Ursula Guin - Les tombeaux d'Atuan

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Arha veille sur les tombeaux. Depuis la naissance de Terremer. A quatorze ans, elle est devenue la Grande Prêtresse du Lieu où dorment les puissances du passé. Son royaume est celui des ténèbres. Elle ne connaît d’autre promenade que celle du labyrinthe qui la conduit d’une ombre à une autre. Elle garde. Son existence se confond avec l’éternité. Jusqu’au jour où apparaît Ged, le Sorcier de Terremer, venu quérir dans les Tombeaux l’anneau d’Erreth-Akbe. Selon la loi très ancienne, parce qu’il a violé le Lieu, il doit mourir dans l’obscurité. Mais Arha a d’autres desseins : Ged l’Epervier doit lui appartenir. Il doit devenir son captif, afin que, nuit après nuit, elle puisse l’épier, le posséder.Mais l’horreur qui protège Erreth-Akbe œuvre pour rapprocher le magicien prisonnier de la jeune Prêtresse des Tombeaux.

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« Le puits est là », chuchota-t-elle. « Je n’arrive pas à trouver là corniche. Non, ici. Attention, je crois que les pierres sont branlantes… Non, non, attends… le sol est glissant… » Elle recula en biais pour se placer en lieu sûr, car les pierres basculaient sous ses pieds. L’homme lui prit le bras et la retint. Son cœur battait la chamade. « Là corniche n’est pas sûre, les pierres sont branlantes. »

— « Je vais faire un peu de lumière, et les inspecter. Peut-être pourrai-je les arranger avec le mot convenable. Tout va bien, petite. »

Elle songeait combien il était bizarre qu’il l’appelât comme Manan l’avait toujours appelée. Et comme il allumait une faible lueur au bout de son bâton, pareille à celle qui prend sur le bois pourri, ou à celle d’une étoile derrière le brouillard, et s’avançait sur l’étroite voie longeant le noir abysse, elle aperçut la silhouette massive qui se dessinait dans les ténèbres au-delà de lui, et la reconnut pour celle de Manan. Mais sa voix resta captive dans sa gorge, comme prisonnière d’un lacet, et elle ne put crier.

Alors que Manan étendait le bras pour le faire tomber de son perchoir peu solide dans le puits, Ged leva les yeux, l’aperçut, et avec un cri de surprise, ou de rage, lui porta un coup de bâton. Comme il criait, la lumière flamboya d’un éclat blanc, insoutenable, en plein dans le visage de l’eunuque. Manan leva vivement une de ses grosses mains pour protéger ses yeux, allongea désespérément le bras pour saisir Ged, le manqua, et tomba.

Il n’émit aucun cri dans sa chute. Aucun son ne monta du puits noir, ni celui de son corps heurtant le fond, ni celui de sa mort, rien. Accrochés dangereusement à la corniche, agenouillés, figés sur le rebord, Ged et Tenar ne bougeaient pas, écoutaient, et n’entendaient rien.

La lumière était une flammèche grise à peine visible.

« Viens ! » dit Ged en lui tendant la main ; elle la prit, et en trois enjambées audacieuses il la fit passer de l’autre côté. Il éteignit la lumière. Elle marcha à nouveau devant pour le guider. Elle était tout engourdie et ne pensait à rien. Ce n’est qu’au bout d’un moment qu’elle se demanda : Est-ce à droite ou à gauche ?

Elle s’arrêta.

Ayant fait halte à quelques pas derrière elle, il dit doucement : « Qu’y a-t-il ? »

— « Je suis perdue. Fais de la lumière. »

— « Perdue ? »

— « J’ai… j’ai perdu le compte des tournants. »

— « Je les ai comptés », dit-il en se rapprochant. « Un tournant à gauche après le puits ; puis à droite, et à droite encore. »

— « En ce cas le prochain est encore à droite », dit-elle machinalement, mais sans bouger. « Fais de la lumière. »

— « La lumière ne nous montrera pas le chemin, Tenar. »

— « Plus rien ne nous l’indiquera. Nous l’avons perdu. Nous sommes perdus. »

Un silence de mort se referma sur son chuchotement et le dévora.

Elle perçut le mouvement et la chaleur de l’autre, proche d’elle dans l’obscurité et le froid. Il chercha sa main et la saisit. « Continue, Tenar. Le prochain tournant à droite. »

— « Fais de la lumière », implora-t-elle. « Les tunnels sont si tortueux… »

— « Je ne peux pas. Je n’ai pas d’énergie à gaspiller. Tenar, ils sont… Ils savent que nous sommes sortis du Trésor. Ils savent que nous avons franchi le puits. Ils sont à notre recherche, à la recherche de notre volonté de notre esprit. Pour l’éteindre, te dévorer. C’est cela que je dois garder allumé. C’est là que passe toute ma force. Je dois leur tenir tête ; avec toi. Avec ton aide. Nous devons continuer. »

— « Nous ne pourrons pas sortir », dit-elle ; mais elle fit cependant un pas en avant. Puis un autre, hésitant comme si sous chacun de ses pas s’ouvrait un gouffre noir béant, le vide sous la terre. La main ferme et chaude étreignait la sienne. Ils avancèrent.

Au bout de ce qui leur parut être un temps très long, ils arrivèrent à la volée de marches. Elle ne semblait pas si raide, auparavant ; les marches n’étaient guère plus que de visqueuses entailles dans le rocher. Ils les gravirent cependant, puis poursuivirent à une allure un peu plus rapide, car elle savait que le passage en courbe se continuait un long moment sans tournants latéraux après les marches. Ses doigts, qu’elle traînait sur le mur de gauche pour se guider, rencontrèrent une brèche, une ouverture sur la gauche. « Ici », murmura-t-elle ; mais il resta en arrière, comme si quelque chose dans ses mouvements avait fait naître un doute.

« Non », marmonna-t-elle confusément, « pas celui-ci ; c’est le prochain tournant à gauche. Je ne sais pas. Je n’y arrive pas. Nous ne pouvons pas sortir. »

— « Nous allons à la Chambre Peinte », dit la voix calme au sein des ténèbres. « Comment s’y rend-on ? »

— « Le prochain tournant à gauche. »

Elle ouvrit la marche. Ils parcoururent un long circuit, pour sortir de cette mauvaise voie, jusqu’au passage qui s’ouvrait à droite vers la Chambre Peinte.

« Tout droit », chuchota-t-elle ; le long défilé des ténèbres était plus facile maintenant, car elle connaissait ces passages menant à la porte en fer, et avait compté leurs tournants des centaines de fois ; l’étrange poids qui pesait sur son esprit ne pouvait réussir à l’embrouiller, si elle ne tentait pas de penser. Mais ils se rapprochaient sans cesse de cette chose qui l’oppressait et pesait sur elle ; et ses jambes étaient si lasses et lourdes qu’elle gémit une ou deux fois, tant il lui coûtait de les mouvoir. Et, auprès d’elle, l’homme respirait profondément et retenait son souffle, encore et encore, comme quelqu’un qui accomplit un puissant effort avec toute la force de son corps. Parfois sa voix se faisait entendre, brève et impérieuse, dans un mot ou un fragment de mot. C’est ainsi qu’ils parvinrent enfin à la porte de fer. Prise d’une soudaine terreur, elle étendit la main. La porte était ouverte.

« Vite ! » dit-elle, tirant son compagnon pour lui faire franchir le seuil. Puis, de l’autre côté, elle s’arrêta soudain.

« Pourquoi était-elle ouverte ? » dit-elle.

— « Parce que tes Maîtres ont besoin de tes mains pour la fermer. »

— « Nous arrivons au… » La voix lui manqua.

— « Au centre des ténèbres. Je sais. Cependant nous sommes sortis du Labyrinthe. Quelles sont les issues de l’En-Dessous des Tombeaux ? »

— « Il n’y en a qu’une. La porte par laquelle tu es entré ne s’ouvre pas de l’intérieur. Il faut traverser la caverne, prendre des passages qui montent jusqu’à une trappe, dans une pièce derrière le Trône. Dans la Salle du Trône. »

— « Alors c’est ce chemin qu’il nous faut suivre. »

— « Mais elle est là », murmura la jeune fille. « Là, dans l’En-Dessous des Tombeaux. Elle fouille la fosse vide. Je ne puis passer à nouveau devant elle ; oh, je ne puis passer à nouveau devant elle ! »

— « Elle doit être partie, maintenant. »

— « Je ne peux pas aller là-bas. »

— « Tenar, en cet instant même, je soutiens le plafond au-dessus de nos têtes. J’empêche les murs de se refermer sur nous. J’empêche le sol de s’ouvrir sous nos pieds. Je fais cela depuis que nous avons dépassé le puits où attendait leur serviteur. Si je peux prévenir le tremblement de terre, as-tu peur, toi, d’affronter une âme humaine en ma compagnie ? Fais-moi confiance, comme je te fais confiance ! Viens à présent avec moi. »

Ils avancèrent.

L’interminable tunnel s’élargit. Ils eurent le sentiment que l’espace était plus grand, les ténèbres plus vastes. Ils étaient dans l’immense caverne, sous les Pierres Tombales.

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