Ursula Guin - Les tombeaux d'Atuan

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Les tombeaux d'Atuan: краткое содержание, описание и аннотация

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Arha veille sur les tombeaux. Depuis la naissance de Terremer. A quatorze ans, elle est devenue la Grande Prêtresse du Lieu où dorment les puissances du passé. Son royaume est celui des ténèbres. Elle ne connaît d’autre promenade que celle du labyrinthe qui la conduit d’une ombre à une autre. Elle garde. Son existence se confond avec l’éternité. Jusqu’au jour où apparaît Ged, le Sorcier de Terremer, venu quérir dans les Tombeaux l’anneau d’Erreth-Akbe. Selon la loi très ancienne, parce qu’il a violé le Lieu, il doit mourir dans l’obscurité. Mais Arha a d’autres desseins : Ged l’Epervier doit lui appartenir. Il doit devenir son captif, afin que, nuit après nuit, elle puisse l’épier, le posséder.Mais l’horreur qui protège Erreth-Akbe œuvre pour rapprocher le magicien prisonnier de la jeune Prêtresse des Tombeaux.

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Il resta silencieux un long moment. « Ainsi l’histoire est reconstituée, de même que l’anneau », dit-il enfin. « Mais c’est une cruelle histoire, Tenar. Ces petits enfants, cette île, ces vieillards que j’ai vus… Ils connaissaient à peine le langage humain. ».

— « Je voudrais te demander une chose. »

— « Fais. »

— « Je ne souhaite pas me rendre dans les Contrées de l’Intérieur, à Havnor. Ma place n’est pas dans ces grandes cités, parmi ces hommes étrangers. Ma place n’est dans aucun pays. J’ai trahi mon peuple. Je n’ai plus de peuple. Et j’ai fait une chose abominable. Laisse-moi seule sur une île, comme on le fit pour les enfants du roi, sur une île solitaire où nul ne vit, où il n’y a personne. Laisse-moi, et porte l’anneau jusqu’à Havnor. Il est à toi, et non à moi. Il n’a rien à voir avec moi. Non plus que ton peuple. Laisse-moi seule ! »

Lentement, graduellement, mais d’une manière qui la surprit pourtant, pointa une lueur semblable à un lever de lune en miniature, dans la noirceur qui l’entourait : la lumière enchantée, qui répondait à son ordre. Elle s’accrocha au bout de son bâton, qu’il tenait tout droit, face à elle, sur la proue. Elle éclairait le bas de la voile, et les plats-bords, et les planches, et son visage, d’un reflet argenté. Il la fixait d’un regard direct.

« Quelle vile action as-tu commise, Tenar ? »

— « J’ai ordonné qu’on enferme trois hommes dans une chambre sous le Trône, et qu’on les laisse mourir de faim. Ils ont péri de faim et de soif. Ils ont péri, et sont enterrés dans l’En-Dessous des Tombeaux. Les Pierres Tombales ont chu sur leurs tombeaux à eux. » Elle s’interrompit.

— « Y a-t-il autre chose ? »

— « Manan. »

— « C’est moi qui suis cause de sa mort. »

— « Non. Il est mort parce qu’il m’aimait, et qu’il était fidèle. Il croyait me protéger. C’est lui qui a tenu l’épée au-dessus de mon cou. Quand j’étais petite, il était gentil avec moi… Quand je pleurais… » Elle s’interrompit à nouveau, car les larmes montaient en elle violemment ; mais elle ne voulait plus pleurer. Ses mains étaient crispées sur les plis noirs de sa robe. « Je n’ai jamais été gentille avec lui », dit-elle. « Je n’irai pas à Havnor. Je n’irai pas avec toi. Trouve une île où jamais personne ne vient, dépose-moi, et abandonne-moi. Le mal doit être expié ». Je ne suis pas libre. »

La douce lumière, rendue grise par la brume marine, chatoyait entre eux.

— « Écoute, Tenar. Pense bien à ce que je dis. Tu étais le réceptacle du mal. Maintenant, le mal est sorti de toi. C’est fini. Il est enterré dans son propre tombeau. Jamais tu n’as été faite pour la cruauté et les ténèbres ; tu es faite pour contenir la lumière, comme une lampe qui brûle contient et offre sa lumière. J’ai trouvé une lampe jamais encore allumée ; je ne l’abandonnerai pas sur une île déserte, comme une chose qu’on trouve et qu’on rejette. Je vais t’emmener à Havnor, et dire aux princes de Terremer : Voyez ! Dans le lieu des ténèbres j’ai trouvé la lumière, son esprit. Par elle, une ancienne puissance du mal a été réduite au néant. Par elle je suis sorti du tombeau. Par elle l’anneau brisé a été ressoudé, et là où il y avait la haine régnera la paix. »

— « Je ne le veux pas », dit Tenar, au supplice. « Je ne peux pas. Ce n’est pas vrai ! »

— « Et après cela », reprit-il paisiblement, « je t’emmènerai loin des princes et des riches seigneurs ; car il est vrai que ta place n’est pas là. Tu es trop jeune, et trop sage. Je t’emmènerai dans ma patrie, sur Gont où je suis né, à mon vieux maître Ogion. C’est à présent un vieillard, un très grand Mage, un homme au cœur tranquille. On l’appelle « le Silencieux ». Il vit dans une petite maison sur les grandes falaises de Re Albi, très haut au-dessus de la mer. Il soigne quelques chèvres, et un petit jardin. En automne, il s’en va errer par l’île, seul, dans les forêts, sur le versant des montagnes, à travers les vallées où coulent les rivières. J’ai vécu là autrefois avec lui, lorsque j’étais plus jeune que tu ne l’es maintenant. Je ne suis pas resté longtemps. Je n’ai pas eu le bon sens de rester. Je suis parti à la recherche du mal, et assurément je l’ai trouvé… Mais tu arrives, échappée au mal, en quête de liberté ; en quête de silence, pour un temps, jusqu’à ce que tu trouves ta propre voie. Là, tu trouveras la bonté et le silence, Tenar. La lampe brûlera là à l’abri du vent pour quelque temps. Acceptes-tu ? »

La brume marine flottait, grise, entre leurs visages. Le bateau se soulevait légèrement sur les longues vagues. Autour d’eux régnait la nuit, et en dessous d’eux la mer.

« Oui », dit-elle avec un long soupir. Et, au bout d’un moment : « Oh, j’aimerais y aller plus tôt… que nous y allions maintenant… »

— « Ce ne sera plus long, petite… »

— « Viendras-tu jamais là-bas ? »

— « Quand je le pourrai, je viendrai. »

La lumière s’était éteinte ; autour d’eux tout était obscur.

Ils arrivèrent, après des aurores et des crépuscules, des jours calmes et les vents glacés de leur voyage hivernal, à la Mer du Centre. Ils se frayèrent un passage dans la foule des grands bateaux, remontèrent le détroit d’Ebavnor, et pénétrèrent enfin dans la baie qui se trouve enclose dans le cœur de Havnor, et dans Havnor le Grand Port, de l’autre côté de la baie. Ils virent les tours blanches, et la cité tout entière blanche et radieuse sous la neige. Les voûtes des ponts et les toits des maisons étaient couverts de neige, et le gréement des centaines de navires rangés dans le port luisait sous le givre dans le soleil d’hiver. La nouvelle de leur arrivée les avait précédés, la voile rouge et rapetassée de Voitloin étant bien connue sur ces mers ; une foule immense s’était rassemblée sur les quais enneigés, et des banderoles de couleur claquaient parmi la multitude dans le vent clair et froid.

Tenar était assise à la poupe, toute droite, dans son manteau noir en haillons. Elle regardait l’anneau à son poignet, puis le rivage multicolore avec sa foule dense, et les palais et les hautes tours. Elle leva la main droite, et le soleil étincela sur l’argent de l’anneau. Un vivat s’éleva, faible mais joyeux, et le vent l’apporta sur l’eau turbulente. Ged fit accoster le bateau. Une centaine de mains se tendirent pour saisir l’amarre qu’il lança vers le quai. Il bondit à terre, et se retourna pour l’aider à prendre pied sur le sol. « Viens », dit-il en souriant ; et elle se leva et vint. Grave, elle marcha à son côté au long des blanches rues de Havnor, en lui tenant la main, comme un errant qui rentre au bercail.

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