Robert Silverberg - Le château de Lord Valentin

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Le château de Lord Valentin: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor — trois continents immenses, des océans démesurés —, un jeune homme s’éveille. Il ne se souvient que de son nom : Valentin.
Au même instant, des fêtes se préparent : on attend le maître de la planète, le
Mais est-il bien celui qu’il paraît être ? Tandis que Valentin découvre auprès d’une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, il est hanté par d’étranges rêves : il serait le vrai
l’on aurait transféré son esprit dans un autre corps…
Carabella, une jolie saltimbanque, l’encourage à revendiquer son identité. Mais pour parvenir jusqu’au
Valentin devra traverser des continents, des océans. La troupe de jongleurs dont il fait désormais partie se rallie à lui… Tous haïssent le
Vont-ils pour autant aider Valentin ?

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Valentin rebroussa chemin et s’égara rapidement dans un dédale de venelles et de ruelles indiscernables qui traversaient l’Avenue de la Mer en tous sens. À trois reprises, il découvrit des auberges qui lui parurent être celle qu’il cherchait, mais les trois, lorsqu’il s’en approcha de plus près, se révélèrent ne pas être la bonne. Une heure s’écoula, peut-être plus, et ce fut le début de l’après-midi. Valentin comprit qu’il lui serait impossible de retrouver l’auberge et il eut un serrement de cœur en pensant à Carabella et au contact de ses doigts sur le côté de son bras, à la vivacité de ses mains lorsqu’elle attrapait les couteaux et à la flamme qui brillait dans ses yeux sombres. Mais ce qui est perdu est perdu, se dit-il, et rien ne sert de se lamenter. Il allait se trouver une autre auberge et se faire de nouveaux amis avant la nuit.

Puis il tourna le coin d’une rue et déboucha sur ce qui, très probablement, devait être le marché de Pidruid.

C’était un vaste espace clos presque aussi gigantesque que la Place Dorée, mais sans nul palais ni hôtel imposant aux façades dorées. Rien qu’une interminable succession de baraques couvertes de tuiles, de parcs à bétail à ciel ouvert et de cabanes exiguës. Ici l’on trouvait les parfums les plus suaves et les odeurs les plus nauséabondes du monde entier, et la moitié des produits de l’univers étaient en vente. Valentin y plongea, ravi, fasciné. Dans une baraque, des quartiers de viande étaient suspendus à de grands crochets. Des barils d’épices dont le contenu se répandait par terre en occupaient une autre. Des oiseaux-toupie, ces animaux écervelés qui, debout sur leurs pattes absurdes et brillantes, étaient plus grands que des Skandars, passaient leur temps dans un des parcs à se donner des coups de bec et de patte, pendant que des vendeurs d’œufs et de laine marchandaient par-dessus leur dos. Plus loin se trouvaient des baquets remplis de serpents à la peau luisante qui se tordaient comme des traînées de feu ; juste à côté, de petits dragons de mer étripés étaient empilés pour la vente, en tas pestilentiels. Il y avait un endroit où étaient rassemblés les écrivains publics qui rédigeaient des lettres pour des illettrés, et un changeur, qui échangeait prestement les monnaies d’une douzaine de mondes, et encore une rangée de cinquante étals de marchands de saucisses, tous identiques, et cinquante Lii aux traits identiques qui, côte à côte, entretenaient leurs foyers fumants et retournaient leurs brochettes.

Et des diseurs de bonne aventure, des magiciens, des jongleurs, mais il ne s’agissait pas de ceux que Valentin connaissait, et, dans un endroit dégagé, était accroupi un conteur qui, pour une piécette, racontait une aventure embrouillée et rien de moins qu’incompréhensible de lord Stiamot, le fameux Coronal qui avait régné huit mille ans plus tôt et dont les hauts faits étaient devenus légendaires. Valentin écouta cinq minutes le récit qui lui parut sans queue ni tête mais tenait en haleine un auditoire composé d’une quinzaine de porteurs en rupture de charge. Il poursuivît son chemin et passa devant une baraque où un Vroon aux yeux dorés jouait des airs sirupeux sur une flûte d’argent pour charmer des créatures tricéphales qui s’agitaient dans un panier d’osier ; devant un garçonnet souriant d’une dizaine d’années qui le défia à un jeu comportant des coquillages et des graines ; devant un groupe de marchands ambulants qui vendaient des banderoles portant la constellation du Prince ; devant un fakir qui flottait au-dessus d’une cuve d’huile bouillante d’aspect menaçant ; dans une allée d’interprètes des rêves et un passage où se pressaient des trafiquants de drogue ; devant le coin des bijoutiers et celui des interprètes. Et finalement, après avoir tourné un dernier angle où toutes sortes de vêtements bon marché étaient en vente, il déboucha sur le grand parc où l’on vendait les montures. Les robustes bêtes pourpres étaient alignées flanc contre flanc par centaines, voire par milliers, impassibles, regardant d’un œil indifférent ce qui était apparemment une vente se déroulant sous leur nez. Valentin trouva la vente aussi difficile à suivre que l’aventure de lord Stiamot narrée par le conteur : vendeurs et acquéreurs étaient disposés face à face sur deux longs rangs et se frappaient les poignets du tranchant de la main, complétant ces gestes en grimaçant, en s’entrechoquant les poings et en écartant les coudes d’un geste brusque. Pas un mot n’était prononcé, et pourtant bien des choses étaient ainsi communiquées, puisque des scribes stationnés le long de la double ligne rédigeaient constamment des actes de vente qu’ils validaient par des coups de tampon à l’encre verte tandis que des commis apposaient frénétiquement des étiquettes portant le sceau du Pontife, le labyrinthe, sur la croupe de chaque animal l’un après l’autre. Valentin suivit la ligne des vendeurs et finit par tomber sur Shanamir qui jouait de la main, des coudes et des poings avec une férocité consommée. En quelques minutes, tout fut terminé et le garçon bondit hors de la ligne en poussant un grand cri de joie. Il prit Valentin par le bras et le fit tourner pour manifester son allégresse.

— Tous vendus ! Tous vendus ! Et au prix fort !

Il montra une liasse de feuillets que lui avait remis un scribe et ajouta :

— Accompagne-moi jusqu’à la trésorerie, et après nous n’aurons plus rien d’autre à faire que de nous amuser ! Tu as dormi jusqu’à quelle heure ?

— Tard, je suppose. L’auberge était presque vide.

— Je n’ai pas eu le courage de te réveiller. Tu ronflais comme un blave. Qu’as-tu fait ?

— J’ai surtout exploré le front de mer. Je suis tombé par hasard sur le marché en essayant de retrouver le chemin de l’auberge. J’ai vraiment eu de la chance de te retrouver.

— Dix minutes de plus et tu m’aurais raté à jamais, dit Shanamir. Regarde. C’est ici.

Il tira Valentin par le poignet et l’entraîna dans une longue galerie éclairée a giorno où des employés derrière leurs guichets changeaient les certificats de vente contre des espèces sonnantes et trébuchantes.

— Donne-moi les cinquante royaux, murmura Shanamir. Je peux faire la monnaie ici.

Valentin sortit la grosse pièce brillante et s’écarta pendant que le garçon prenait sa place dans une file. Quelques minutes plus tard, Shanamir était de retour.

— C’est à toi, fit-il en laissant tomber dans la bourse tendue de Valentin une pluie de pièces, plusieurs de cinq royaux et une profusion de couronnes. Et ça, c’est à moi, ajouta le garçon avec un sourire malicieux en élevant trois grosses pièces de cinquante royaux, semblables à celle qu’il venait de changer pour Valentin.

Il les glissa dans une ceinture qu’il portait sous son pourpoint.

— C’est un voyage fructueux. En période de festival, les gens n’ont qu’une hâte, c’est de dépenser leur argent aussi vite que possible. Viens, maintenant. On retourne à l’auberge et on va fêter cela avec une bouteille de vin de feu, d’accord ? C’est ma tournée !

Il apparut que l’auberge n’était guère qu’à un quart d’heure du marché, dans une rue qui parut soudain familière lorsqu’ils s’y engagèrent. Valentin soupçonna qu’il avait dû s’en approcher à un pâté de maisons ou deux près lors de ses recherches infructueuses. Aucune importance. Il était là et il était en compagnie de Shanamir. Le garçon, soulagé de s’être débarrassé de ses montures et excité par le prix qu’il en avait tiré, discourait sans discontinuer sur ce qu’il allait faire à Pidruid avant de regagner son foyer à la campagne – la danse, les jeux, l’alcool, les spectacles.

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