Orson Card - Le septième fils

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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— La plupart des meules en Pennsylvanie et en Suskwahenny ont un habillage en quartiers. Vous connaissez ce type de taille ?

— Montrez-moi. »

Mot-pour-mot traça donc un autre cercle. Il était moins net, car la gelée commençait maintenant à fondre, mais tant pis. Il tira des droites au lieu de courbes depuis le centre jusqu’au pourtour, puis d’autres plus courtes partant directement des grandes pour relier, elles aussi, le périmètre. « Certains meuniers préfèrent cet habillage parce qu’il s’émousse moins vite. Comme toutes les lignes sont droites, on obtient un trait bien régulier au moment de layer la meule.

— J’vois ça, fit Miller. Mais j’sais pas. J’suis habitué à ces lignes courbes.

— Ma foi, c’est comme vous voulez, dit Mot-pour-mot. Je n’ai jamais été meunier, alors je ne m’y connais pas. Je ne fais que raconter ce que j’ai vu.

— Oh, ça m’ennuie pas, vous avez eu raison, dit Miller. Ça m’ennuie pas du tout. »

Al junior se tenait près d’eux, examinant les deux cercles.

« J’crois qu’une fois qu’on aura ramené c’te meule à la maison, dit Miller, j’vais essayer cet habillage en quartiers. Apparence qu’il est plus commode pour garder un broyage efficace. »

Le sol finit par sécher et Al junior s’approcha de la falaise. Les autres garçons restaient tous plus bas, à lever le camp ou remonter les chevaux vers la carrière. Seuls Miller et Mot-pour-mot regardaient quand Al junior se planta enfin, armé de son marteau, devant la paroi rocheuse. Il lui restait encore un peu de taille pour dégager tout le pourtour sur la bonne profondeur.

À la surprise de Mot-pour-mot, quand le garçon positionna son burin et donna un coup de marteau retentissant, tout un fragment de roche, sur six pouces de long, se détacha de la muraille pour venir se briser par terre.

« Dites donc, cette pierre est tendre comme du charbon, fit Mot-pour-mot. Quel genre de meule ça peut donner, si elle n’est pas plus solide que ça ? »

Miller lui répondit par un large sourire et secoua la tête.

Al junior s’écarta de la roche. « Oh, Mot-pour-mot, elle est dure, la pierre, sauf si tu connais l’point précis où qu’y faut la casser. Essaye un coup, tu vas voir. »

Il tendit le burin et le marteau. Mot-pour-mot les prit et s’approcha de la paroi. Soigneusement, il posa le burin sur la pierre en lui donnant un angle léger par rapport à la perpendiculaire. Puis, après quelques tapotements d’essai, il asséna un vigoureux coup de marteau.

Le burin lui sauta quasiment de la main gauche, et la violence de l’impact fut telle qu’il lâcha le marteau.

« Excusez-moi, fit-il. J’ai déjà fait ça, mais j’ai dû perdre le coup de main…

— Oh, c’est la pierre, v’là tout, dit Al junior. Elle a ses lunes. Elle s’laisse pas casser dans n’importe quel sens. »

Mot-pour-mot examina l’endroit où il avait essayé d’entamer la roche. Il fut incapable de le retrouver. Son coup puissant n’avait pas laissé la moindre marque.

Al junior ramassa les outils et appuya le burin contre la pierre. Mot-pour-mot eut l’impression qu’il le posait exactement à la même place. Mais Al agissait comme s’il l’avait positionné d’une façon tout à fait différente. « Regarde, il a juste le bon angle. Comme ça. »

Il frappa du marteau, le métal tinta, il y eut un craquement dans le roc, et une fois encore des bris de pierre crépitèrent sur le sol.

« Je comprends pourquoi vous lui confiez toute la taille, dit Mot-pour-mot.

— La meilleure méthode, à c’qui semble », approuva Miller.

En l’espace de seulement quelques minutes, le pourtour de la meule était complètement dégagé. Mot-pour-mot ne disait rien, il attendait de voir ce qu’allait faire Al junior.

Al posa ses outils par terre, s’approcha de la meule et l’étreignit. Sa main droite en épousa le rebord. La gauche explora l’entaille de l’autre côté. Il pressa la joue contre la pierre. Il gardait les yeux fermés. On aurait vraiment dit qu’il écoutait la roche.

Il se mit à chantonner doucement. Un petit air sans queue ni tête. Il déplaça les mains. Changea de position. Écouta de l’autre oreille.

« Eh ben, fit-il enfin, j’ai du mal à l’croire.

— Croire quoi ? demanda son père.

— Les derniers coups, ils ont dû sacrément ébranler la roche. L’arrière est déjà détaché du reste.

— Tu veux dire que la meule est dégagée ? demanda Mot-pour-mot.

— J’crois que par petits coups, on peut l’amener, asteure, dit Alvin. Y a b’soin des cordes, mais ça va pas être trop dur d’la sortir de d’là. »

Les frères arrivèrent avec les chevaux et les cordes. Alvin en passa une derrière la meule. Sans que la moindre taille ait été faite à l’arrière, elle tomba facilement en place. Puis il en passa une autre, encore une autre, et bientôt ils tiraient tous sur les cordes, d’abord à gauche, ensuite à droite, pour extraire à pas lents la lourde meule de son logement dans la paroi de la falaise.

« Faut le voir pour le croire, murmura Mot-pour-mot.

— Mais vous l’avez vu », fit Miller.

Elle n’était dégagée que de quelques pouces seulement quand ils changèrent la disposition des cordes : ils en passèrent quatre par le trou central pour les attacher à un attelage de chevaux en amont de la meule. « Elle va rouler toute seule jusqu’en bas, expliqua Miller à Mot-pour-mot. Les chevaux sont là pour faire frein, ils vont tirer dans l’aut’ sens.

— Ç’a l’air lourd.

— Faut pas s’coucher devant », dit Miller.

Ils commencèrent à la faire rouler, tout doucement. Miller attrapa Alvin par l’épaule pour le tenir bien à l’écart de la meule – et en amont. Mot-pour-mot s’occupait des chevaux, aussi n’examina-t-il la surface arrière de la pierre qu’une fois celle-ci en bas de la carrière, près du traîneau.

Elle était aussi douce que le derrière d’un bébé. Aussi plate que de l’eau gelée dans une cuvette. En dehors des stries dont le motif était celui d’une taille en quartiers, lignes droites rayonnant du bord du trou central jusqu’au pourtour de la meule.

Al junior vint le rejoindre.

« J’ai fait comme y fallait ? demanda-t-il.

— Oui, dit Mot-pour-mot.

— Ç’a été un vrai coup d’chance. J’sentais la pierre prête à s’fendre le long d’ces lignes-là. Elle voulait s’fendre, facile comme tout. »

Mot-pour-mot avança la main et passa doucement le doigt le long du tranchant de l’un des sillons. Il ressentit une piqûre. Il porta le doigt à sa bouche, suça et goûta le sang.

« L’a des sillons rudement coupants, la meule, hein ? » fit Mesure. À l’entendre, ça n’avait rien d’extraordinaire. Mais Mot-pour-mot lisait le respect dans ses yeux.

« Bonne taille, fit Placide.

— La meilleure de toutes », ajouta David.

Tandis que les chevaux la retenaient, jarrets tendus, de retomber d’un coup, ils inclinèrent alors lentement la meule pour la coucher sur le traîneau, face habillée en l’air.

« Vous voulez bien m’rendre service, Mot-pour-mot ? demanda Miller.

— Si je peux.

— Ramenez donc Alvin à la maison, asteure. L’a fini son travail.

— Non, papa ! » s’écria Alvin. Il courut à son père. « Tu peux pas m’faire rentrer à la maison maintenant !

— On n’a pas b’soin d’un drôle de dix ans dans nos pattes pendant qu’on transporte une meule pareille.

— Mais faut que j’la surveille, la meule, pour être sûr qu’elle va pas s’casser ou s’ébrécher, p’pa ! »

Les grands frères regardèrent leur père, dans l’expectative. Mot-pour-mot se demanda de quel bord ils penchaient. Ils étaient sûrement trop âgés, à présent, pour se formaliser de l’amour privilégié de leur père pour son septième fils. Eux aussi devaient souhaiter mettre le jeune garçon à l’abri du danger. Mais il était important pour tout le monde que la meule arrive en état, sans dommage, pour commencer son service dans le moulin. Il n’y avait aucun doute que le jeune Alvin avait le pouvoir de la conserver intacte.

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