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Robert Silverberg: Les Sorciers de Majipoor

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Robert Silverberg Les Sorciers de Majipoor

Les Sorciers de Majipoor: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor, planète géante, le pouvoir est partagé entre le Coronal qui représente, le Pontife qui administre, et la Dame des Rêves qui inspire dans leur sommeil les milliards d’humains et de membres d’autre espèces. A la mort d’un Pontife, le Coronal lui succède et nomme un nouveau Coronal. Jamais dans l’histoire multimillénaire de Majipoor, aucun n’a choisi son propre fils. Or, mille ans avant le règne de Lord Valentin, tandis que le Pontife Prankipin agonise, les ambitions attisent les passions. Prestimion est le candidat idéal bien qu’il n’ait pas été encore désigné par le Coronal en titre, Lord Confalume. Mais Confalume a un fils, Korsibar, d’autant de prestance que Prestimion. Et dont la soeur jumelle, la belle Thismet, est ambitieuse pour deux. Sous le règne pacifique et prospère de Prankipin, adepte des sciences occultes, oracles, mages et sorciers ont conquis la faveur des grands, puis de tout le peuple, embrumant les esprits et répandant le désir de connaître et de maîtriser l’avenir. La guerre qui s’annonce, dont personne ne veut, risque d’être aussi celle des ténèbres.

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Il avait appris de la bouche de Septach Melayn comment elle était morte : aussi étrangement qu’elle avait vécu, victime jusqu’au dernier instant de la perfidie et de la trahison. Il ne saurait donc jamais quelle aurait pu être sa vie avec elle. Il trouva une fleur, la posa sur sa sépulture et s’efforça d’enfermer dans un recoin de son cœur la douleur qui ne le quitterait plus, il le savait, jusqu’à la fin de ses jours.

Il fit ensevelir Korsibar aux côtés de Thismet. Il éprouvait autant de regret pour l’un que pour l’autre, mais d’une nature différente : l’un avait été un grand homme qui avait gâché sa vie, l’autre une femme qu’il avait appris à aimer alors qu’il ne s’y attendait pas et trop tard. Il y avait eu de la grandeur en elle aussi, mais elle n’était plus.

Quant à Farquanor et Farholt, nul ne les regretterait. Mais un grand nombre des officiers de Korsibar avaient péri avec eux, des hommes tels que Mandrykarn et Venta, Gapithain, duc de Korsz, le bon Kanteverel de Bailemoona, Sibellor de Banglecode, le comte Iram aussi, le comte Kamba de Mazadone, qui avait enseigné l’archerie à Prestimion et à Vilmar Gezelstad, parmi beaucoup d’autres. Prestimion eût aimé les savoir vivants, tous autant qu’ils étaient, car ils avaient été des hommes d’honneur et il les plaignait d’avoir pris la décision fatale de lier leur sort à celui de Korsibar.

Un gâchis, un gâchis, un affreux, un épouvantable gâchis. Et parfaitement inutile.

Si seulement il avait été possible de revenir en arrière.

À tous ceux du camp de Korsibar qui avaient survécu, il pardonna. La guerre était terminée : il n’y avait plus d’ennemis et la planète avait un seul Coronal. Navigorn de Hoikmar fut le premier à se présenter à lui ; il s’agenouilla et forma le symbole de la constellation avec une sincérité non feinte. Il avait compris son erreur et s’en repentait ; Prestimion le crut. Après lui vinrent Oljebbin, Serithorn et Gonivaul, et Prestimion leur pardonna aussi, bien qu’il ne se fit aucune illusion sur ces trois-là. Mais il était décidé à faire disparaître tous les ressentiments suscités par cette guerre. Plus vite les haines s’apaiseraient, mieux ce serait pour tout le monde.

— Et vous, demanda Prestimion en baissant les yeux vers le Vroon Thalnap Zelifor, combien de serments d’allégeance pouvez-vous faire, maintenant qu’il n’y a plus qu’une allégeance possible ?

Et il se mit à rire, car il n’y avait pas de méchanceté en son cœur ce jour-là.

— S’il m’en souvient bien, poursuivit-il, vous m’avez dit, quand nous étions dans les provinces occidentales ; que vous repartiez au Château uniquement pour aller chercher vos appareils à lire dans les esprits et que vous reviendriez avec eux pour me prêter main-forte.

— J’ai interprété les signes et vu que vous étiez condamné, répondit le Vroon. Les rapports du lac Mavestoi l’ont confirmé : vous aviez été emporté par les flots. Pourquoi serais-je venu en aide à un mort ? Mais mes prédictions étaient erronées et les rapports aussi.

— Vous avez la langue bien pendue, Thalnap Zelifor. Vous avez réponse à tout. Eh bien, je vais vous envoyer, vous et vos appareils, là où vous ne pourrez plus faire de mal.

Il fit signe d’approcher à un petit homme à l’air malveillant, aux lèvres minces et au regard fuyant, qui avait été au service du duc Svor. Prestimion ne l’avait jamais aimé et il ne tenait pas à le garder près de lui.

— Vous ? fit-il. Comment vous appelez-vous ?

— Barjazid, monseigneur.

— Barjazid. Très bien, Barjazid. Vous escorterez ce Vroon jusqu’au Château et vous viderez son atelier de tous ces mystérieux appareils à lire dans les esprits qui s’y trouvent, puis vous emmènerez le Vroon et son matériel à Suvrael.

— À Suvrael, monseigneur ?

— À Suvrael. Le lointain et torride continent. Vous êtes responsable de lui sur votre vie, Barjazid, et ne le laissez pas vous jouer un de ses tours en chemin. Personne ne sera châtié pour le rôle qu’il a joué dans cette guerre, mais il en est certains que je tiens à savoir aussi loin de moi que possible et Thalnap Zelifor en fait partie. On ne peut lui faire confiance, même dans un monde où il n’y aura plus d’ennemis. Emmenez-le à Suvrael, Barjazid. Et veillez à ce qu’il y reste.

Le petit homme adressa un signe d’hommage à Prestimion et un regard en coin chargé de dévotion.

— Ce sera fait, monseigneur. Il souleva Thalnap Zelifor et s’éloigna. Prestimion demeura un moment immobile, parcourant encore une fois du regard le champ de bataille. Une grande fatigue s’abattait sur lui, comme s’il venait de traverser deux ou trois fois en une même journée le désert du Valmambra écrasé de soleil. Il était maintenant le Coronal de Majipoor : la planète était entre ses mains. Pourquoi n’éprouvait-il pas de joie à cette pensée ?

Il supposa que la joie viendrait plus tard. Il allait découvrir l’immensité verdoyante et éclatante de la planète, comme dans la vision où elle n’était qu’un petit ballon qui tenait dans le creux de sa main. Il la chérirait, la nourrirait et la protégerait, elle et ses habitants, jusqu’au jour de sa mort. Mais dans l’immédiat, en ce jour de triomphe et de chagrin, il n’y avait en lui que lassitude et tristesse. Il comprit qu’il avait été mis à l’épreuve, ces dernières années, et qu’il lui faudrait un certain temps pour s’en remettre. S’attendait-il à ce que la couronne lui soit offerte sur un plateau, comme cela avait été le cas pour tant de Coronals du passé ? Apparemment, tel n’était pas son destin. Il avait découvert qu’il fallait la mériter plutôt mille fois qu’une, dans tout ce qu’il avait subi dans le Labyrinthe, dans le désert et sur les champs de bataille, et il faudrait assurément continuer à la mériter, jour après jour, jusqu’à sa mort.

Une épreuve, oui. De sa force, de sa volonté, de sa patience, de ses capacités. De ses qualités humaines. De son droit à être roi. S’il avait souffert plus que la plupart de ses prédécesseurs avant de devenir Coronal, il devait y avoir une raison. Et de cette souffrance sortirait quelque chose de bien. Il n’osait croire qu’il pût en aller autrement. Tout cela avait eu une utilité. Le contraire était impensable.

Impensable.

Tandis que ces pensées roulaient dans sa tête en bordure du champ de bataille, tandis qu’il réfléchissait à tout ce qu’il avait vécu dans sa longue et éprouvante quête de la couronne, à tout ce qu’il avait appris et à tout ce qui avait changé en lui, une étrange idée lui vint, qui fit courir un frisson le long de sa colonne vertébrale : un moyen de faire revenir le monde, dans la mesure où la chose était possible, à l’état qui était le sien avant que Korsibar ne s’empare du trône.

Peut-être… peut-être, aussi ardue et gigantesque que pût être cette tâche.

En tout état de cause, cela valait la peine d’être tenté.

— Faites dégager tout le monde, sauf vous deux, dit-il en se tournant vers Septach Melayn et Gialaurys, et demandez à Gominik Halvor et à son fils Heszmon Gorse de venir. J’ai une dernière tâche pour eux, avant de regagner le Mont du Château.

C’était la nuit. L’étoile qui était apparue au firmament après la mort de Prankipin brillait de tout son éclat et les baignait de sa lumière bleu-blanc irréelle. L’étoile de lord Korsibar, l’avait-on appelée quand elle avait surgi. Mais c’était aujourd’hui l’étoile de lord Prestimion.

Les deux mages prirent place devant lui et attendirent. Quand il eut mis ses pensées en ordre et en fut satisfait, Prestimion s’adressa à eux.

— Ce que je vais vous demander ce soir sera la plus grande conjuration jamais entreprise dans l’histoire de la planète ; et j’espère de tout cœur que vous ne refuserez pas.

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