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Robert Silverberg: Le château de Lord Valentin

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Le château de Lord Valentin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 2-221-00564-3, издательство: Robert Laffont, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg Le château de Lord Valentin

Le château de Lord Valentin: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor — trois continents immenses, des océans démesurés —, un jeune homme s’éveille. Il ne se souvient que de son nom : Valentin. Au même instant, des fêtes se préparent : on attend le maître de la planète, le Mais est-il bien celui qu’il paraît être ? Tandis que Valentin découvre auprès d’une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, il est hanté par d’étranges rêves : il serait le vrai l’on aurait transféré son esprit dans un autre corps… Carabella, une jolie saltimbanque, l’encourage à revendiquer son identité. Mais pour parvenir jusqu’au Valentin devra traverser des continents, des océans. La troupe de jongleurs dont il fait désormais partie se rallie à lui… Tous haïssent le Vont-ils pour autant aider Valentin ?

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Il se mit à rire.

— Ce vin était très bon. Je m’appelle Shanamir. Et toi ?

— Valentin.

— Valentin ? Valentin ? C’est de bon augure !

— Je crains que ce ne soit un nom bien commun.

— Tu mets lord avant, et tu pourrais être le Coronal !

— Ce n’est pas aussi simple. En outre, pourquoi voudrais-je être Coronal ?

— Et le pouvoir ! s’écria Shanamir en ouvrant de grands yeux. Les beaux habits, la nourriture raffinée, le vin, les bijoux, les palais, les femmes…

— Les responsabilités, l’interrompit Valentin d’un air sombre. Le fardeau de la charge. T’imagines-tu que le rôle d’un Coronal consiste seulement à boire du vin doré et à prendre part à des défilés grandioses ? Crois-tu qu’on ne l’a élevé à cette dignité que pour lui faire prendre du bon temps ?

— Peut-être pas, répondit le garçon après avoir réfléchi.

— Il règne sur des milliards et des milliards d’individus, sur des territoires si vastes que nous ne pouvons pas les imaginer. Tout repose sur ses épaules. Mettre en application les décrets du Pontife, maintenir l’ordre, exercer la justice dans chaque pays… cela me fatigue rien que d’y penser, mon garçon. Il empêche le monde de sombrer dans le chaos. Non, je ne l’envie pas. Qu’il garde sa place.

— Tu n’es pas aussi stupide que je l’ai cru au début, Valentin, fit Shanamir après quelques instants.

— Ainsi, tu as cru que j’étais stupide ?

— Disons simple. Insouciant. Tu es un adulte et tu sembles savoir si peu de chose dans certains domaines, et c’est à moi de l’expliquer alors que je suis deux fois plus jeune que toi. Mais je me trompe peut-être. Si nous descendions vers Pidruid ?

2

Shanamir laissa Valentin choisir sa monture parmi celles qu’il menait au marché, mais elles paraissaient toutes semblables à Valentin. Après avoir fait semblant de choisir, il en prit une au hasard, sautant avec légèreté dans la selle naturelle de l’animal. C’était bon de chevaucher après une si longue route à pied. La monture était confortable, ce qui n’avait rien d’étonnant puisque depuis des milliers d’années on élevait dans ce but ces animaux synthétiques, ces produits de la magie d’autrefois, robustes, endurants, infatigables, capables de se nourrir de n’importe quels détritus. L’art de les fabriquer était perdu depuis longtemps, mais maintenant ils se reproduisaient tout seuls et sans eux les déplacements sur Majipoor auraient été d’une lenteur désespérante.

La route de Pidruid suivait l’escarpement pendant près de deux kilomètres puis formait soudain une suite de lacets qui descendaient vers la plaine côtière. Pendant la descente, Valentin laissa le garçon alimenter la conversation. Shanamir venait, disait-il, d’un district situé dans les terres, au nord-est, à deux jours et demi de route avec ses frères et son père, ils élevaient des montures qu’ils vendaient au marché de Pidruid, et ils gagnaient fort bien leur vie ; il avait treize ans et bonne opinion de lui-même ; il n’avait jamais encore quitté la province dont Pidruid était la capitale, mais il avait bien l’intention, un jour, de partir à l’étranger, de voyager sur toute la surface de Majipoor, de faire le pèlerinage de l’Île du Sommeil et de s’agenouiller devant la Dame, de traverser la Mer Intérieure jusqu’à Alhanroel et d’effectuer l’ascension du Mont du Château, et même, peut-être, d’aller dans le Sud, au-delà des tropiques torrides, dans le domaine brûlé et aride du Roi des Rêves, car à quoi bon être vivant et bien portant sur un monde rempli de merveilles comme l’était Majipoor si on n’en profitait pas pour le parcourir en tous sens ?

— Et toi, Valentin ? demanda-t-il soudain. Qui es-tu, d’où viens-tu, où vas-tu ?

Valentin fut pris par surprise. Bercé par le bavardage du garçon et le rythme lent et monotone du pas de sa monture descendant les lacets de la large route, il fut pris au dépourvu par la série de questions directes.

— Je viens des provinces orientales, répondit-il seulement. Je n’ai aucun projet après Pidruid. J’y resterai tant que je n’aurai pas de raison de partir.

— Pourquoi es-tu venu ici ?

— Pourquoi pas ?

— Ah ! fit Shanamir. D’accord. Je vois bien que tu préfères éluder toutes ces questions. Tu es le fils cadet d’un duc de Ni-moya ou de Piliplok, tu as envoyé à quelqu’un un mauvais rêve et tu t’es fait surprendre, alors ton père t’a donné une bourse bien garnie et t’a ordonné de partir à l’autre bout du continent. C’est bien ça ?

— Précisément, répondit Valentin avec un clin d’œil amusé.

— Tu as des royaux et des couronnes plein les poches, et tu vas t’installer à Pidruid et y vivre en prince et tu dépenseras toute ta fortune en danses et en boissons, et puis tu embarqueras sur un long-courrier pour Alhanroel et tu me prendras avec toi comme écuyer. C’est bien cela ?

— Tout à fait cela, ami. Sauf pour l’argent. J’ai négligé de me préoccuper de cet aspect de la question.

— Mais tu en as quand même un peu, fit Shanamir d’une voix beaucoup moins enjouée. Tu n’es pas un mendiant, j’espère ? Ils sont très durs pour les mendiants à Pidruid. Ils ne tolèrent aucun vagabondage, là-bas.

— J’ai quelques pièces, dit Valentin. Assez pour me permettre de vivre pendant la durée du festival et un peu plus. Après, j’aviserai.

— Si vraiment tu prends la mer, emmène-moi avec toi, Valentin !

— Si je le fais, je te le promets.

Ils étaient maintenant arrivés à mi-côte. La ville de Pidruid s’étalait dans un grand bassin en bordure de mer, entouré de basses falaises grises à l’intérieur et sur tout le littoral, sauf à l’endroit où une faille laissait pénétrer l’océan, formant une baie bleu-vert qui était le magnifique port de Pidruid. Pendant qu’il s’approchait du niveau de la mer en cette fin d’après-midi, Valentin sentit les brises de mer fraîches et odorantes qui soufflaient vers lui en rendant la chaleur plus supportable. Déjà de blanches nappes de brume venues de l’ouest s’avançaient vers la côte et l’air était chargé d’effluves salins et lourd de cette eau qui, quelques heures plus tôt seulement, avait renfermé poissons et dragons de mer. Valentin fut impressionné par la taille de la ville qui s’étendait devant lui. Il ne se souvenait pas de jamais en avoir vu de plus grande ; mais, après tout, il y avait tant de choses dont il ne se souvenait pas.

C’était l’extrémité du continent. La totalité de Zimroel s’étendait derrière la ville, tout ce continent qu’il avait dû traverser à pied d’un bout à l’autre, probablement depuis l’un des ports de la côte orientale, Ni-moya ou Piliplok. Et pourtant il se savait jeune, plus très jeune, certes, mais encore assez jeune et il doutait qu’il soit possible de faire un tel trajet à pied dans le cours d’une existence, mais il n’avait aucun souvenir d’avoir utilisé une quelconque monture avant cet après-midi. Pourtant, il semblait savoir monter. L’adresse avec laquelle il s’était hissé sur la large selle de l’animal témoignait qu’il avait dû chevaucher pendant au moins une partie de la route. Mais cela n’avait pas d’importance. Maintenant il était ici et n’en ressentait aucune impatience. Puisque Pidruid était la ville qu’il avait atteinte sans trop savoir comment, c’était à Pidruid qu’il allait s’installer, jusqu’à ce qu’il ait une raison de partir ailleurs. Il ne partageait pas la soif de voyages de Shanamir. Le monde était tellement vaste qu’il valait mieux ne pas y penser ; trois grands continents, deux immenses mers, un endroit que l’on ne pouvait concevoir dans toute son immensité qu’en rêve, et même ainsi, il n’en subsistait au réveil qu’une parcelle de vérités. On disait que le Coronal, ce lord Valentin, vivait dans un château vieux de huit mille ans où cinq nouvelles salles avaient été ajoutées chaque année depuis le début de sa construction et que ce château couronnait une montagne si haute qu’elle perçait le ciel, un pic colossal de cinquante kilomètres de haut sur les versants duquel s’étendaient cinquante cités de l’importance de Pidruid. C’était le genre de choses auquel il valait mieux ne pas penser non plus. Le monde était trop vaste, trop ancien, trop peuplé pour un simple esprit humain. Je vais vivre à Pidruid, se dit Valentin, et je trouverai un moyen de m’assurer le vivre et le couvert, et je serai heureux.

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