Orson Card - Le septième fils

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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« Reste avec nous jusqu’au coucher du soleil, finit par accepter Miller. On n’sera plus guère loin d’la maison ; comme ça, Mot-pour-mot et toi vous partirez d’vant et vous passerez la nuit dans un lit.

— Ça me va », dit Mot-pour-mot.

Alvin junior n’était visiblement pas satisfait, mais il ne répliqua pas.

Ils mirent le traîneau en branle avant midi. Deux chevaux devant et deux autres derrière, pour le retenir, avaient été directement attelés à la meule. Elle-même gisait sur le radeau de bois qui constituait le traîneau et reposait sur sept ou huit petits rouleaux en même temps. Il progressait en passant sur d’autres rouleaux qui attendaient à l’avant. Dès qu’un rouleau se libérait à l’arrière, un des fils le dégageait d’un coup sec de sous les cordes attachées à l’attelage en remorque, filait à l’avant et le mettait en place juste derrière l’attelage de tête. Ce qui signifiait que pour chaque mille parcouru par la meule les garçons en couvraient à peu près cinq.

Mot-pour-mot voulut prendre son tour, mais David, Placide et Mesure refusèrent d’en entendre parler. Il se retrouva à surveiller l’attelage en remorque, en compagnie d’Alvin juché sur l’un des chevaux. Miller conduisait l’attelage de tête et marchait à reculons la moitié du temps pour s’assurer qu’il n’allait pas trop vite et que les garçons suivaient le train.

Ils avancèrent ainsi, des heures durant. Miller proposa de s’arrêter pour une pause, mais ils ne semblaient pas se fatiguer, et Mot-pour-mot s’étonna de voir que les rouleaux tenaient bon. Pas un seul ne s’était fendu sur les cailloux ou simplement sous le poids de la meule. Ils étaient usés et entaillés, mais sans plus.

Et alors que le soleil déclinant ne se trouvait plus qu’à deux doigts au-dessus de l’horizon, noyé dans les nuages rougeoyants du couchant, Mot-pour-mot reconnut la prairie qui s’ouvrait devant eux. Ils avaient fait tout le voyage en un après-midi.

« J’crois que j’ai les frères les plus forts du monde », murmura Alvin.

Je n’ai aucun doute là-dessus, dit silencieusement Mot-pour-mot. Si tu peux tailler une pierre dans la montagne quasiment sans les mains, parce que tu « trouves » les bonnes fractures dans la roche, il n’est pas surprenant que tes frères trouvent en eux la force exacte que tu leur attribues. Mot-pour-mot tenta une fois de plus, comme il l’avait déjà si souvent fait, de saisir le caractère des pouvoirs occultes. Il existait certainement une loi naturelle qui régissait leur usage – le vieux Ben l’avait toujours affirmé. Et voici pourtant un gamin qui, simplement parce qu’il y croyait et qu’il le désirait, se montrait capable de tailler dans la pierre comme dans du beurre et de donner des forces à ses frères. Une théorie prétendait que ces pouvoirs naissaient d’une affinité avec un élément particulier, mais quel était donc celui qui permettait à Alvin d’accomplir de tels prodiges ? La terre ? L’air ? Le feu ? Sûrement pas l’eau, car Mot-pour-mot savait que Miller avait raconté l’entière vérité. Pourquoi suffisait-il à Alvin junior de souhaiter quelque chose pour que la terre elle-même se plie à sa volonté, tandis que d’autres avaient beau désirer, ils n’arrivaient jamais à obtenir ne serait-ce qu’un souffle de vent ?

Il leur fallut des lanternes pour éclairer l’intérieur du moulin lorsqu’ils roulèrent la meule par la grande porte. « On f’rait aussi bien d’la mettre en place dès ce soir », décida Miller. Mot-pour-mot imaginait les craintes qui assaillaient l’esprit du meunier. S’il laissait la pierre debout, dans la matinée elle ne manquerait pas de rouler et d’écraser certain jeune garçon qui rapporterait innocemment de l’eau à la maison. Puisque la meule était miraculeusement descendue de la montagne en une seule journée, il serait bête de l’abandonner ailleurs qu’à son emplacement prévu, sur la fondation de terre damée et de pierre du moulin.

Ils firent entrer deux chevaux et les attelèrent à la meule, comme ils avaient auparavant procédé au moment de la charger sur le traîneau, à la carrière. Ils serviraient à retenir son poids tandis qu’à l’aide de leviers on la ferait descendre en place.

Mais pour l’instant, elle reposait sur une bosse de terre, juste en dehors du cercle de pierres du soubassement. Mesure et Placide s’efforçaient de passer leurs leviers sous le bord extérieur, prêts à la soulever et à la faire tomber en place. Elle bougeait un peu pendant qu’ils travaillaient. David tenait les chevaux, car ce serait une catastrophe s’ils tiraient trop tôt et basculaient la meule du mauvais côté, la face taillée dans la saleté.

Mot-pour-mot, à l’écart, observait Miller qui dirigeait ses fils en vociférant inutilement des « faites attention ! » et des « allez-y doucement ! » Alvin ne l’avait pas quitté depuis le moment où ils avaient rentré la meule. L’un des chevaux devint nerveux. Miller réagit aussitôt : « Placide, va aider ton frère avec les chevaux ! » Il fit lui-même un pas dans leur direction.

À cet instant, Mot-pour-mot se rendit compte qu’Alvin ne se trouvait pas auprès de lui, en définitive. Un balai à la main, il marchait d’un pas vif vers la meule. Peut-être avait-il vu des cailloux traîner sur la fondation ; fallait qu’il les balaye, pas vrai ? Les chevaux reculèrent ; les cordes prirent du mou. Mot-pour-mot comprit, alors qu’Alvin arrivait derrière elle, qu’avec des cordes aussi détendues, rien n’empêcherait la pierre de basculer si l’envie lui en prenait à ce moment précis.

Elle ne tomberait certainement pas… pas dans un monde rationnel. Mais il savait désormais que ce monde n’avait rien de rationnel. Alvin junior avait un ennemi invisible, puissant, qui ne laisserait pas échapper une telle occasion.

Mot-pour-mot bondit en avant. Il parvenait à la hauteur de la meule quand il sentit un tremblement dans le sol sous ses pieds, un tassement de la terre ferme. Pas grand-chose, quelques pouces seulement, mais suffisants pour que le bord intérieur de la meule s’enfonce d’autant, faisant gîter la partie supérieure de la grande roue de plus de deux pieds, si brusquement qu’il était impossible d’inverser le mouvement. La meule allait tomber d’un bloc, exactement à sa place prévue sur la fondation, et Alvin junior se trouverait dessous, broyé comme grain sous le granit.

Poussant un cri, Mot-pour-mot saisit Alvin par le bras et le tira sèchement en arrière pour l’éloigner. Alors seulement, Alvin aperçut la grande pierre qui tombait sur lui. Mot-pour-mot avait mis assez de force dans son geste pour ramener le jeune garçon de quelques pieds, mais c’était encore trop court. Ses jambes restaient dans la trajectoire de la meule. Elle tombait vite à présent, trop vite pour qu’on ait le temps de réagir, de tenter quoi que ce soit ; on allait la voir écraser les membres d’Alvin. Mot-pour-mot savait qu’une pareille blessure équivalait à la mort, sauf que l’agonie était plus longue. Il avait échoué.

Mais au moment même où il suivait la meule dans sa chute meurtrière, il vit apparaître à sa surface une lézarde ; en une fraction de seconde, elle se transforma en une cassure nette qui fendait la pierre par le milieu. La fente s’élargit dans une secousse, les deux moitiés s’écartèrent de façon à tomber de part et d’autre des jambes d’Alvin, sans les toucher. Mot-pour-mot n’avait pas plus tôt vu briller la lumière d’une lanterne entre les moitiés de meule qu’Alvin hurla :

« Non ! »

Tout autre aurait cru que le jeune garçon s’adressait à la masse qui s’abattait, qu’il refusait sa mort imminente. Mais pour l’homme couché sur le sol près d’Alvin, ébloui par la lumière de la lanterne qui passait par la brisure, le cri avait un sens complètement différent.

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