George Martin - Les Brigands

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A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands.
A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ?
Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

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— Je suis resté trop longtemps couché. Apporte-moi une tenue propre.

— Une tenue ? »

Comment le gamin pouvait se montrer si lucide et si débrouillard en pleine bataille et le reste du temps si nigaud, ça, jamais Tyrion ne le comprendrait. « Des vêtements, insista-t-il. Tunique, doublet, braies, culotte. Pour moi. Pour m’habiller. Que je puisse quitter ce putain de cachot. »

Ils ne furent pas trop de trois pour l’habiller. Si hideuse que fût la balafre, la pire de ses blessures était celle que lui avait infligée la flèche à l’aisselle en y enfonçant la maille jusqu’à la jointure de l’épaule. Du pus sanguinolent suintait encore de la chair décolorée, chaque fois que mestre Frenken renouvelait son pansement, et la douleur le lancinait par tout le corps au moindre mouvement.

Finalement, Tyrion se contenta de chausses et d’une robe de chambre trop vaste pour sa carrure, afin d’y flotter. Pendant que Bronn lui enfilait ses bottes et que Pod partait en quête d’une canne, il but une coupe de vinsonge pour se remonter. Adouci de miel, le breuvage comportait juste assez de pavot pour rendre un certain temps les douleurs tolérables.

Malgré quoi il fut pris de vertiges en tournant le seuil, et la descente du colimaçon de pierre lui mit les jambes en compote. Il marchait appuyé d’une main sur sa canne et de l’autre sur l’épaule de Pod. Ils croisèrent une servante dans l’escalier. En les voyant, elle s’écarquilla, l’œil aussi blanc que si elle tombait sur un fantôme. Le nain s’est levé d’entre les morts, songea Tyrion. Et regarde, regarde, il est plus moche que jamais, cours l’annoncer à tes amis.

La Citadelle de Maegor était la place la plus forte du Donjon Rouge, une forteresse dans la forteresse, avec sa douve sèche hérissée de piques. On avait relevé le pont-levis pour la nuit quand ils atteignirent la porte. Devant elle était campé, pâle armure et manteau neigeux, ser Meryn Trant. « Abaissez le pont, commanda Tyrion.

— Les ordres de la reine sont de le lever, la nuit. » Ser Meryn était depuis toujours une créature de Cersei.

« La reine dort, et j’ai à faire avec mon père. »

Rien qu’évoquer lord Tywin Lannister produisait toujours un effet magique. Non sans maugréer, Trant jeta l’ordre, et le pont-levis s’abaissa. Un autre chevalier de la Garde se tenait en sentinelle au-delà du fossé. Ser Edmund Potaunoir. Lequel s’extirpa un sourire en voyant Tyrion cahoter vers lui. « En meilleure forme, m’sire ?

— Bien meilleure. A quand la prochaine bataille ? Je meurs d’impatience. »

Au moment d’aborder les marches serpentines, pourtant, leur seul aspect le mit au désespoir. Je n’arriverai jamais à les monter seul, s’avoua-t-il. Et, ravalant sa dignité, il pria Bronn de le porter, non sans espérer contre tout espoir qu’il ne se trouverait à cette heure personne pour voir cela, personne pour en ricaner, personne pour colporter l’histoire du nabot trimballé là comme un nourrisson.

L’enceinte extérieure était bondée de tentes et de pavillons, par dizaines. « Tyrell, expliqua Pod tandis qu’ils se faufilaient dans leur labyrinthe de toile et de soie. Et Rowan, et Redwyne. Il n’y avait pas assez de place pour les loger tous. Dans l’enceinte du château, j’entends. Certains ont pris des chambres. Des chambres en ville. Dans les auberges et tout. Ils sont venus pour les noces. Les noces du roi, de Sa Majesté Joffrey. Serez-vous en assez bonne forme pour y assister, messire ?

— Pas ces gloutons fouinards qui m’en empêcheraient. » Les mariages avaient au moins cet avantage sur les batailles qu’on risquait moins de s’y faire esquinter le nez.

On discernait encore une vague lumière à travers les volets tirés de la tour de la Main. A la porte, les gardes arboraient le manteau écarlate et le heaume au lion de la maisonnée paternelle. Tyrion les connaissait tous deux, et ils lui ouvrirent au premier coup d’œil… – sans s’attarder, remarqua-t-il, ni l’un ni l’autre à le dévisager.

A peine entrés, ils tombèrent sur ser Addam Marpheux qui, corseté de sa plate noire ouvragée d’officier du Guet, descendait, drapé de son manteau d’or, l’escalier à vis. « Messire, dit-il, quel bonheur que de vous voir sur pied. J’avais entendu…

— … courir la rumeur qu’on allait creuser une petite tombe ? Moi aussi. Dans ces circonstances, j’ai jugé préférable de me lever. J’apprends que vous commandez le Guet. Vous en présenterai-je mes condoléances ou mes félicitations ?

— Les deux, je crains. » Ser Addam sourit. « La mort et la désertion m’ont laissé quelque quarante-quatre centaines d’hommes. Les dieux seuls et Littlefinger savent comment nous allons solder tant de monde, mais votre sœur m’interdit de licencier quiconque. »

Encore inquiète, Cersei ? La bataille est terminée, les manteaux d’or ne te seront plus d’aucun secours. « Vous venez de chez mon père ? demanda-t-il.

— Mouais. Je crains de ne l’avoir pas laissé d’excellente humeur. Lord Tywin a le sentiment que quarante-quatre centaines de sergents suffisent amplement pour retrouver un écuyer perdu, mais votre cousin Tyrek ne l’est toujours pas. »

Fils de feu Oncle Tygett, Tyrek, treize ans, avait disparu le jour de l’émeute, alors qu’il venait à peine d’épouser lady Ermesande, simple nourrisson qui se trouvait être l’unique héritière survivante de la maison Fengué. Et probablement la première épouse de toute l’histoire des Sept Couronnes à subir le veuvage avant le sevrage. « J’ai moi-même échoué, confessa-t-il.

— Il engraisse les asticots, intervint Bronn avec son tact habituel. Main-de-fer l’a cherché aussi, et l’eunuque a fait joliment tinter les picaillons d’une dodue bourse. Ils ont pas eu plus de pot que nous. Renoncez, ser. »

Ser Addam toisa le reître avec dégoût. « Lord Tywin est tenace lorsqu’il s’agit de son propre sang. Il aura son neveu, mort ou vif, et j’entends le satisfaire. » Il se retourna vers Tyrion. « Vous trouverez votre père dans sa loggia. »

Ma loggia , rectifia mentalement Tyrion. « Je crois connaître le chemin. »

Le chemin le forçait à gravir de nouvelles marches, mais il le fit cette fois sans autre recours qu’à l’épaule de Pod. Bronn lui ouvrit seulement la porte. Assis sous la fenêtre, lord Tywin était en train d’écrire à la lueur d’une lampe à huile. Au bruit du loquet, il leva les yeux. « Tyrion. » Sans s’émouvoir, il reposa sa plume.

« Je suis charmé que vous vous souveniez de moi, messire. » Tyrion lâcha Pod et, reportant son poids sur la canne, chaloupa dans la pièce. Quelque chose cloche, comprit-il instantanément.

« Ser Bronn, dit lord Tywin. Podrick. Peut-être feriez-vous mieux d’attendre dehors que nous en ayons terminé. »

Le regard dont le gratifia Bronn frisait l’insolence ; il s’inclina néanmoins et se retira, Pod sur les talons. La lourde porte claqua derrière eux, et Tyrion Lannister fut seul avec son père. Malgré les volets fermés contre la nuit, il faisait dans la loggia un froid palpable. Quel genre de mensonges Cersei lui a-t-elle servi ?

Le sire de Castral Roc était aussi mince qu’un homme de vingt ans plus jeune, et même beau, dans son genre austère. La blondeur rêche du poil qui lui tapissait les joues soulignait la sévérité de ses traits, la nudité de son crâne et la dureté de sa bouche. Il portait au col une chaîne dont des mains d’or formaient les maillons en se refermant toutes sur le poignet de la précédente. « Une belle chaîne », commenta Tyrion. Mais elle avait plus d’allure sur moi.

Lord Tywin ignora la saillie. « Tu ferais mieux de t’asseoir. Est-il judicieux d’avoir délaissé ton lit de malade ?

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