Terry Pratchett - Les zinzins d'Olive-Oued

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Les zinzins d'Olive-Oued: краткое содержание, описание и аннотация

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La manivelle tourne…
Et les diablotins se décarcassent dans la boîte à images.
Car un alchimiste d’Ankh-Morpork a découvert la magie des images animées. Une activité fébrile s’empare d’une colline déserte au bord de l’océan : Olive-Oued.
Du friçon ! De l’aventure !
Avec les étoiles
**Victor Marasquino**
et **Delorès de Vyce**
Et avecque mille éléfants !
Une daibauche de passionne et de grands aiscaliers sur fond d’hystoire tumulte-tueuse :
QUAND S’EMPORTE LE VENT D’AUTAN
Après le pestacle, l’Antre à Côtes de Harga vous attend. Sa cuisine gaz trop gnomique.
Mais les rêves d’Olive-Oued cachent un noir mystère qui menace le Disque-monde.
Il était une fois à Olive-Oued…

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Il avait essayé. Pendant un bon bout de temps, il avait voulu devenir forgeron, profession qu’il trouvait intéressante et romanesque. Mais elle requérait beaucoup de travail et il fallait se battre avec des morceaux de métal récalcitrants. Puis il avait voulu devenir assassin, profession qu’il trouvait pleine de panache et romanesque. Mais elle aussi requérait beaucoup de travail, et quand on passait aux choses sérieuses il fallait parfois tuer quelqu’un. Ensuite il avait voulu devenir acteur, profession qu’il trouvait dramatique et romanesque, mais elle requérait à son tour de porter des collants poussiéreux, de loger dans des meublés exigus et, à son grand étonnement, beaucoup de travail.

Il s’était laissé envoyer à l’Université parce que ça lui paraissait plus facile que de ne pas y aller.

Il avait tendance à beaucoup sourire, d’un air vaguement perplexe. Ce qui donnait à ses interlocuteurs le sentiment d’avoir affaire à quelqu’un de légèrement plus intelligent qu’eux. À la vérité, il essayait les trois quarts du temps de comprendre ce qu’ils venaient de dire.

Et il portait une fine moustache ; sous un éclairage adéquat elle lui donnait un air raffiné, et sous un autre celui d’avoir bu un milk-shake épais au chocolat.

Il en était assez fier. Quand on devenait mage, il était de mise de ne plus se raser et de se laisser pousser une barbe en bouquet d’ajoncs. Les très vieux mages paraissaient capables de filtrer leur subsistance dans l’air à travers leurs moustaches, comme les baleines dans l’eau.

Il était à présent une heure et demie du matin. Il revenait d’un pas de flâneur du Tambour Rafistolé, la taverne la plus résolument mal famée de la ville. Victor Tugelbend donnait toujours l’impression de flâner, même quand il courait.

Il n’avait guère bu, aussi fut-il surpris de se retrouver sur la place des Lunes-Brisées. Il se dirigeait vers la petite ruelle derrière l’Université et le pan de mur dans lequel des briques amovibles commodément espacées permettaient depuis des siècles et des siècles aux étudiants de contourner, ou plus précisément d’enjamber, tranquillement le règlement du couvre-feu en vigueur à la faculté de magie.

La place des Lunes-Brisées n’était pas sur son trajet.

Il se retourna pour repartir du même pas de flâneur par où il était venu, puis il s’arrêta. Il se passait quelque chose de bizarre.

D’habitude il y avait là un conteur, ou des musiciens, voire un entrepreneur en quête d’acheteurs potentiels de monuments d’Ankh-Morpork tels que la tour de l’Art ou le pont d’Airain.

Aujourd’hui, il n’y avait que quelques personnes qui dressaient un grand écran, comme un drap tendu entre des poteaux.

Il s’approcha nonchalamment. « Qu’est-ce que vous faites ? demanda-t-il aimablement.

— Va y avoir un spectacle.

— Oh. Du théâtre », fit Victor sans manifester un grand intérêt.

Il repartit en flemmardant dans l’obscurité uligineuse, mais s’arrêta en entendant une voix sortir des ténèbres entre deux bâtiments.

La voix lâcha « Au secours », mais plutôt timidement.

Une autre voix répliqua : « Tu me l’passes, c’est tout, vu ? »

Victor s’approcha tranquillement et fouilla la pénombre des yeux.

« Hello ? fit-il. Tout va bien ? »

Il y eut une pause, puis une voix basse lança : « Tu sais pas c’que tu risques, petit. »

Il a un couteau, songea Victor. Il va me sauter dessus avec un couteau. Donc, soit je vais me faire poignarder, soit je vais devoir me sauver à toute pompe et gaspiller bêtement de l’énergie.

Après tout ce que nous avons dit sur son compte, on pourrait croire Victor Tugelbend gras et maladif. En réalité, c’était sûrement l’étudiant le plus sportif de l’Université. Devoir se coltiner des kilos en trop, il trouvait ça bien trop fatiguant, aussi veillait-il à ne jamais prendre de poids et se maintenait-il en forme, car on fait moins d’efforts avec des muscles en état qu’avec des sacs de graisse.

Il balança donc une baffe d’un grand revers de la main. Elle ne toucha pas seulement l’agresseur, elle le fit décoller de terre.

Puis il chercha des yeux la victime en puissance qui se recroquevillait toujours contre le mur.

« Vous n’avez pas de mal, j’espère, dit-il.

— Ne bougez pas !

— Je n’en avais pas l’intention », fit Victor.

La silhouette sortit de l’ombre. Elle tenait un paquet sous un bras et les mains devant sa figure en un geste curieux, pouces et index tendus à angles droits et réunis, si bien que ses petits yeux chafouins avaient l’air de regarder à travers un cadre.

Ce type veut sûrement chasser le mauvais œil, se dit Victor. Il ressemble à un mage, avec tous ces symboles sur sa tenue.

« Étonnant ! s’exclama l’homme en plissant les paupières entre ses doigts. Tournez un peu la tête, vous voulez bien ? Génial ! Dommage pour le nez, mais je pense qu’on peut arranger ça. »

Il s’avança et voulut passer le bras autour des épaules du jeune homme. « Une chance pour vous de m’avoir rencontré, dit-il.

— Ah bon ? fit Victor qui croyait que c’était plutôt l’inverse.

— Vous êtes juste le type d’homme que je cherche.

— Excusez-moi. Je croyais qu’on vous dévalisait.

— C’est ça qu’il voulait, dit l’agressé en tapotant le paquet sous son bras. Ça ne l’aurait pas avancé à grand-chose, remarquez.

— Ça ne vaut rien ?

— Inestimable.

— Tout va bien, alors », fit Victor.

L’homme renonça à entourer du bras les épaules plutôt larges de Victor et se contenta d’une seule.

« Mais beaucoup de gens seraient déçus, dit-il. Maintenant, écoutez. Vous avez du maintien. Un bon profil. Alors voilà, mon gars, ça vous dirait de faire des images animées ?

— Euh… répondit Victor. Non, je ne crois pas. »

L’homme le regarda, bouche bée.

« Vous m’avez bien entendu, dites ? s’étonna-t-il. Des images animées ?

— Oui.

— Tout le monde veut faire des images animées !

— Non, merci, répéta poliment Victor. Je suis sûr que c’est un bon boulot, mais moi, ça ne me dit rien.

— Je vous parle d’ images animées !

— Oui, fit Victor d’une voix douce. J’ai entendu. »

L’homme secoua la tête. « Ben ça, dit-il, vous m’en bouchez un coin. C’est la première fois depuis des semaines que je tombe sur quelqu’un qui ne cherche pas à tout prix à faire des images animées. Je croyais que tout le monde en rêvait. Dès que je vous ai vu, je me suis dit : il va réclamer un boulot dans les images animées pour m’avoir secouru ce soir.

— Merci quand même, dit Victor. Mais je ne crois pas que ça me plairait.

— Toujours est-il que je vous dois quelque chose. » Le petit homme farfouilla dans une poche et sortit une carte. Victor la prit. Elle disait :

Thomas GAULEDOUIN

Kinématographie intéressante et instructive

Courts métrages 1 et 2 bobines

Stocks presque non explosifs

1, Olive-Oued

« Ça, c’est au cas où vous changeriez d’avis, fit-il. Tout le monde me connaît, à Olive-Oued. »

Victor fixait la carte des yeux. « Merci, dit-il distraitement. Euh… Vous êtes mage ? »

Gauledouin lui lança un regard noir.

« Qu’est-ce qui a bien pu vous faire croire ça ? demanda-t-il sèchement.

— Vous portez une tenue avec des symboles magiques…

— Des symboles magiques ? Regardez bien, jeune homme ! Ça n’a rien à voir avec les symboles naïfs d’une doctrine ridicule et passée de mode ! Ce sont les insignes d’un art éclairé dont l’aube radieuse naissante… euh… naît, quoi ! Des symboles magiques ! répéta-t-il d’un ton de profond mépris. Et c’est une robe, pas une tenue », ajouta-t-il.

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