Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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« Vous ? s’écria-t-il. À la garde ! »

Nounou Ogg n’hésita pas. Elle attrapa Magrat par le coude pour se lancer au pas de course, et elles rattrapèrent Mémé Ciredutemps au portail du château. Un garde qui émergeait plus vite le matin que ses collègues s’avança en chancelant et tenta de leur barrer la route avec sa pique, mais Mémé poussa l’arme et fit pivoter l’homme sans forcer.

Le trio se retrouva dehors et se précipita vers les balais appuyés contre un arbre. Mémé attrapa sans s’arrêter le sien qui, pour une fois, démarra quasiment au premier essai.

Une flèche passa en sifflant au ras de son chapeau et se ficha dans une branche.

« J’appelle pas ça de la gratitude, dit Magrat tandis que les balais décollaient par-dessus les arbres.

— Beaucoup de gens sont pas à prendre avec des pincettes au réveil, fit Nounou.

— Tout le monde avait l’air de vous connaître, Mémé », dit Magrat.

Le balai de Mémé cahota dans le vent. « Ils se sont trompés ! cria-t-elle. Ils m’ont jamais vue, compris ? »

Elles volèrent un moment dans un silence orageux.

Puis Magrat, à qui Nounou trouvait un talent ingénu pour s’aventurer sur un terrain glissant, reprit : « Je me demande si on a bien fait ? Je suis sûre que c’était un rôle pour un beau prince.

— Hah ! fit Mémé qui volait en tête. Et à quoi ça avancerait ? Est-ce que ça prouve qu’il fera un bon mari parce qu’il s’est taillé un chemin à travers les ronces, dis ? C’est bien des idées de fée, ça ! Infliger à tout bout de champ des dénouements heureux aux gens, que ça leur plaise ou non, hein ?

— Y a rien de mal dans les dénouements heureux, répliqua Magrat avec feu.

— Ecoute, les dénouements heureux c’est bien s’ils finissent bien, dit Mémé en jetant un regard noir au ciel. Mais on peut pas les décider pour les autres. La seule façon de rendre un mariage heureux, ce serait alors de couper la tête des mariés dès qu’ils ont dit oui, pas vrai ? On peut pas décider du bonheur… »

Elle observait la ville au loin.

« Tout ce qu’on peut décider, conclut-elle, c’est d’un dénouement. »

Mécomptes de fées - изображение 56

Elles prirent leur petit-déjeuner dans une clairière. De la citrouille grillée. Elles sortirent le pain de nain pour examen.

Un produit miraculeux, le pain de nain. Personne n’avait jamais faim quand il fallait échapper à du pain de nain. Il suffisait de le regarder un moment et il vous venait aussitôt à l’esprit des dizaines de choses qu’on préférerait manger. Ses chaussures, par exemple. Des montagnes. Du mouton cru. Son propre pied.

Elles essayèrent ensuite de faire un somme. Du moins, Nounou et Magrat. Mais elles ne purent que rester allongées sans dormir à écouter Mémé Ciredutemps marmonner tout bas. Elles ne l’avaient jamais vue aussi bouleversée.

Puis Nounou proposa une petite balade. C’était une belle journée, dit-elle. Une forêt intéressante, dit-elle, avec des tas d’herbes nouvelles qui méritaient qu’on y regarde de plus près. Une promenade au soleil leur ferait du bien, dit-elle. Ça leur remonterait le moral.

C’était effectivement une belle forêt. Au bout d’une demi-heure, même Mémé Ciredutemps voulut bien reconnaître que par certains côtés elle ne la trouvait pas tout à fait étrangère ni minable. Magrat s’écartait de temps en temps du sentier pour cueillir des fleurs. Nounou entonna même quelques couplets du Bourdon du mage a un nœud au bout sans que les deux autres élèvent plus de deux ou trois protestations de pure forme.

Pourtant quelque chose clochait. Nounou Ogg et Magrat sentaient comme un obstacle entre Mémé Ciredutemps et elles, une espèce de mur mental, une affaire importante délibérément cachée, passée sous silence. Les sorcières n’avaient d’ordinaire guère de secrets les unes pour les autres ; elles étaient tellement fouinardes, il faut dire, qu’elles n’avaient pas le choix. Le cas était inquiétant.

Elles tournèrent alors à l’angle d’un bouquet de chênes gigantesques et tombèrent sur la fillette en capuchon rouge.

Elle gambadait au milieu du sentier en chantant une chanson plus simple et beaucoup plus correcte que toutes celles du répertoire de Nounou Ogg. Elle ne vit les sorcières qu’une fois sur elles. Elle s’arrêta et leur adressa un sourire innocent.

« Bonjour, vieilles femmes, dit-elle.

— Hem », fit Magrat.

Mémé Ciredutemps se pencha.

« Qu’est-ce que tu fais toute seule dans la forêt, ma jeune demoiselle ?

— Je porte ce panier de gâteries à ma mémé », répondit la fillette.

La sorcière se redressa, le regard absent.

« Esmé, fit instamment Nounou Ogg.

— Je sais. Je sais », dit Mémé.

Magrat se pencha à son tour et afficha la grimace idiote dont sont coutumiers les adultes qui voudraient savoir s’y prendre avec les enfants mais n’ont aucune chance d’y parvenir. « Euh… Dis-moi, mademoiselle… Est-ce que ta maman t’a mise en garde contre les méchants loups qui pourraient se trouver dans les parages ?

— Oui, c’est ça.

— Et ta mémé… poursuivit Nounou Ogg, je parie qu’elle est clouée au lit en ce moment, pas vrai ?

— C’est pour ça que je lui porte ce panier de gâteries… commença l’enfant.

— M’semblait bien.

— Vous connaissez ma mère-grand ? fit la gamine.

— Ou-ui, répondit Mémé Ciredutemps. Si on veut.

— La même chose est arrivée du côté de Skund quand j’étais petite, dit tranquillement Nounou. Même qu’on a jamais retrouvé la grand…

— Et elle est où, la chaumière de ta mère-grand, petite ? » demanda Mémé Ciredutemps d’une voix forte en décochant un coup de coude dans les côtes de Nounou.

La fillette montra du doigt un petit chemin de traverse.

« Vous êtes pas la méchante sorcière, dites ? » demanda-t-elle.

Nounou Ogg toussa.

« Moi ? Non. On est… on est… commença Mémé.

— Des fées », termina Magrat.

La bouche de Mémé Ciredutemps s’ouvrit toute grande. Pareille réponse ne lui serait jamais venue à l’esprit.

« C’est que ma maman m’a aussi prévenue contre la méchante sorcière », dit la fillette. Elle lança un regard pénétrant à Magrat. « Quel genre de fées ?

— Euh… Des fées des fleurs ? proposa Magrat. Regarde, j’ai une baguette…

— Lesquelles ?

— Quoi ?

— Quelles fleurs ?

— Euh… fit Magrat. Ben… moi je suis… Fée Tulipe, et là c’est… (elle évita de regarder directement Mémé) Fée… Pâquerette… et voici…

— Fée Hérisson », dit Nounou.

Cet ajout au panthéon surnaturel plongea la gamine dans de profondes réflexions.

« Vous pouvez pas être Fée Hérisson, dit-elle au bout d’un moment. Le hérisson, c’est pas une fleur.

— Qu’est-ce que t’en sais ?

— Parce qu’il a des piquants.

— Le houx aussi. Et le chardon.

— Oh.

— Et j’ai une baguette », dit Magrat. Alors seulement elle risqua un coup d’œil en direction de Fée Pâquerette.

« Faut qu’on y aille, dit Mémé Ciredutemps. Tu vas rester ici avec Fée Tulipe, si je m’trompe pas, pendant que nous, on va s’assurer que ta mère-grand est toujours clouée au lit. D’accord ?

— J’parie que c’est pas une vraie baguette, dit la gamine qui l’ignora et s’en prit à Magrat avec le flair infaillible des enfants pour trouver le maillon faible de n’importe quelle chaîne. J’parie qu’elle peut pas changer des choses en autre chose.

— Ben… commença Magrat.

— J’parie, fit la gamine, moi j’parie que vous pouvez pas changer cette souche d’arbre là-bas en… en… en citrouille . Haha, j’parie ce que vous voulez que vous pouvez pas. J’vous parie mille milliards de piastres que vous pouvez pas changer cette souche en citrouille.

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