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Robert Silverberg: Le château de Lord Valentin

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Le château de Lord Valentin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 2-221-00564-3, издательство: Robert Laffont, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg Le château de Lord Valentin

Le château de Lord Valentin: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor — trois continents immenses, des océans démesurés —, un jeune homme s’éveille. Il ne se souvient que de son nom : Valentin. Au même instant, des fêtes se préparent : on attend le maître de la planète, le Mais est-il bien celui qu’il paraît être ? Tandis que Valentin découvre auprès d’une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, il est hanté par d’étranges rêves : il serait le vrai l’on aurait transféré son esprit dans un autre corps… Carabella, une jolie saltimbanque, l’encourage à revendiquer son identité. Mais pour parvenir jusqu’au Valentin devra traverser des continents, des océans. La troupe de jongleurs dont il fait désormais partie se rallie à lui… Tous haïssent le Vont-ils pour autant aider Valentin ?

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Valentin se leva, s’étira, assouplit ses bras et ses jambes et s’habilla. Il se lava dans un lavabo fixé au mur et sortit dans la cour. Il se sentait alerte, plein d’énergie, et prêt pour tout ce que cette journée pouvait apporter. L’air matinal était lourd d’humidité mais chaud et vif, et le brouillard de la nuit précédente s’était totalement dissipé. Du ciel clair tombait la chaleur éprouvante d’un soleil estival. Dans la cour, poussaient trois grandes plantes grimpantes, une contre chaque mur, aux troncs ligneux et noueux plus larges qu’une poitrine d’homme et aux feuilles vernissées en forme de pelle et d’un bronze profond alors que les nouvelles pousses étaient rouge vif. La plante était couverte de fleurs d’un jaune criard qui ressemblaient à de petites trompettes, mais elle portait aussi des fruits mûrs, de lourdes baies bleu et blanc luisantes de gouttes d’humidité. Valentin en cueillit hardiment une et la mangea. C’était sucré, mais âpre aussi, et capiteux comme un vin très jeune. Il en mangea une autre et tendit le bras pour en prendre une troisième mais se ravisa.

Il fit le tour de la cour et alla jeter un coup d’œil dans les écuries où il vit les montures de Shanamir en train de mâchonner paisiblement de la paille hachée, mais pas trace de Shanamir. Il était peut-être parti s’occuper de ses affaires. Il continua autour du bâtiment, et une odeur de poisson grillé parvint jusqu’à lui et lui fit ressentir les titillations d’une faim soudaine. Il poussa une porte branlante et se trouva dans une cuisine où un petit homme à l’air las préparait le petit déjeuner pour une demi-douzaine de pensionnaires de plusieurs races. Le cuisinier jeta un regard indifférent à Valentin.

— Est-il trop tard pour manger ? demanda doucement Valentin.

— Prenez un siège. Poisson et bière, trente pesants.

Il trouva une pièce d’une demi-couronne et la posa sur le fourneau. Le cuisinier poussa de la menue monnaie dans sa direction et jeta un autre filet sur sa plaque. Valentin alla s’asseoir contre le mur. Plusieurs personnes se levèrent pour partir et l’une d’elles, une jeune femme souple et élancée, aux cheveux bruns coupés court, s’arrêta près de lui.

— La bière est dans ce pichet, dit-elle. Ici, chacun se sert.

— Merci, répondit Valentin, mais elle avait déjà franchi la porte.

Il s’en versa une pleine chope… un liquide lourd et piquant qui collait contre son palais. Quelques instants plus tard, il avait son poisson, croustillant et savoureux. Il le dévora.

— Un autre ? demanda-t-il au cuisinier qui lui jeta un regard peu amène mais s’exécuta.

Pendant qu’il mangeait, Valentin réalisa que l’un des pensionnaires de la table voisine – un Hjort trapu, au visage bouffi, le teint terreux et la peau grenue, avec de gros yeux protubérants – le dévisageait avec insistance. Cette curieuse inspection mit Valentin mal à l’aise. Après un certain temps, il regarda le Hjort bien en face, et ce dernier cilla et détourna précipitamment les yeux.

Un peu plus tard, le Hjort se retourna vers Valentin et lui demanda :

— Vous venez juste d’arriver, n’est-ce pas ?

— Hier soir.

— Vous restez longtemps ?

— Au moins pendant toute la durée du festival, répondit Valentin.

Il y avait indiscutablement chez ce Hjort quelque chose qui lui déplaisait instinctivement . Peut-être était-ce seulement son aspect, car Valentin trouvait que les Hjorts étaient des créatures sans attrait, grossières et boursouflées. Mais il savait que ce jugement était cruel. Les Hjorts n’étaient pas responsables de leur apparence physique et ils considéraient probablement les humains comme tout aussi déplaisants, des êtres pâles et étiques, dont la peau lisse était répugnante.

C’était peut-être aussi l’intrusion dans sa vie privée qui le gênait, les regards insistants, les questions. Ou peut-être simplement la manière dont le Hjort avait agrémenté les grains charnus de sa peau d’un pigment orange. Quoi qu’il en fût, il en ressentait un malaise et une inquiétude.

Mais il se sentait légèrement coupable pour ces préventions et n’avait nul désir de se montrer insociable. Pour se racheter, il gratifia le Hjort d’un sourire tiède et lui dit :

— Je m’appelle Valentin. Je suis de Ni-moya.

— Cela fait un bon bout de chemin, répondit le Hjort en continuant à mastiquer bruyamment.

— Vous êtes de la région ?

— Un peu au sud de Pidruid. Mon nom est Vinorkis. Commerce de peaux de haigus.

Le Hjort découpait minutieusement sa nourriture. Après un certain temps, il reporta son attention sur Valentin, laissant ses gros yeux vitreux se poser fixement sur son visage.

— Vous voyagez avec le garçon ?

— Pas vraiment. Je l’ai rencontré sur la route de Pidruid. Le Hjort hocha la tête.

— Vous rentrez à Ni-moya après le festival ?

Ce feu roulant de questions commençait à devenir ennuyeux, mais Valentin hésitait encore à se montrer impoli, même devant une telle impolitesse.

— Je ne suis pas encore sûr, répondit-il.

— Alors vous envisagez de rester ici ?

— Je n’ai absolument aucun projet, fit Valentin en haussant les épaules.

— Hum ! fit le Hjort. C’est une agréable manière de vivre.

Il était impossible de déterminer, à cause de l’inflexion nasale du Hjort, si ces paroles devaient être prises comme un éloge ou comme une condamnation sarcastique. Mais Valentin ne s’en souciait guère. Il estima avoir suffisamment sacrifié aux convenances sociales et garda le silence. Le Hjort non plus ne semblait plus rien avoir à dire. Il termina son petit déjeuner, repoussa sa chaise en la faisant grincer et, de sa démarche disgracieuse de Hjort, se dirigea en se dandinant vers la porte et annonça :

— Je pars au marché maintenant. On se reverra.

Finalement, Valentin sortit dans la cour où un jeu curieux était en train de se dérouler. Vers le mur opposé, huit individus debout se lançaient des poignards. Six d’entre eux étaient des Skandars, ces grands êtres hirsutes et rudes, dotés de quatre bras et à la fourrure grise et rêche, et les deux autres étaient des humains. Valentin reconnut ces deux derniers, ils étaient en train de prendre leur petit déjeuner lorsqu’il était entré dans la cuisine – la jeune femme brune et mince et un homme maigre, au regard dur, à la peau d’une pâleur irréelle et aux longs cheveux blancs. Les poignards volaient à une vitesse stupéfiante et étincelaient au soleil matinal et sur tous les visages se lisait une profonde concentration. Personne ne laissait échapper une lame, personne ne semblait jamais en saisir une par le tranchant, et Valentin ne pouvait même pas compter les poignards qui allaient et venaient. Ils paraissaient tous constamment en train de tancer et d’attraper, toutes les mains étaient pleines et d’autres armes décrivaient des trajectoires dans l’air. Des jongleurs, se dit-il, qui s’exercent à leur art et se préparent à présenter un numéro pour le festival. Les Skandars, bâtis en force et avec leurs quatre bras accomplissaient des prodiges de coordination, mais l’homme et la femme tenaient leur place dans les figures et jonglaient aussi habilement que les autres. Valentin, restant à distance respectueuse, observait avec fascination le vol des poignards.

Puis un des Skandars grogna un « Hop ! » et la figure changea : les six créatures commencèrent à se lancer les lames uniquement entre elles, redoublant de puissance dans leurs passes, pendant que les deux humains s’écartaient de quelques pas. La jeune fille fit un sourire à l’adresse de Valentin.

— Hé, viens te joindre à nous !

— Quoi ?

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