George Martin - Les Brigands

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A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands.
A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ?
Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

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— Je peux continuer aussi longtemps que toi. » Elle bâilla.

« Menteuse, dit-il. Continue, si tu veux faire l’imbécile, mais j’arrête, moi. Je prendrai la première veille. Tu dors.

— Et Tourte ? »

Gendry pointa le doigt. Déjà roulé en boule dans son manteau sur un lit de feuilles trempées, Tourte ronflait à petit bruit. Il serrait dans son poing un gros bout de fromage mais s’était assoupi, manifestement, entre deux bouchées.

Il ne servait à rien, saisit Arya, de se quereller ; Gendry avait raison. Les Pitres aussi vont devoir dormir , se dit-elle en espérant que c’était vrai. Elle était si vannée que même descendre de selle fut une épreuve, mais elle n’omit pourtant pas d’entraver son cheval avant de se dénicher un abri sous un hêtre. Le sol était dur et trempé. Combien de temps encore s’écoulerait-il, se demanda-t-elle, avant qu’elle ne couche à nouveau dans un lit, mange chaud, retrouve un bon feu pour se dégeler ? La dernière chose qu’elle fit avant de fermer les yeux fut de retirer son épée du fourreau et de la déposer près d’elle. « Ser Gregor, murmura-t-elle dans un bâillement, Dunsen, Polliver, Raff Tout-miel. Titilleur et… Titilleur… le Limier… »

Elle rêva des rêves rouges et féroces. Les Pitres étaient là, quatre au moins, un Lysien pâle et une sombre brute à hache d’Ibbénien, le seigneur du cheval dothraki couvert de cicatrices qu’on appelait Iggo et un type de Dorne dont elle n’avait jamais su le nom. Ils ne cessaient pas d’arriver, chevauchant à travers la pluie dans leurs cuirs à tordre et leur maille rouillée, rapières et hache quincaillant aux selles. Ils se figuraient la chasser, savait-elle avec la bizarre perspicacité suraiguë que donnent les rêves, mais ils se trompaient. C’était elle qui les chassait.

Elle n’était pas une petite fille, dans son rêve, elle était un loup, un loup colossal et puissant ; et, lorsqu’elle émergeait du fourré devant eux, les crocs dénudés sur un grondement sourd, son flair captait la peur que puaient les bêtes comme les hommes. La monture du Lysien se cabrait en jetant un cri, pendant que les autres se gueulaient des paroles humaines, mais, avant qu’ils ne puissent agir, les autres loups, une forte meute, affamée, muette et mouillée, surgissaient ventre à terre et des ténèbres et du déluge.

Le combat fut bref mais sanglant. Le noiraud s’abattit avant de brandir sa hache, le chevelu périt comme il encochait une flèche, et le pâle voulut déguerpir. Frères et sœurs le rattrapèrent et l’enfermèrent dans leur tourbillon, l’assaillant de tous les côtés, mordant son cheval aux jambes, et, quand ils l’eurent enfin désarçonné, déchiquetant sa gorge à belles dents.

Seul tenait bon l’homme aux clochettes. Pendant que son cheval décochait une ruade en pleine gueule à l’une des sœurs d’Arya, son croc d’argent courbe à lui tranchait une autre presque en deux, tandis que sa chevelure tintinnabulait.

Folle de rage, elle lui bondit sur le dos, le précipitant à bas de sa selle. Pendant leur chute commune, elle lui agrippa le bras entre ses mâchoires et fouailla le cuir, la laine et la chair tendre. Ils atterrirent et, d’une violente saccade, elle arracha le membre de l’épaule. Au comble de l’exultation, elle l’agita en tous sens, dents bloquées dessus, éparpillant les chaudes gouttelettes pourpres parmi la noirceur de la pluie glacée.

TYRION

Le grincement de vieux gonds de fer le réveilla. « Qui ? » croassa-t-il. Du moins avait-il récupéré sa voix, si rauque et brute fut-elle. La fièvre le tenaillait toujours, et il n’avait aucune notion de l’heure. Combien de temps avait-il dormi, ce coup-ci ? Il était si faible, si foutrement faible. « Qui ? » répéta-t-il, un ton plus haut. Par la porte ouverte se déversait la lumière d’une torche, mais, dans la chambre elle-même, le seul éclairage provenait d’un bout de chandelle placé près du lit.

En voyant une silhouette approcher, Tyrion frissonna. Ici, à la citadelle de Maegor, où chaque serviteur était à la solde de la reine, tout visiteur risquait d’être un nouveau séide envoyé par Cersei achever la besogne qu’avait commencée ser Mandon.

Sur ce, l’individu pénétra dans le halo de la chandelle et, après s’être amplement gorgé du spectacle qu’offrait le visage blême du nain, se gaussa : « Coupé en vous rasant, non ? »

Les doigts de Tyrion se portèrent à la formidable balafre qui lui courait depuis un sourcil jusqu’au bas de la mâchoire par le travers des vestiges du nez. Au toucher, le bourrelet de chair demeurait à vif et cuisant. « Avec un rasoir formidable, oui. »

Ses cheveux charbonneux fraîchement lavés et brossés de manière à bien dégager ses traits anguleux, Bronn portait des cuissardes souples en cuir repoussé, une large ceinture cloutée de pépites d’argent, et un manteau de soie vert pâle. Brodée de biais en vert vif, une chaîne ardente barrait le lainage gris sombre de son doublet.

« Où étais-tu passé ? demanda Tyrion d’un ton impératif. Je t’avais mandé voilà…, ça doit bien faire quinze jours.

— Plutôt quatre, rétorqua le reître, et les deux fois où je suis venu, je vous ai trouvé mort au monde.

— Pas mort. En dépit des efforts de ma chère sœur. » Il n’aurait peut-être pas dû le dire aussi fort, mais il s’en fichait, désormais. Cersei se trouvait, il le savait viscéralement, derrière l’attentat perpétré contre sa personne par ser Mandon. « Ce machin moche, là, sur ton poitrail, c’est quoi ? »

Bronn s’épanouit. « Mon emblème de chevalier. Une chaîne en flammes, verte, sur champ fuligineux, gris. Me voici dorénavant, par ordre de messire votre père, Lutin, ser Bronn La Néra. Veillez à vous en souvenir. »

Appuyant ses mains sur le matelas de plumes, Tyrion se tortilla pour remonter de quelques pouces sur les oreillers. « C’est moi qui t’avais promis la chevalerie, l’oublies ?» Le « par ordre de messire votre père » le charmait moins que médiocrement. Lord Tywin n’avait guère perdu de temps. Déménager son fils pour s’adjuger la tour de la Main, déjà le message était limpide pour n’importe qui, mais voilà qu’il récidivait. « Je perds la moitié de mon pif, et tu gagnes une chevalerie. Aux dieux de répondre de ce troc, dit-il aigrement. C’est mon père en personne qui t’a adoubé ?

— Non. Nous, ceux des tours aux treuils enfin qu’ont réchappé, quoi, on a été confirmés par le Grand Septon et adoubés par la Garde. Une putain de d’mi-journée qu’ ç’a pris, cause qu’y avait que trois Blanchépées pour faire la cérémonie.

— J’ai appris que ser Mandon était mort au combat. » Poussé par Pod dans la rivière au moment même où il allait, ce bâtard de traître, me passer l’épée au travers du cœur. « Qui d’autre a-t-on perdu ?

— Le Limier, dit Bronn. Pas mort, simplement parti. Les manteaux d’or disent qu’il a viré pleutre et que vous avez conduit une sortie à sa place. »

Eu mieux, comme idée. La grimace qu’il fit tirailla durement la chair de la balafre. Il invita d’un geste Bronn à s’asseoir. « Ma sœur a tort de me prendre pour un champignon. Elle me maintient dans le noir et me nourrit de merde. Pod est un bon gars, mais le nœud de sa langue est aussi gros que Castral Roc, et je ne crois pas la moitié de ce qu’il me dit. Je lui demande de me ramener ser Jacelyn et, à son retour, il le prétend mort.

— Lui et des milliers d’autres. » Bronn s’assit.

« Comment ? demanda Tyrion, avec un surcroît de nausées.

— Durant la bataille. Votre sœur a chargé les Potaunoir de lui ramener le roi dare-dare au Donjon Rouge, à c’ qu’y paraît. En le voyant s’ tirer, les manteaux d’or ont décidé, la moitié, de s’ tirer avec. Main-de-fer s’est mis en travers et a essayé de les ramener au rempart. Paraît qu’il te vous les a joliment égueulés, et qu’il les avait presque persuadés quand on lui a fiché une flèche en travers du gosier. Comme il avait plus l’air si redoutable, alors, ils l’ont arraché de selle et massacré. »

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