Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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Les gens sont beaucoup plus compliqués qu’on ne le croit. Peut-être le Truc était-il capable d’énoncer ce genre de pensée profonde, quand on savait l’interroger.

Le camion tourna, poursuivit sa course en descendant dans les ténèbres et soudain, sans crier gare, stoppa. Masklinn se retrouva en train de contempler un immense espace éclairé, rempli de camions et d’humains…

Il rentra prestement la tête à couvert et fila retrouver Torritt.

— Euh…

— Oui, mon p’tit gars ?

— Le Ciel. Les humains y vont, aussi ?

Le vieux gnome secoua la tête.

— Les Cieux, dit-il. Y en a pas qu’un, tu comprends ? Et seuls les gnomes y vont.

— Tu en es bien sûr ?

— Oh, que oui, sourit Torritt, radieux. Oh, certes, ils ont p’têt’ leurs cieux à eux, j’en jurerais pas. Mais c’est pas les mêmes que les nôtres, ça fait pas un pli.

— Ah bon.

Torritt considéra à nouveau le Truc.

— On s’est arrêtés, remarqua-t-il. Où on est ?

Masklinn plongea son regard las dans les ténèbres.

— Je crois que je ferais bien d’aller voir.

Dehors, retentirent des coups de sifflet et le lointain tonnerre de conversations humaines. Les lumières s’éteignirent. On entendit un fracas, suivi par un claquement, et le silence régna.

Au bout d’un moment, l’arrière d’un des camions silencieux fut le théâtre d’un léger remue-ménage. Une longueur de cordage pas plus épaisse que du fil tomba jusqu’au sol maculé d’huile.

Une minute s’écoula. Puis, descendant en rappel avec beaucoup de précautions, une petite silhouette massive descendit et se laissa tomber sur le sol. Elle resta immobile, solide comme un roc pendant quelques secondes après son atterrissage, ne bougeant que ses yeux.

Elle n’était pas complètement humaine. Le nombre de bras et de jambes correspondait bien à la norme, les options, genre yeux et autres, se situaient aux emplacements traditionnels, mais la silhouette vêtue de peaux de souris qui se mouvait maintenant sur le sol noyé d’ombre ressemblait à une armoire normande à pattes. Les gnomes sont si râblés qu’un lutteur de sumo paraîtrait rachitique en comparaison. À la démarche de celui-ci, on avait l’impression qu’il était plus coriace que du vieux cuir.

Masklinn était en fait littéralement mort de peur. Il ne reconnaissait rien autour de lui, à part l’odeur des sens , qu’il avait appris à associer à la présence d’humains et surtout à celle de camions (Torritt lui avait expliqué avec hauteur que les sens étaient une eau inflammable que buvaient les camions ; c’est à ce moment-là que Masklinn avait compris que le vieux gnome avait complètement perdu les pédales. C’était une évidence. L’eau ne brûle pas).

L’endroit était incompréhensible. D’immenses boîtes se dressaient tout autour de lui. Il y avait de grands morceaux de métal qui semblaient fabriqués. Le ciel humain, sans erreur possible. Les humains raffolaient du métal.

Masklinn contourna un mégot avec prudence. Il faudrait penser à le ramener pour Torritt.

Il y avait d’autres camions en ce lieu. Tous silencieux. Masklinn conclut qu’ils étaient tombés sur un nid. Il en déduisit qu’on ne devait pas y trouver d’autre nourriture que les sens.

Il se détendit un peu et entreprit de fouiner sous un banc dressé contre un mur, un banc de la taille d’une maison. Il y trouva des amas de vieux papiers et, guidé par une odeur qui était en cet endroit plus forte que les sens, il découvrit tout un trognon de pomme. La pulpe commençait à brunir, mais ça restait une belle trouvaille.

Il le chargea sur son épaule et fit demi-tour.

Un rat le considérait d’un air pensif. C’était un rat nettement plus gros, plus lustré, que les créatures qui disputaient aux gnomes les détritus de la poubelle. L’animal se laissa tomber à quatre pattes et trottina vers Masklinn.

Masklinn se retrouva aussitôt en pays de connaissance. Ces formes noires et gigantesques, ces boîtes et ces odeurs abominables, le laissaient perplexe, mais un rat, il savait ce que c’était et comment le traiter.

Il lâcha le trognon, amena lentement, soigneusement, son épieu en position, visa un point situé juste entre les deux yeux de la créature…

Deux choses se passèrent simultanément.

Masklinn s’aperçut que le rat portait un petit collier rouge.

Et une voix lança :

— Ne fais pas ça ! J’ai mis longtemps à le dresser. Bonnes Affaires ! Mais d’où tu sors, toi ?

Le nouveau venu était un gnome. Du moins, tout poussait Masklinn à le croire : sa taille, sa démarche.

Mais ses vêtements…

Quand on est un gnome sensé, la couleur de base de toute garde-robe est le boueux. Rien de plus logique. Grimma connaissait cinquante façons d’extraire la teinture des plantes et toutes fournissaient une couleur qui, quand on allait bien au fond des choses, était du boueux. Parfois du boueux jaune ou du boueux brun, et même du boueux verdâtre, mais bon : ça restait du boueux. Parce qu’un gnome qui va se promener vêtu d’une joyeuse livrée de bleus et de rouges éclatants a une espérance de vie d’environ une demi-heure avant de connaître un destin digestif.

Mais ce gnome-ci ressemblait à un arc-en-ciel. Il portait une parure chamarrée de tissus beaux comme un sac de chips, une ceinture cloutée de bouts de verre, des bottes en cuir véritable et un chapeau surmonté d’une plume. En parlant, il faisait machinalement claquer contre sa cuisse une lanière de cuir qui se révéla être la laisse du rat.

— Eh bien ? lança-t-il. Réponds !

— Je descends du camion, répondit brièvement Masklinn en surveillant le rat.

La bestiole arrêta de se gratter l’oreille, lui jeta un coup d’œil, avant d’aller chercher refuge derrière son maître.

— Qu’est-ce que vous faisiez là-dedans ? Allez, réponds !

Masklinn se redressa.

— Nous voyagions, répondit-il.

Le gnome lui jeta un regard noir.

— Voyager ? C’est quoi ?

— On se déplace. Vous savez, quitter un endroit pour aller dans un autre.

Cette réponse sembla produire un effet étrange sur l’inconnu. Sans devenir vraiment poli, il adoucit le ton de sa voix.

— Essaierais-tu de prétendre que tu viens du Dehors ?

— Exactement.

— Mais c’est impossible !

— Ah bon ?

Masklinn commençait à s’inquiéter.

— Il n’y a rien, Dehors ! insista l’étranger.

— Ah bon ? Ben, c’est pourtant bien de là qu’on vient, apparemment. Il y a un problème ?

— Tu veux dire… De Dehors pour de bon ? fit le gnome en s’approchant à petits pas.

— Ben, oui, je crois. On n’y a jamais beaucoup réfléchi. Où est-ce qu’on se tr…

— Ça ressemble à quoi ?

— Quoi ?

— Dehors ! Ça ressemble à quoi ?

Masklinn resta perplexe.

— Ben, euh… c’est… plutôt grand…

— Et puis ?

— Et, euh… y a du dehors partout…

— Et puis ? Et puis ?

— Avec, tu sais, des machins…

— C’est vrai que le plafond est si haut qu’on ne le voit même pas ? demanda le gnome qui, apparemment, ne tenait plus en place à force d’excitation.

— Je ne sais pas. C’est quoi, un plafond ?

— Ça, répondit le gnome en levant le doigt vers un toit fait de poutrelles et d’ombres.

— Oh, je n’ai jamais rien vu de ce genre. Dehors, c’est bleu ou gris, avec des machins blancs qui flottent dedans.

— Et… et… les murs sont très très écartés et il y a une sorte de moquette verte qui pousse sur le sol ? demanda le gnome, en dansant d’un pied sur l’autre.

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