Orson Card - Le septième fils

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - Le septième fils» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1991, ISBN: 1991, Издательство: L'Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le septième fils: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le septième fils»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

Le septième fils — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le septième fils», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il abaissa les yeux, là où le sol s’était légèrement affaissé sous la meule pour la faire pencher et manquer tuer le jeune garçon. Le fond de la dépression luisait à la lumière de la lanterne. Mot-pour-mot s’agenouilla et trempa son doigt dans un demi-pouce d’eau. Elle avait dû s’y accumuler, miner le sol et emporter un peu de terre. Pas trop, pour qu’on ne remarque pas l’humidité. Juste assez pour que, sous l’énorme poids de la meule, il cède.

Ah, Défaiseur, songea Mot-pour-mot, montre-toi à moi et je te bâtirai une prison d’où tu ne sortiras jamais et qui te mettra hors d’état de nuire pour toujours. Mais il avait beau faire, ses yeux ne voyaient pas ce frémissement dans l’air qui était apparu au septième fils d’Alvin Miller. Finalement, Mot-pour-mot ramassa la lanterne et quitta le moulin. Les premiers flocons apparaissaient. Le vent s’était calmé. Les flocons se mirent à tomber plus denses, virevoltant dans la lumière de sa lanterne. Le temps pour lui d’arriver au corps de logis, le sol était déjà gris de neige, la forêt invisible au loin. Il entra dans la maison, se coucha par terre sans même retirer ses bottes et s’endormit.

XII

Le livre

Ils entretinrent un feu de trois bûches, jour et nuit, au point que dans sa chambre les pierres du mur semblaient incandescentes et qu’on y respirait à présent un air sec. Alvin gisait immobile sur son lit ; sa jambe droite lourde d’éclisses et de bandages pesait sur sa couche comme une ancre alors que son corps lui donnait l’impression de flotter à la dérive, de tanguer, de rouler, d’embarder. Il avait le tournis, il se sentait un peu malade.

Mais il ne remarquait guère le poids de sa jambe, ni son tournis. Son ennemie, c’était la douleur dont les palpitations et les élancements égaraient son esprit de la tâche que lui avait assignée Mot-pour-mot : se guérir lui-même.

Pourtant la douleur était aussi son amie ; elle édifiait un mur autour de lui. Ainsi avait-il à peine conscience de se trouver dans une maison, dans une chambre, sur un lit. Le monde extérieur pouvait s’embraser, se réduire en cendres sans qu’il s’en aperçoive jamais. C’était le monde intérieur qu’il explorait désormais.

Mot-pour-mot ne savait pas la moitié de ce qu’il disait. La question n’était pas de se représenter son corps en esprit. Sa jambe ne s’en porterait pas mieux simplement parce qu’il l’imaginerait complètement guérie. Mais le vieil homme avait quand même suggéré la bonne idée. Si Alvin était capable de trouver son chemin dans la roche, d’en découvrir les points de rupture et ceux de résistance pour lui indiquer où se fracturer, où rester compacte, pourquoi pas dans les chairs et les os ?

Il y avait un obstacle : chairs et os faisaient un mélange indistinct. La roche gardait en gros partout la même structure, mais les tissus, eux, changeaient constamment, et ça n’avait rien d’un jeu d’enfant de s’y retrouver. Allongé, les yeux clos, il regarda dans sa chair pour la première fois. Il essaya d’abord de suivre la douleur, mais elle ne le mena nulle part, sinon là où tout était broyé, déchiré et tellement enchevêtré qu’il n’y reconnaissait rien. Au bout d’un long moment, il changea de tactique. Il écouta les battements de son cœur. Au début, la douleur persista à le détourner de son but, mais bientôt il put se concentrer sur les pulsations. S’il y avait du bruit dans le monde extérieur, il n’en savait rien, parce que la douleur le lui faisait oublier. Et le rythme cardiaque, à son tour, lui faisait oublier la douleur, en grande partie du moins.

Il suivit ses veines, les grosses au flot sanguin puissant et les petites. Parfois il se perdait. Parfois un élancement dans sa jambe se rappelait à lui, exigeait de se faire entendre. Mais peu à peu il trouva le chemin des chairs et des os de sa jambe valide. Le flux du sang y était bien moins fort, mais il le conduisit là où il voulait aller. Il découvrit toutes les couches de chair, telles des pelures d’oignon. Il apprit leur disposition, vit comment les muscles se rattachaient les uns aux autres, comment les tout petits vaisseaux se raccordaient, comment la peau se tendait et se soudait parfaitement.

Alors seulement, il prit le chemin de sa jambe blessée. Le lambeau de peau que maman avait recousu était quasiment mort, il commençait à pourrir. Mais s’il en restait un morceau capable de revivre, Alvin junior savait comment le traiter. Il trouva les extrémités écrasées des artères autour de la blessure et les incita à repousser, de la même façon qu’il faisait progresser les fissures dans la pierre. En comparaison, c’était plus facile avec la pierre ; pour une fissure, suffisait de laisser faire, sans plus. Il était plus long d’arriver à ses fins dans la chair vivante, et très vite il ne s’intéressa plus qu’à la plus grosse artère.

Il commença de voir comment elle se servait de petits bouts de ceci et de cela pour se reformer. Ce qui se produisait était dans l’ensemble bien trop petit, trop rapide, trop compliqué pour qu’Alvin en comprenne le sens. Mais il put obtenir de son corps qu’il mette à disposition de l’artère ce qu’il lui fallait pour repousser, et il l’envoya là où le besoin s’en faisait sentir. Enfin l’artère opéra la jonction avec les tissus corrompus. Au prix d’autres efforts, il finit par trouver la terminaison d’une artère ratatinée qu’il rattacha à la première, et il envoya le sang irriguer le lambeau recousu.

Trop tôt, trop vite. Il sentit sur sa jambe la chaleur du sang jaillissant de ses chairs mortes en une douzaine de points différents ; elles ne pouvaient contenir pareil afflux. Doucement, doucement. Il suivit son sang, qui maintenant suintait sur sa peau au lieu de couler à flots, et une fois encore relia vaisseaux, veines et artères, essayant autant que possible de prendre modèle sur l’autre jambe.

Finalement, ce fut chose faite, ou quasiment. La circulation normale du sang pouvait être contenue. Son retour redonna vie à une bonne partie des tissus recousus. D’autres régions restaient encore mortes. Alvin continua de se déplacer çà et là avec le sang, écartant les éléments morts, les fragmentant en morceaux tellement petits qu’ils en devenaient méconnaissables. Mais les éléments vivants, eux, les reconnaissaient bien, ils les recueillaient, ils les remettaient en état. Partout où Alvin se rendait, les chairs repoussaient.

Jusqu’à ce que, la tête fatiguée de penser si petit et de fournir tant d’efforts, il s’endorme malgré lui.

* * *

« J’veux pas l’réveiller.

— Y a pas moyen d’changer ses pansements sans y toucher, Fidelity.

— Bon, alors… Oh, fais attention, Alvin ! Non, laisse-moi m’en occuper !

— J’ai déjà fait ça avant…

— Sus des vaches, Alvin, pas sus des p’tits garçons ! »

Il sentit une pression sur sa jambe. Quelque chose lui tira sur la peau. La douleur lui faisait moins mal que la veille. Mais il était encore trop épuisé, même pour ouvrir les yeux. Même pour émettre un son, afin qu’ils sachent qu’il était éveillé, qu’il les entendait.

« Bon d’là, Fidelity, l’a dû bougrement saigner pendant la nuit.

— Maman, Mary, elle dit que j’dois…

— Tais-toi et débarrasse le plancher, Cally ! Tu vois pas que m’man s’fait du tracas…

— Pas besoin d’crier après le p’tit, Alvin. L’a que sept ans.

— À sept ans, on est assez grand pour savoir s’taire et laisser les grandes personnes entre elles quand elles ont à faire… R’garde ça.

— J’ai du mal à l’croire.

— J’m’attendais à voir sortir du pus comme la crème d’un pis d’vache.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le septième fils»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le septième fils» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le septième fils»

Обсуждение, отзывы о книге «Le septième fils» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x