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Robert Silverberg: Le château de Lord Valentin

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Le château de Lord Valentin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 2-221-00564-3, издательство: Robert Laffont, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg Le château de Lord Valentin

Le château de Lord Valentin: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor — trois continents immenses, des océans démesurés —, un jeune homme s’éveille. Il ne se souvient que de son nom : Valentin. Au même instant, des fêtes se préparent : on attend le maître de la planète, le Mais est-il bien celui qu’il paraît être ? Tandis que Valentin découvre auprès d’une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, il est hanté par d’étranges rêves : il serait le vrai l’on aurait transféré son esprit dans un autre corps… Carabella, une jolie saltimbanque, l’encourage à revendiquer son identité. Mais pour parvenir jusqu’au Valentin devra traverser des continents, des océans. La troupe de jongleurs dont il fait désormais partie se rallie à lui… Tous haïssent le Vont-ils pour autant aider Valentin ?

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— Tu es un drôle de type, fît-elle. Tu ne racontes pas de mensonges, et pourtant rien de ce que tu dis n’a l’air d’être vrai. Et je pense que toi-même, tu connais bien peu ce qu’il y a au fond de ton âme. Mais je t’aime bien. Il y a une sorte de rayonnement qui émane de toi, sais-tu cela, Valentin ? De l’innocence, de la simplicité, de la chaleur et… et quelque chose d’autre, je ne sais pas quoi.

Presque timidement, elle posa deux doigts sur le côté du bras de Valentin.

— Je t’aime bien. Peut-être jonglerons-nous encore.

Et elle s’en fut, courant à toutes jambes pour rattraper Sleet.

5

Il était seul et il n’y avait pas trace de Shanamir, et bien qu’il souhaitât vivement passer la journée en compagnie des jongleurs et de Carabella, il ne voyait aucune possibilité de le faire. Et la matinée était à peine entamée. Il n’avait aucun projet précis et cela le perturbait, mais pas outre mesure. Il avait toute la ville de Pidruid à explorer.

Il sortit, s’engageant dans des rues tortueuses où croissait une végétation luxuriante. Des plantes grimpantes et des arbres pleureurs aux lourdes branches poussaient partout, prospérant dans l’air salin, humide et chaud. De très loin, lui parvenait la musique d’une fanfare, une mélodie gaie, bien qu’un peu trop stridente et saccadée, peut-être une répétition pour la grande parade. Un petit ruisseau d’eau écumeuse courait le long du caniveau et les animaux sauvages de Pidruid s’y ébattaient, des mintuns, des chiens galeux et de petits drôles au nez hérissé de piquants. C’était un affairement inimaginable, une cité grouillante où tous et toutes, même les animaux errants, avaient quelque chose d’important à faire et le faisaient en toute hâte. Tous sauf Valentin qui déambulait sans suivre d’itinéraire particulier. Il s’arrêtait pour jeter un coup d’œil tantôt dans quelque échoppe obscure où s’entassaient pièces de toile et coupons de tissu, tantôt dans quelque magasin d’épices aux relents de moisi, tantôt dans quelque jardin chic et précieux constellé de fleurs aux teintes riches et coincé entre deux bâtiments hauts et étroits. De temps à autre, des gens le regardaient comme s’ils s’étonnaient que l’on puisse s’offrir le luxe de flâner.

Il s’arrêta dans une rue pour regarder des enfants jouer ; c’était une sorte de pantomime dans laquelle un petit garçon, le front ceint d’un bandeau de tissu doré effectuait des gestes menaçants au centre d’un cercle tandis que les autres dansaient autour de lui en simulant la terreur et en chantant :

Le vieux Roi des Rêves
Est assis sur son trône.
Jamais ne ferme l’œil,
Jamais ne reste seul.
Le vieux Roi des Rêves
Nous visite la nuit.
Si nous sommes méchants,
Il nous fera grand-peur.
Le vieux Roi des Rêves
Au cœur comme la pierre,
Jamais ne ferme l’œil,
Jamais ne reste seul.

Mais quand les enfants s’aperçurent que Valentin les regardait, ils se tournèrent vers lui et lui adressèrent des gestes moqueurs, grimaçant, faisant des bras d’honneur, le montrant du doigt. Il s’éloigna en riant.

Vers le milieu de la matinée, il atteignit le bord de mer. De longues jetées s’avançaient profondément dans le port en formant des coudes, et chacune semblait être le centre d’une activité fébrile. Des débardeurs de quatre ou cinq races déchargeaient des cargos battant pavillon d’au moins vingt ports des trois continents. Ils utilisaient des flotteurs pour descendre les balles de marchandises jusqu’au bord des quais et les transporter jusqu’aux entrepôts, mais il y avait quantité de cris et de manœuvres hargneuses pendant que les sacs immensément lourds étaient manipulés dans tous les sens. Tandis que Valentin, assis dans l’ombre du wharf, contemplait la scène, il sentit qu’on le poussait d’une violente bourrade entre les épaules. Il pivota pour se trouver face à face avec un Hjort à la face congestionnée et rageuse qui gesticulait en montrant quelque chose du doigt.

— Par là-bas ! cria le Hjort. Nous avons besoin de six autres pour le navire de Suvrael !

— Mais je ne suis pas…

— Vite ! Dépêche-toi !

— Très bien. Valentin ne se sentait pas la moindre envie de discuter. Il se dirigea vers le quai et se joignit à un groupe de débardeurs qui vociféraient et rugissaient en débarquant un chargement de bétail sur pied. Valentin se mit à vociférer et à rugir avec eux jusqu’à ce que les animaux, des blaves d’un an au museau allongé, et qui beuglaient, se retrouvent sur le chemin du parc à bestiaux ou de l’abattoir. Puis il s’esquiva paisiblement et descendit le quai jusqu’à une jetée sans aucune activité.

Il resta tranquillement debout quelques minutes, regardant au-delà du port, en direction de la mer, de cette mer vert bronze et moutonnée, plissant les yeux comme si en essayant suffisamment fort, il pouvait réussir à voir de l’autre côté de la courbe du globe, jusqu’à Alhanroel et son Mont du Château qui s’élevait jusqu’aux cieux. Mais il n’était, bien entendu, pas question de voir Alhanroel d’ici, de l’autre côté des dizaines de milliers de kilomètres de l’océan, de l’autre côté d’une mer si large que certaines planètes auraient facilement pu loger entre les rivages des deux continents qui la bordaient. Valentin regarda par terre, entre ses pieds, et laissa son imagination s’enfoncer dans les profondeurs de Majipoor, se demandant ce qu’il trouverait s’il resurgissait du côté opposé de la planète. Il soupçonna que c’était la moitié occidentale d’Alhanroel. Il n’avait plus que des souvenirs vagues et confus de la géographie. Il semblait avoir oublié tant de choses de ce qu’il avait appris à l’école et il lui fallait faire des efforts pour se souvenir de quoi que ce fût. Peut-être en ce moment même, le lieu de Majipoor diamétralement opposé était-il la tanière du Pontife, le terrifiant Labyrinthe où se cloîtrait le vieux et puissant monarque. Ou peut-être – plus vraisemblablement – l’Île du Sommeil était-elle à l’opposé d’ici, l’île bénie où résidait la douce Dame, dans les clairières verdoyantes où ses prêtres et prêtresses psalmodiaient sans fin en envoyant des messages bienveillants aux dormeurs du monde entier. Valentin avait de la peine à croire que ces endroits existaient, que de tels personnages vivaient, toutes ces puissances, un Pontife, une Dame de l’Ile, un Roi des Rêves, et même un Coronal, bien qu’il eût contemplé ce dernier de ses propres yeux la veille au soir. Ces potentats lui semblaient irréels. Ce qui paraissait réel, c’étaient le bord des docks de Pidruid, l’auberge où il avait dormi, le poisson grillé, les jongleurs, le jeune Shanamir et ses animaux. Tout le reste n’était que mirage et caprice de l’imagination.

Il faisait chaud maintenant et l’humidité augmentait, en dépit d’une agréable brise qui soufflait vers la terre. Valentin se sentait de nouveau affamé. Il s’offrit pour quelques piécettes un repas composé de tranches de poisson cru à chair bleue, mariné dans une sauce forte et épicée et servi sur des plaques de bois. Il l’arrosa d’un pichet de vin de feu, une surprenante boisson dorée encore plus forte que la sauce et qui emportait la bouche. Puis il envisagea de retourner à l’auberge. Mais il réalisa qu’il ne connaissait ni son nom ni le nom de la rue où elle se trouvait. Il savait seulement qu’elle était à une faible distance de la zone portuaire. Ce ne serait pas une grosse perte s’il ne la retrouvait pas, car il portait sur lui toutes ses possessions, mais les seules personnes qu’il connaissait dans toute la ville de Pidruid étaient Shanamir et les jongleurs, et il ne voulait pas déjà se séparer d’eux.

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