Orson Card - Le septième fils

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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Apprenti ! Chez un forgeron ! Il n’avait encore jamais vu de forgeron de sa vie. Le plus proche se trouvait à trois jours de cheval, et p’pa ne voulait pas qu’il l’accompagne. Dans toute son existence, il ne s’était jamais éloigné de plus de dix milles de la maison, dans un sens ou dans un autre.

Plus il y pensait, plus sa colère montait. Combien de fois il avait supplié papa et maman de le laisser aller se promener tout seul dans les bois ? Ils avaient toujours refusé. Fallait tout le temps que quelqu’un le surveille, comme s’il était un prisonnier ou un esclave risquant de s’enfuir. Dès qu’il avait cinq minutes de retard quelque part, on venait le quérir. Il ne lui arrivait jamais de faire de longs voyages – les plus longs, c’étaient les rares fois où il s’était rendu à la carrière. Et aujourd’hui, après l’avoir gardé depuis sa naissance dans un enclos comme une oie de Noël, on décidait de l’expédier à l’autre bout de la terre !

Devant une pareille injustice, les larmes lui vinrent, jaillirent de ses yeux et lui coulèrent le long des joues jusque dans les oreilles ; c’était tellement bête qu’il se mit à rire.

« Pourquoi qu’tu rigoles ? » demanda Cally.

Alvin ne l’avait pas entendu entrer.

« Tu vas mieux, asteure ? Ça saigne pus du tout, Al. »

Cally lui loucha la joue.

« Tu pleures parce que ça fait très mal ? »

Alvin aurait probablement pu lui répondre, mais il sentait que ça lui imposerait trop d’efforts d’ouvrir la bouche et d’en sortir des mots ; alors il secoua vaguement la tête, lentement, doucement.

« Tu vas mourir, dis, Alvin ? »

Il fit à nouveau non de la tête.

« Oh », fit Cally.

Il avait l’air si déçu qu’Alvin en ressentit une pointe de colère. Suffisante, en définitive, pour lui faire retrouver l’usage de la parole.

« J’m’excuse, croassa-t-il.

— Ben, c’est pas juste, tout d’même, expliqua Cally. Je l’voulais pas, moi, mais ils racontaient tous que t’allais mourir. Et j’ai pensé à c’que ça serait si c’était d’moi que tout l’monde s’occupait. C’est toujours pareil, tout l’monde fait attention à toi, et dès qu’moi j’ouvre la bouche, on m’dit : va-t’en, Cally, tais-toi donc, Cally, on t’a rien demandé, Cally, tu devrais pas être au lit, Cally ? Ils s’fichent tous de c’que j’fais. Sauf quand j’me mets à te taper dessus, alors là, ils m’disputent : faut pas t’bagarrer, Cally.

— Tu t’bats drôlement bien pour un rat des champs. » C’était du moins ce qu’Alvin avait eu l’intention de dire, mais il ne savait pas avec certitude si ses lèvres avaient seulement remué.

« Tu sais c’que j’ai fait un jour, quand j’avais six ans ? J’suis parti et j’m’ai perdu dans les bois, exprès. J’ai marché, marché… Des fois, j’fermais les yeux et j’faisais des tours sur moi-même pour être sûr de pas savoir où j’allais. J’ai dû rester perdu la moitié d’la journée. Esse qu’y a eu quelqu’un pour venir m’quérir ? Alors, m’a fallu faire demi-tour et retrouver l’chemin d’la maison tout seul. Personne m’a demandé : où t’as été, toute la sainte journée, Cally ? Maman, elle a seulement dit : “T’as les mains aussi sales que l’derrière d’un cheval malade, va t’laver.” »

Alvin se remit à rire, presque silencieusement, des soubresauts dans la poitrine.

« C’est drôle pour toi. Tout l’monde s’occupe de toi. »

Alvin fit un gros effort pour produire un son, cette fois-ci. « Tu veux qu’je parte ? »

Cally hésita un long moment avant de répondre : « Non. Qui c’est-y qui jouerait avec moi, alors ? Rien qu’ces gourdes de cousins. Y en a pas un seul de bon à la bagarre dans l’tas.

— J’vais m’en aller, chuchota Alvin.

— Non, tu vas pas t’en aller. T’es le septième fils, et ils te laisseront jamais partir.

— Si fait.

— ’videmment, si j’compte bien, c’est moi le numéro sept. David, Placide, Mesure, Économe, Fortuné, Alvin junior – c’est toi – ensuite moi, ça fait sept.

— Vigor.

— Il est mort. Ça fait longtemps qu’il est mort. Quelqu’un devrait l’faire assavoir à p’pa et à m’man. »

Alvin ne bougeait pas sur son lit, au bord de l’épuisement à cause des quelques mots qu’il avait prononcés. Cally n’ajouta plus grand-chose. Il se contenta de rester assis et de garder le silence. En serrant très fort la main de son frère. Alvin ne tarda pas à se laisser aller ; ce qui l’empêcha de se rendre compte s’il rêvait ou si Cally parlait réellement. Mais il l’entendit dire : « J’veux pas du tout qu’tu meures, Alvin. » Puis il crut l’entendre ajouter : « J’voudrais être toi. » De toute façon, Alvin sombra dans le sommeil et, quand à nouveau il se réveilla, il n’y avait plus personne auprès de lui et la maison était silencieuse en dehors des bruits de la nuit : le vent qui agitait les volets, le bois de charpente qui craquait en se contractant sous l’action du froid, la bûche qui crépitait dans l’âtre.

Une fois encore, Alvin entra en lui-même et s’efforça de descendre jusqu’à sa blessure. Il ne lui restait plus grand-chose à faire du côté de la peau et des muscles. C’était sur les os qu’il travaillait maintenant. Leur aspect de dentelle le surprenait, des petits trous les grêlaient partout, ils n’étaient pas compacts comme la meule. Mais il comprit rapidement leur texture, et il lui fut aisé bientôt de les ressouder solidement.

Pourtant, quelque chose n’allait pas dans un os. Un détail dans sa jambe blessée la différenciait légèrement de l’autre. Un détail si infime qu’il le distinguait mal. Il en ignorait la nature, il savait seulement que ça engendrait la maladie dans l’os, une petite parcelle de maladie, mais il ne voyait pas comment y remédier. Comme lorsqu’il essayait de ramasser des flocons de neige : dès qu’il croyait tenir quelque chose, ça se réduisait à rien, ou peut-être ça devenait trop petit pour qu’il puisse le voir.

Mais peut-être aussi que ça disparaîtrait. Peut-être que si tout le reste allait mieux, ce foyer de maladie dans son os guérirait de lui-même.

* * *

Aliénor revint en retard de chez sa mère. Armure-de-Dieu estimait qu’une épouse se devait de garder des liens étroits avec sa famille, mais rentrer après le coucher du soleil était trop dangereux.

« On parle de Rouges sauvages qui r’montent du Sud. Et toi, tu traînasses à la brunante.

— J’me suis dépêchée, fit-elle. J’connais l’chemin dans l’noir.

— C’est pas la question d’connaître le chemin, reprit-il sévèrement. Les Français offrent des fusils comme primes pour des scalps de Blancs, asteure. Ça va pas tenter les partisans du Prophète, mais y manque pas de Choc-Taws qui demanderont pas mieux que d’monter à Fort Détroit en récoltant des scalps en cours de route.

— Alvin va pas mourir », dit Aliénor.

Armure détestait qu’elle détourne la conversation comme ça. Mais la nouvelle était telle qu’il ne pouvait pas vraiment éviter de s’informer. « Ils ont décidé d’l’amputer d’l’a jambe, alors ?

— J’ai vue, la jambe. Elle va mieux. Et Alvin junior, il était réveillé en fin d’après-midi. J’ai causé un moment avec lui.

— J’suis content, s’il s’est réveillé, Ally, bien content, dame oui ; mais j’espère qu’tu t’attends pas à une amélioration dans sa jambe. Une blessure aussi grave peut donner un temps l’impression d’guérir, mais bien vite la pourriture se met d’dans.

— C’te fois-ci, je l’crois pas, dit-elle. Tu veux dîner ?

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