Terry Pratchett - Les zinzins d'Olive-Oued

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Les zinzins d'Olive-Oued» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les zinzins d'Olive-Oued: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les zinzins d'Olive-Oued»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La manivelle tourne…
Et les diablotins se décarcassent dans la boîte à images.
Car un alchimiste d’Ankh-Morpork a découvert la magie des images animées. Une activité fébrile s’empare d’une colline déserte au bord de l’océan : Olive-Oued.
Du friçon ! De l’aventure !
Avec les étoiles
**Victor Marasquino**
et **Delorès de Vyce**
Et avecque mille éléfants !
Une daibauche de passionne et de grands aiscaliers sur fond d’hystoire tumulte-tueuse :
QUAND S’EMPORTE LE VENT D’AUTAN
Après le pestacle, l’Antre à Côtes de Harga vous attend. Sa cuisine gaz trop gnomique.
Mais les rêves d’Olive-Oued cachent un noir mystère qui menace le Disque-monde.
Il était une fois à Olive-Oued…

Les zinzins d'Olive-Oued — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les zinzins d'Olive-Oued», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous qui êtes magicien, vous croyez vraiment ça ?

— Je suis mage, plus exactement.

— Bah, si vous voulez. Ce n’est pas le genre de magie que vous pratiquez. »

Le bibliothécaire hocha la tête et cessa d’écouter. Il avait mieux à faire.

La Chose avait presque atteint la tour de l’Art et allait bientôt tourner vers la bibliothèque. Les Choses se dirigeaient toujours automatiquement vers la source de magie la plus proche. Elles en avaient besoin.

Le bibliothécaire avait trouvé une longue pique de fer dans une des réserves moisies de l’Université. Il la tint soigneusement d’un pied tandis qu’il dénouait la corde qu’il avait fixée à la girouette. Une corde tendue jusqu’au sommet de la tour ; il avait passé la nuit à l’installer.

Il embrassa du regard la cité en contrebas puis se martela la poitrine à coups de poings et rugit :

« AaaaAAAaaaAAA… hngh, hngh. »

Les coups de poings n’étaient peut-être pas vraiment indispensables, se dit-il tandis qu’il attendait que s’estompent les bourdonnements dans ses oreilles et les petits papillotements lumineux devant ses yeux.

Il serra la pique d’une main, la corde de l’autre et sauta.

Le meilleur moyen de décrire graphiquement la courbe du bibliothécaire parmi les bâtiments de l’Université, c’est tout bonnement de transcrire ses cris durant son vol.

D’abord : « AaaAAAaaaAAAaaa. » Cri qui se passe d’explication et se rapporte aux premiers instants du vol, quand tout a l’air de bien se passer.

Puis : « Aaaarghhhh. » Cri qu’il poussa en ratant de plusieurs mètres le monstre titubant et en prenant conscience d’une chose : quand on se jette dans le vide au bout d’une corde attachée au sommet d’une tour de pierre très haute et très solide vers laquelle on file tout droit, si on ne rencontre rien en chemin, on commet une erreur qu’on regrette pour le restant abrégé de ses jours.

La corde acheva sa course. Il y eut un bruit de sac de caoutchouc plein de beurre heurtant un bloc de pierre, suivi au bout d’un petit moment d’un discret « oook ».

La pique rebondit au loin dans l’obscurité avec un bruit métallique. Le bibliothécaire s’étalait comme une étoile de mer contre la paroi, doigts et orteils enfoncés dans la moindre lézarde disponible.

Il aurait pu redescendre jusqu’à terre mais il n’en eut pas l’occasion car la Chose tendit une main scintillante et le décolla du mur dans un gargouillis de ventouse débouchant un tuyau d’évier très obstrué.

Elle l’approcha de ce qui lui tenait lieu de visage.

Les zinzins dOliveOued - изображение 126

La foule affluait sur la place devant l’Université de l’Invisible, les Planteur en tête.

« R’garde-moi ça, soupira Je-m’tranche-la-gorge. Doivent être des milliers, et personne leur vend rien. »

Le fauteuil roulant s’arrêta dans un dérapage qui souleva une autre gerbe d’étincelles. Victor l’attendait, perché sur son cheval spectral scintillant. Il ne s’agissait pas d’un seul cheval mais d’une succession de chevaux. Il ne bougeait pas, il se modifiait d’une image à l’autre.

D’autres éclairs embrasèrent le ciel.

« Qu’est-ce qu’il fait ? demanda le président.

— Il veut L’empêcher d’atteindre la bibliothèque, répondit le doyen en scrutant à travers la pluie qui commençait à battre les pavés. Le monstre veut continuer de vivre dans la réalité. Les Choses ont besoin de magie pour garder une forme cohérente. Elles n’ont pas de champ morphogénique naturel, vous voyez, et…

— Faites quelque chose ! Envoyez-la en l’air d’un coup de magie ! s’écria Ginger. Oh, le pauvre singe !

— On ne peut pas se servir de la magie ! Ce serait comme verser de l’huile sur le feu ! répondit sèchement le doyen. Et puis… je ne sais pas comment on envoie en l’air une femme de quinze mètres. On ne m’a jamais demandé de faire des trucs pareils.

— Ce n’est pas une femme ! C’est… c’est une créature de film, espèce d’idiot ! Vous croyez vraiment que je suis aussi grande ? brailla Ginger. La Chose se sert d’Olive-Oued ! C’est un monstre d’Olive-Oued ! Du pays du cinéma ! »

Les zinzins dOliveOued - изображение 127

« Conduisez bien, bons dieux ! Conduisez bien !

— Je ne sais pas comment on fait !

— Suffit de vous pencher de tout votre poids ! » L’économe agrippa nerveusement le manche à balai. Pour toi, c’est facile à dire, songea-t-il. T’as l’habitude.

Alors qu’ils sortaient de la grande salle, une femme géante était passée en titubant devant la porte, un anthropoïde bredouillant dans une main. À présent l’économe s’efforçait de diriger un antique balai récupéré dans le musée de l’Université pendant qu’un fou dans son dos tentait de charger une arbalète.

Aéroportés, avait dit l’archichancelier. Il était absolument essentiel d’être aéroportés.

« Est-ce que vous pouvez maintenir le balai stable ? demanda l’archichancelier.

— Il n’est pas prévu pour deux, archichancelier.

— Comment vous voulez que j’vise si vous zigzaguez tout l’temps dans l’ciel comme ça, mon vieux ? »

L’esprit contagieux d’Olive-Oued, qui cinglait la ville comme une haussière d’acier dont une extrémité vient soudain de se rompre, pénétra une fois encore dans la tête de l’archichancelier.

« On ne va pas laisser nos gars là-dedans, marmonna-t-il.

— Nos anthropoïdes, archichancelier », rectifia machinalement l’économe.

Les zinzins dOliveOued - изображение 128

La Chose chancela en direction de Victor. Elle se déplaçait difficilement, luttait contre les forces de la réalité qui la tiraient en arrière. Elle scintillait en tâchant de garder la forme sous laquelle elle s’était introduite dans le monde, si bien que les images de Ginger alternaient avec de brefs aperçus d’une créature qui se tortillait et s’enroulait.

Elle avait besoin de magie.

Elle mesura du regard Victor et son épée ; au cas où elle aurait possédé quelque chose d’aussi élaboré qu’une conscience, elle dut se savoir vulnérable.

Elle se retourna et se précipita sur Ginger et les mages.

Qui s’embrasèrent.

Les zinzins dOliveOued - изображение 129

Le doyen brûlait d’une couleur bleue particulièrement coquette.

« Ne vous inquiétez pas, jeune dame, fit le président depuis le cœur de la fournaise. C’est une illusion. Ce n’est pas réel.

— Non ? Pas possible ? fit Ginger. Allez-y ! »

Les mages s’avancèrent.

Ginger entendit des pas derrière elle. Les Planteur.

« Pourquoi elle a peur des flammes ? demanda Sol alors que la Chose reculait à l’approche des mages. C’est juste une illusion. Elle doit bien sentir qu’il n’y a pas de chaleur. »

Ginger secoua la tête. Elle avait l’air d’une surfeuse sur une déferlante d’hystérie, mais peut-être n’est-ce pas tous les jours qu’on voit des images géantes de soi-même piétiner une ville.

« Elle se sert de la magie d’Olive-Oued, dit la jeune femme. Elle est obligée d’obéir aux lois d’Olive-Oued. Elle ne sent rien, elle n’entend rien. Elle voit, c’est tout. Ce qu’elle voit, c’est réel. Et ce que craint un film, c’est le feu. »

La Ginger géante se pressait maintenant contre la tour.

« Ça y est, elle est coincée, dit Planteur. Ils la tiennent maintenant. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les zinzins d'Olive-Oued»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les zinzins d'Olive-Oued» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les zinzins d'Olive-Oued»

Обсуждение, отзывы о книге «Les zinzins d'Olive-Oued» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x