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Ursula Guin: Le sorcier de Terremer

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  • Название:
    Le sorcier de Terremer
  • Автор:
  • Издательство:
    OPTA
  • Жанр:
  • Год:
    1977
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-7201-0081-1
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Le sorcier de Terremer: краткое содержание, описание и аннотация

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Le passé ou le futur ?Un monde : Terremer.Une planète harmonieuse d’îles et d’océans, de golfes, d’archipels et de récifs, où les sociétés de l’homme se sont éparpillées, diversifiées. Sous le signe de la magie. Une magie expliquée, construite par les forces mêmes de ce monde. Une magie dépendante des éléments et des animaux.C’est au nord de Terremer, dans l’île de Gont, que naît Ged, très tôt surnommé l’Epervier. Il parle aux oiseaux, au bétail. Elevé dans la connaissance des invocations élémentaires, il part, très jeune encore, pour l’île de Roke. Là, guidé par l’Archimage, il découvre l’étendue de ses pouvoirs. Il devient maître en l’art des illusions et, surestimant ses talents, libère dans la réalité une entité de cauchemar, une émanation du royaume des morts. Magicien hanté, il affronte le monde en même temps qu’un ennemi indicible devant lequel la sorcellerie reste sans moyens.

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Ursula K. Le Guin

Le sorcier de Terremer

I. DES GUERRIERS DANS LA BRUME

L’île de Gont, une montagne dont le sommet surplombe de plus de quinze cents mètres les flots tumultueux de la mer du Nordest, est une contrée renommée par ses magiciens. Maints Gontois en effet ont quitté les bourgs de ses hautes vallées et les ports de ses sombres baies resserrées pour servir les Seigneurs de l’Archipel en leurs villes, comme mages ou sorciers ; ou bien, en quête d’aventure, s’en sont allés d’île en île produire leur magie d’un bout à l’autre de Terremer.

Certains disent que, parmi eux, le plus grand, et sans nul doute le plus intrépide voyageur, était un homme du nom d’Épervier, qui en son époque était devenu à la fois maître des dragons et Archimage. La Geste de Ged et plus d’un autre chant content sa vie ; mais l’histoire que voici remonte aux jours où il ignorait la gloire avant que les chants fussent créés.

Il naquit dans un village nommé Dix-Aulnes, perdu dans les hauteurs à la pointe du Val du Nord, dont les pâturages et les champs descendent petit à petit vers la mer. Aux boucles de la rivière Ar se trouvent d’autres bourgs, mais au-dessus du village lui-même seule s’élève la forêt qui, de seuil en seuil, cède la place à la roche et à la neige des sommets.

Le nom qu’il porta durant son enfance, Dan, lui fut donné par sa mère, et ce nom ainsi que sa vie furent tout ce qu’elle put lui offrir, car elle mourut avant qu’il eût atteint l’âge d’un an. Son père, le fondeur de bronze du village, était un homme sévère et taciturne ; et comme les six frères de Dan, bien plus âgés que lui, abandonnèrent l’un après l’autre la demeure familiale pour cultiver la terre, sillonner les mers ou forger dans les autres bourgs du Val, il ne se trouva personne pour élever l’enfant dans la tendresse.

Il s’endurcit donc, telle une herbe vivace, et devint un grand et fier garçon, bruyant, rapide et décidé. En compagnie des quelques enfants que comptait le village, il passa de nombreuses années à garder les chèvres sur les versants abrupts, au-dessus des cascades ; puis, lorsqu’il fut suffisamment fort pour actionner les longs soufflets, son père le prit à son service, au prix d’un grand nombre de gifles et de coups de fouet.

Il n’était guère aisé de faire travailler Dan. Il était toujours ailleurs, à errer au plus profond de la forêt, à nager sous les chutes de l’Ar qui, comme tous les cours d’eau de Gont, était très rapide et glacé ; ou à gravir les falaises et les escarpements pour parvenir au-dessus de la forêt en un point d’où il apercevait la mer, ce vaste océan nordique qui, passé Perregal, ne recèle aucune île.

L’une des sœurs de sa mère disparue vivait au village. Elle avait fait pour lui tout le nécessaire durant sa plus jeune enfance ; mais, ayant désormais ses propres tâches à accomplir, elle ne lui prêtait plus la moindre attention, maintenant qu’il était capable de se débrouiller tout seul. Un jour cependant, alors que l’enfant, âgé de sept ans, et encore sans instruction, ignorait tout des arts et des pouvoirs qui règnent sur le monde, il entendit sa tante crier quelque chose à une chèvre qui avait sauté sur le chaume d’une hutte et refusait de redescendre. Et lorsque la chèvre entendit une certaine rime, d’un bond, elle obéit avec docilité.

Le lendemain, tandis qu’il gardait les chèvres à poils longs sur les pâturages de la Haute Chute, Dan leur lança les mots qu’il avait entendus, sans en connaître le but, la signification ni même la nature :

Nor esse ma lom

Hiolk han mer hon !

Il cria cette rime ; et les chèvres vinrent à lui. Elles vinrent rapidement, en groupe, sans le moindre bruit, et le fixèrent alors de leurs yeux jaunes aux pupilles noires fendues.

Dan éclata de rire et la répéta à haute voix, cette rime qui lui conférait cette emprise sur les chèvres. Celles-ci se rapprochèrent alors, se bousculant tout autour de lui.

Et il eut brusquement peur de leurs cornes épaisses et annelées, de leur étrange regard, de leur étrange silence. Il tenta de se libérer d’elles, de se sauver, mais les chèvres rassemblées le suivirent de tout près ; et tout le troupeau de dévaler le versant jusqu’au village, les bêtes serrées l’une contre l’autre, comme maintenues par une corde, le garçon au milieu, pleurant et criant. Les villageois se ruèrent hors de leurs chaumières, couvrant les chèvres de jurons et le garçon de quolibets. Sa tante sortit également ; mais elle ne riait pas. Elle dit un mot aux chèvres, et les bêtes se mirent alors à bêler, à brouter ici et là, délivrées du sortilège.

« Suis-moi », dit-elle à Dan.

Elle le conduisit dans la cabane où elle vivait seule et où, d’ordinaire, elle ne laissait pénétrer aucun enfant. Et les enfants, en fait, craignaient cet endroit.

Dépourvue de fenêtre, la petite demeure était basse et obscure, chargée de l’odeur des herbes qui séchaient, suspendues à la poutre maîtresse, de la menthe, de l’ail doré, et du thym, de l’achillée, de la roussevive, de la royale, de la paramale, des pieds de chien et de la baie.

Là, sa tante s’assit en tailleur auprès du feu et, lorgnant l’enfant à travers ses cheveux noirs emmêlés, elle lui demanda ce qu’il avait dit aux chèvres, et s’il savait ce que représentait la rime. Lorsqu’elle se rendit compte qu’il ne savait rien, mais n’en avait pas moins jeté un sort aux chèvres pour qu’elles viennent à lui et le suivent, elle comprit qu’il devait posséder en lui le germe du pouvoir.

Elle contempla désormais d’un œil nouveau ce neveu qui jusqu’alors, en tant que tel, ne représentait rien pour elle. Après l’avoir complimenté, elle lui dit pouvoir peut-être lui apprendre des rimes plus intéressantes, comme le mot qui fait sortir l’escargot de sa coquille ou celui qui appelle le faucon du haut des airs.

« Oh oui, apprends-moi ce nom-là ! » s’écria-t-il, complètement remis de la terreur que lui avaient inspirée les chèvres, et enhardi par les félicitations que lui avait adressées sa tante pour son audace.

La sorcière lui dit alors : « Jamais tu ne révéleras ce mot aux autres enfants, si je te l’enseigne. »

— « Je le promets ! »

Elle sourit alors en voyant l’élan né de son ignorance. « Voilà qui est bel et bon, mais je vais te lier à ta promesse. Ta langue demeurera figée jusqu’à ce que je décide de la libérer, et même alors, s’il est vrai que tu pourras parler, tu ne pourras cependant prononcer le mot que je vais t’apprendre à portée d’oreille de quelque autre personne. Il nous faut conserver les secrets de notre art. »

— « Bien », fit le garçon qui, tenté de connaître et d’accomplir ce que ses compagnons de jeu ne savaient ni ne pouvaient faire, n’avait nullement envie de leur en révéler le secret.

Tandis qu’il restait assis, immobile, sa tante noua ses cheveux, ainsi que la ceinture de sa robe, puis se rassit en tailleur et se mit à jeter des poignées de feuilles dans le feu, de sorte que s’éleva une épaisse fumée qui ne tarda pas à emplir la cabane. Elle entonna alors un chant. Sa voix par moments devenait plus grave, ou plus haute, comme si une autre voix eût surgi en elle ; et le chant se poursuivit jusqu’à ce que l’enfant ne distingue plus s’il était endormi ou non. Et durant tout ce temps le vieux chien noir de la sorcière, qui n’aboyait jamais, était resté assis près de lui, les yeux rougis par la fumée. Puis la sorcière s’adressa à Dan en une langue qu’il ne comprenait pas et lui fit répéter avec elle quelques rimes et mots jusqu’à ce que l’enchantement vienne le saisir.

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