Terry Pratchett - Les zinzins d'Olive-Oued

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Les zinzins d'Olive-Oued: краткое содержание, описание и аннотация

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La manivelle tourne…
Et les diablotins se décarcassent dans la boîte à images.
Car un alchimiste d’Ankh-Morpork a découvert la magie des images animées. Une activité fébrile s’empare d’une colline déserte au bord de l’océan : Olive-Oued.
Du friçon ! De l’aventure !
Avec les étoiles
**Victor Marasquino**
et **Delorès de Vyce**
Et avecque mille éléfants !
Une daibauche de passionne et de grands aiscaliers sur fond d’hystoire tumulte-tueuse :
QUAND S’EMPORTE LE VENT D’AUTAN
Après le pestacle, l’Antre à Côtes de Harga vous attend. Sa cuisine gaz trop gnomique.
Mais les rêves d’Olive-Oued cachent un noir mystère qui menace le Disque-monde.
Il était une fois à Olive-Oued…

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« Ce que vous me dites, alors, résuma l’archichancelier, c’est que ce type s’est retrouvé changé en singe par magie ?

— Un accident dans la bibliothèque, oui. Une explosion magique. C’était un humain, et la seconde d’après un orang-outan. Et il ne faut pas le traiter de singe, Maître. C’est un anthropoïde.

— Ben quoi, c’est du pareil au même, non ?

— Apparemment non. Il devient très… euh… agressif quand on le traite de singe.

— Il fourre pas son cul sous le nez des gens, dites ? »

L’économe ferma les yeux et frissonna. « Non, Maître. Là, vous voulez parler des gibbons.

— Ah. » L’archichancelier réfléchit. « Y en a pas de ceux-là à travailler chez nous, quand même ?

— Non, Maître. Seulement le bibliothécaire, Maître.

— J’veux pas voir ça. J’veux pas voir ça, je vous dis. J’veux pas voir de putain de grands bestiaux pleins de poils traîner des pieds partout, fit l’archichancelier avec fermeté. Débarrassez-vous de lui.

— Bon sang, surtout pas ! C’est le meilleur bibliothécaire qu’on a jamais eu. Et avec lui, on en a pour son argent.

— Comment ça ? On lui donne quoi comme paye ?

— Des cacahuètes, répondit aussitôt l’économe. Et puis, c’est le seul à savoir comment fonctionne vraiment la bibliothèque.

— Qu’on le ramène comme il était avant, alors. C’est pas une vie pour un homme, d’être un singe.

— Anthropoïde, archichancelier. Et on dirait qu’il préfère rester comme ça, j’en ai peur.

— Qu’est-ce que vous en savez ? demanda l’archichancelier d’un air soupçonneux. Il parle, peut-être ? »

L’économe hésita. C’était toujours le même problème avec le bibliothécaire. Tout le monde s’était si bien habitué à lui qu’on avait du mal à se rappeler un temps où la bibliothèque n’était pas dirigée par un anthropoïde aux crocs jaunes costaud comme trois bonshommes. Quand l’anormal tire en longueur, il devient le normal. Seulement, lorsqu’il fallait expliquer la chose à un tiers, ça paraissait bizarre. Il toussa nerveusement.

« Il dit “oook”, archichancelier, répondit-il.

— Et qu’est-ce que ça veut dire ?

— Ça veut dire « non », archichancelier.

— Et comment il fait pour dire « oui », alors ? »

L’économe avait craint cette question. « “Oook”, archichancelier, lâcha-t-il.

— Le même oook que l’autre oook ?

— Oh, non. Non. Je vous assure. L’inflexion est différente… Je veux dire, avec l’habitude… » L’économe haussa les épaules. « J’imagine qu’à la longue on a fini par le comprendre.

— Enfin, au moins il reste en bonne forme, lui, répliqua méchamment l’archichancelier. Pas comme vous autres. J’suis allé dans la Salle Peu Commune ce matin, et elle était pleine de types en train de ronfler.

— Sûrement les grands maîtres, Maître. Moi, je dirais qu’ils ont la forme idéale.

— La forme ? J’ai cru que le doyen avait avalé un lit !

— Ah, mais, Maître, fit l’économe en se fendant d’un sourire indulgent, à mon avis, la forme doit être adaptée à la fonction, et je dirais que celle du corps du doyen est merveilleusement idéale pour rester assis toute la journée et manger des repas lourds et copieux. » L’économe se permit un autre petit sourire.

L’archichancelier lui jeta un regard tellement de travers qu’on ne lui voyait plus que le blanc des yeux.

« C’est une blague ? fit-il du ton soupçonneux du gars qui n’arriverait toujours pas à comprendre l’expression « sens de l’humour » même si on passait une heure à lui expliquer à l’aide de diagrammes.

— Une simple observation, Maître », répondit prudemment l’économe.

L’archichancelier secoua la tête. « J’supporte pas les blagues. J’supporte pas les types qui cherchent sans arrêt à être drôles. Ça vient de ce qu’ils passent trop de temps entre quatre murs. Quelques courses à pied de trente kilomètres, et le doyen serait un autre homme.

— Ben, oui, fit l’économe. Il serait mort.

— Il serait en bonne santé.

— Oui, mais mort quand même. »

L’archichancelier brassa d’un geste irrité les papiers sur son bureau.

« On se laisse aller, marmonna-t-il. Beaucoup trop. La boîte va à vau-l’eau. Ça roupille à longueur de journée et ça se transforme en singe à tout bout de champ. Du temps où j’étais étudiant, ça nous est jamais venu à l’idée de nous changer en singes. » Il leva les yeux avec humeur.

« Qu’est-ce que vous vouliez ? lança-t-il sèchement.

— Quoi ? fit l’économe déconcerté.

— Vous vouliez que je fasse quelque chose, non ? Vous êtes venu me demander de faire quelque chose. Sans doute parce que je suis l’seul ici qui dort pas à poings fermés ni qui pousse des cris le cul dans un arbre tous les matins, ajouta l’archichancelier.

— Euh… Là, je crois que ce sont les gibbons, archichancelier.

— Quoi ? Quoi ? Essayez d’être cohérent, mon vieux ! »

L’économe se ressaisit. Il ne voyait pas pourquoi il lui fallait subir un traitement pareil.

« En fait, je voulais vous consulter au sujet d’un de nos étudiants, Maître, dit-il d’un ton glacial.

— Nos étudiants ? aboya l’archichancelier.

— Oui, Maître. Vous savez ? Les gars maigres et pâlots ? Nous sommes une université, vous vous souvenez ? Ils font partie de tout le bazar, comme les rats…

— J’croyais qu’on avait du personnel pour s’occuper d’eux.

— Les enseignants. Oui. Mais quelquefois… Ben, je me demande, archichancelier, si vous accepteriez de jeter un coup d’œil à ces résultats d’examens… »

Les zinzins dOliveOued - изображение 14

Il était minuit – pas le même minuit qu’auparavant, mais qui lui ressemblait beaucoup. Le vieux Tom, le bourdon sans battant du beffroi de l’Université, venait de sonner ses douze silences tonitruants.

Des nuages de pluie exprimèrent leurs dernières malheureuses gouttes sur la ville. Ankh-Morpork se vautrait sous quelques étoiles humides, aussi réelle qu’une brique.

Cogite Stibon, étudiant mage, reposa son livre et se frotta la figure. « D’accord, dit-il. Demande-moi n’importe quoi. Vas-y. N’importe quoi. »

Victor Tugelbend, étudiant lui aussi, ramassa son exemplaire fatigué du Nécrotélicomnicon analysé à l’usage des estudiants, avec exercices pratiques et tourna les pages au hasard. Il était allongé sur le lit de Cogite. Du moins, ses omoplates. Le reste de sa carcasse s’appuyait contre le mur. Une position parfaitement normale pour un étudiant prenant ses aises.

« D’accord, fit-il. Bon. T’es prêt ? Alors, peux-tu me donner le nom, hein, du monstre extradimensionnel dont le cri typique est : “Ohé-ohéohéohé” ?

— Yob Seddeh, répondit aussitôt Cogite.

— Ouais. Comment est-ce que le monstre Tshup Aklathep, le Crapaud Stellaire Infernal aux Millions de Petits, torture ses victimes à mort ?

— Il… Ne me dis rien… Il les plaque au sol, et il leur montre des images de ses enfants jusqu’à ce que leur tête explose.

— Ouaip. Moi, je me suis toujours demandé comment c’était possible, un truc pareil, dit Victor en feuilletant les pages. J’imagine qu’à force d’avoir répété mille fois « Oui, il a vos yeux », on n’a de toute façon plus qu’une envie : se suicider.

— Tu connais des tas de choses, Victor, fit Cogite d’un ton admiratif. Ça m’étonne que tu sois encore étudiant.

— Euh… oui. Euh… Pas de chance aux examens, j’imagine.

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