Terry Pratchett - L'hiverrier

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L’esprit de l’hiver s'est épris de Tiphaine Patraque. Il lui offre des icebergs, se déclare par des avalanches et la couvre de flocons — témoignages d’amour un peu rudes pour une apprentie sorcière de treize ans, mais qui ne manquent pas de… fraîcheur.
« Miyards ! »
Ah ! oui, et revoici les Nac mac Feegle, les ch'tits hommes libres, venus donner un coup de main, que ça lui plaise ou non. Car, si Tiphaine ne fait pas entendre raison à son soupirant, il n’y aura plus jamais de printemps.

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Aussitôt, les quatre Feegle se redressèrent au garde-à-vous.

« Bon ! fit mademoiselle Trahison. Et qui sont les otes ?

— Cha, c’eut mon fraere Guiton Simpleut, mamzaele », répondit Rob Deschamps en secouant l’épaule du Feegle qui gémissait pour un rien. Il fixait d’un œil horrifié Enochi et Athootita.

« Et les deux autres… je veux dire les deus otes ? demanda mademoiselle Trahison. Toi, là. Enfin, vos, là. Vos qui aveuz la sourimuse. Vos aetes un gonnagle ?

— Win, maetesse », répondit un Feegle qui avait l’air plus soigné et plus propre que ses collègues – mais, il faut l’avouer, sous de vieilles souches vivaient des bestioles plus soignées et plus propres que Guiton Simpleut.

« Et vot nom, c’eut… ?

— Guillou Gromenton, maetesse.

— Vos mi raviseuz d’un air dur, Guillou Gromenton. Vos aveuz la trouye ?

— Non, maetesse, je vos anmirwas. Cha mi faet chaud au keur de vwar une sorcieure si… sorcieure.

— Win, hein ? dit mademoiselle Trahison d’un air méfiant. Vos aetes seur de pwint avwar la trouye de mi, mossieu Guillou Gromenton ?

— J’ai pwint la trouye, maetesse. Mais je peux l’avwar si cha vos faet plaesi, répliqua prudemment Guillou.

— Hah ! Ben, je vois… vwas que j’ai afaere à un ch’tit futeu. Qui est vot grand amisse, mossieu Guillou ? »

Guillou envoya son coude dans les côtes de Grand Yann. Malgré sa taille immense pour un Feegle, il avait l’air très nerveux. Comme beaucoup de gens aux muscles développés, il se sentait mal à l’aise en présence d’interlocuteurs costauds dans d’autres domaines.

« C’eut Grand Yann, maetesse, renseigna Guillou Gromenton tandis que l’intéressé gardait le nez baissé.

— Je vwas qu’il a un coyeu de grandes dents, dit mademoiselle Trahison. Des dents humaenes ?

— Win, maetesse. Quate, maetesse. Une par homme qu’il a assoumeu.

— Vos parleu d’hommes jaeyants ? demanda mademoiselle Trahison d’un air étonné.

— Win, maetesse, confirma Guillou Gromenton. Le pus souvaet, il leur tombe dessus la tchaete la premieure du haut d’un arbe. Il a la tchaete traes dure », ajouta-t-il des fois qu’il n’aurait pas été assez clair.

Mademoiselle Trahison se carra dans son fauteuil. « Et maetnant vos alleuz gentimaet m’aespliqueu pourkwa vos rodjeuz chae mi seur la pwinte des pieuds, dit-elle. Et tout de swite ! »

Après une toute, toute petite pause, Rob Deschamps répondit joyeusement : « Oh, bin, c’eut facile. On chasswat le haggis.

— Non, c’est faux, répliqua sèchement mademoiselle Trahison, parce que le haggis est une farce d’abats et de viande de mouton, bien épicée et cuite dans une panse de brebis.

— Ah, cha, c’eut seulmaet quand on trouve pwint le vrai haggis, maetesse, objecta prudemment Rob Deschamps. Cha vieut pwint à la kaeville du vrai. Oh, c’eut une biaete futeu, le haggis, il faet son taerieu dans… les raeserves de loques…

— Et c’est vrai, ça ? Vous étiez à la chasse au haggis ? C’est vrai, Guiton Simpleut ? » demanda mademoiselle Trahison d’une voix soudain cinglante. Tous les regards, y compris celui d’un perce-oreille, se tournèrent vers l’infortuné Guiton.

« Euh… win… oooh… aargh… bondlae de bondlae de bondlae ! gémit Guiton Simpleut qui tomba à genoux. S’il vos plaet, faetes-mi rieu d’orribe, maetesse ! implora-t-il. Vot muche-oraeye me jette un rgard aefrouyant !

— Très bien, on va recommencer au début », dit mademoiselle Trahison. Elle leva le bras et arracha son bandeau. Les Feegle reculèrent quand elle toucha les têtes de mort qui la flanquaient.

« Je n’ai pas besoin d’yeux pour flairer un mensonge quand il se présente, reprit-elle. Dites-moi pourquoi vous êtes ici. Dites-le-moi… encore. »

Rob Deschamps hésita un instant. C’était, en la circonstance, très courageux de sa part. Puis il avoua : « C’eut pour la ch’tite michante sorcieure jaeyante, maetesse, qu’on est venus.

— La ch’tite… Oh, vous voulez dire Tiphaine ?

— Win !

— On a un de ces gros mouchons, dit Guiton Simpleut qui s’efforçait de ne pas croiser les yeux aveugles de la sorcière.

— Il veut parleu d’un jahar, mamzaele, expliqua Rob Deschamps en jetant un regard noir à son frère. C’eut comme…

— … une obligation terrible à laquelle vous ne pouvez pas vous dérober, le coupa mademoiselle Trahison. Je sais ce qu’est un jahar. Mais pourquoi ? »

Mademoiselle Trahison avait entendu beaucoup de choses en cent treize ans, mais elle écoutait à présent avec ahurissement l’histoire d’une fillette humaine qui avait été, au moins durant quelques jours, la kelda d’un clan de Nac mac Feegle. Et quand on était leur kelda, même durant quelques jours, on avait droit à leur protection… éternelle.

« Et c’eut la michante sorcieure de nos collines, dit Guillou Gromenton. Elle s’en ocupe, elle vaeye seur elles. Mais…» Il hésita, et Rob Deschamps continua :

« Not kelda faet des raeves. Des raeves de l’avnir. Elle vwat en raeve les collines completmaet aejeleus, tout le monde mort et la ch’tite michante sorcieure jaeyante cwafeu d’une couronne de glache !

— Bontés divines !

— Win, et c’eut pwint tout ! reprit Guillou en gesticulant. Elle a vu un arbe vaert pousseu dans un paeis de glache ! Elle a vu un aniau en fier ! Elle a vu un homme aveu un clou dans son keur ! Elle a vu une invasion de pouleuts et un froumaje qui marche comme un homme ! »

Un silence suivit, puis mademoiselle Trahison dit : « Les deux premiers, l’arbre et l’anneau, ne posent pas de problème, c’est du bon… symbolisme occulte. Le clou aussi, très métaphorique. J’ai un léger doute sur le fromage – voulait-elle parler d’Horace ? – et sur les poulets… Je ne suis pas sûre qu’on puisse redouter une invasion de poulets, si ?

— Pour Jeannie, y avwat pwint de doutance, répliqua Rob Deschamps. Elle a vu en raeve un moncho d’afaeres aetranjes et tracassantes, alors on s’est dit qu’il falwat vaeni vwar coumaet s’en sortwat la ch’tite michante sorcieure jaeyante.

— Et donc vos aetes venus tous les quate ? demanda mademoiselle Trahison.

— Oh, on a amineu quaeques-uns des gars, dit Rob. On volwat pwint les amineu tous d’un cop, vos vwayeuz. Ils sont dans les bwas.

— Il y en a combien, alors ?

— Oh, dans les chinq chents, à un spog praes. »

Les yeux divers de mademoiselle Trahison se fixèrent sur Rob Deschamps. Il soutint leurs regards avec un air de sincérité féroce et ne sourcilla pas.

« Ça me paraît une entreprise honorable, dit la sorcière. Pourquoi commencer par mentir ?

— Oh, la mintirie proumaetwat d’aete bocop pus intaeressante, répondit Rob Deschamps.

— Moi, je trouve déjà la vérité intéressante.

— Pit-aete, mais je contwas glicheu daedans des jaeyants, des pirates et des belaetes majiques, déclara Rob. On en avwat pour son arjaet !

— Ah bon, fit mademoiselle Trahison. Quand miss Tique m’a amené Tiphaine, elle a dit que d’étranges pouvoirs veillaient sur elle.

— Win, confirma fièrement Rob. C’eut nos, fatalmaet.

— Mais miss Tique a des côtés autoritaires. Je suis navrée d’avouer que je n’ai pas beaucoup écouté son discours. Elle me serine sans arrêt que ses filles sont très avides d’apprendre, mais ce ne sont le plus souvent que des têtes de linotte qui veulent devenir sorcières pour impressionner les jeunes gens, et elles se sauvent en courant au bout de quelques jours. Celle-ci, pas du tout, oh non ! Elle, elle court au-devant des ennuis ! Saviez-vous qu’elle a voulu danser avec l’hiverrier ?

— Win. On sait. On y aetwat, dit Rob Deschamps.

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