

— Partout où ? »

Nounou céda. « Partout pas loin », répondit-elle.

Hwel ne disait rien. L’air était effectivement sain, il dévalait les pentes ingravissables des montagnes du Bélier comme une solution pour sinus, teinté de la térébenthine des forêts en altitude. Ils franchirent une porte pour entrer dans ce que les habitants devaient appeler une ville ; le cosmopolite qu’il était désormais se dit que, plus bas dans les plaines, on aurait pris ça pour un espace dégagé.

« Il y a une auberge », fit Tomjan, pas très sûr.

Hwel suivit son regard.

« Oui, dit-il enfin. Oui, sans doute.

— Quand est-ce qu’on va jouer la pièce ?

— Je n’en sais rien. Je crois qu’on va envoyer annoncer au château qu’on est là. » Hwel se gratta le menton. « Le fou a dit que le roi ou je ne sais qui voudrait lire le texte. »

Tomjan fit des yeux le tour de la ville de Lancre. Elle avait plutôt l’air paisible. Pas du genre à flanquer les acteurs dehors à la tombée de la nuit. Elle avait besoin de population.

« C’est la capitale du royaume, dit Nounou Ogg. Des rues bien tracées, vous remarquerez.

— Des rues ? fit Tomjan.

— Une rue, corrigea Nounou. Et aussi des maisons bien entretenues, à un jet de pierre de la rivière…

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