Gene Wolfe - L’épée du licteur

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L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

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— C’est exact, ces deux méthodes ont été employées.

— Pas par vous, j’imagine. » De nouveau il me faisait face.

« Même pas de mémoire d’homme vivant, à ma connaissance, Abdiesus. J’ai procédé à des décollations – avec le billot ou avec la chaise, mais c’est tout.

— Verriez-vous des objections à employer d’autres moyens, si on vous demandait de le faire ?

— Mon rôle est d’exécuter les sentences de l’archonte.

— Il y a des moments où les exécutions publiques contribuent au bien général, mais il y en a d’autres où elles ne feraient que contribuer à l’agitation populaire.

— J’ai parfaitement compris, Abdiesus », répondis-je. De même que j’ai vu dans le regard d’un garçon l’inquiétude de ce qu’il serait une fois adulte, de même je vis s’esquisser sur le visage de l’archonte le sentiment de sa culpabilité prochaine – sans peut-être qu’il s’en rende compte.

« Il y aura quelques invités ce soir au palais, Sévérian. J’espère que vous serez parmi eux. »

Je m’inclinai : « La tradition de l’administration, Abdiesus, veut depuis fort longtemps que de toutes les guildes qui la composent, l’une d’elles soit exclue du commerce des autres – la mienne.

— Tradition que vous trouvez injuste, ce qui est tout à fait naturel. Cette nuit, s’il vous plaît d’interpréter la chose de cette manière, nous vous ferons en quelque sorte réparation.

— Ceux de notre guilde ne se sont jamais plaints d’être les victimes d’une injustice ; en vérité, nous tirons même gloire de notre position unique et de notre isolement. Néanmoins, les autres pourraient penser, cette nuit, avoir quelque chose à vous reprocher. »

Un sourire contracta brièvement sa bouche. « Je ne m’en soucie pas. Regardez. Ceci vous ouvrira toutes les portes. » Il tendit la main, tenant délicatement, comme s’il craignait que la chose ne lui glissât des doigts, l’un de ces disques de papier épais, guère plus grand qu’un chrisos et doré à la feuille avec des caractères ornés, dont Thècle m’avait souvent parlé (elle s’agita dans mon esprit à cette évocation), mais que je n’avais jamais vus auparavant.

« Merci, Archonte. Ce soir, dites-vous ? Je vais tâcher de trouver une tenue correcte.

— Venez donc dans votre tenue. Il s’agit d’un ridotto : votre habit sera votre costume. » Il se leva et s’étira avec l’air de quelqu’un, me sembla-t-il, qui voit approcher la fin d’un travail déplaisant. « Il y a un instant, nous parlions des façons les moins complexes dont vous pouvez remplir vos fonctions. Il serait souhaitable que vous portiez sur vous le matériel utile, ce soir. »

Cette fois c’était clair. Je n’avais besoin que de mes deux mains, et le lui dis. Puis, ayant l’impression tout d’un coup d’avoir manqué à tous mes devoirs d’hôte, je l’invitai à prendre un rafraîchissement.

« Non merci, dit-il. Si vous saviez combien de fois je dois manger ou boire par simple courtoisie, vous comprendriez que j’apprécie la compagnie de quelqu’un à qui je peux refuser des offres de ce genre. J’imagine que votre confrérie n’a jamais pensé à mettre au rang de ses tourments la suralimentation au lieu d’affamer ses clients ?

— Dans notre jargon, nous disons que nous les surfamons, Archonte…

— Il faudra que vous me parliez de ça, un de ces jours. Je constate que votre guilde a, au bas mot, une bonne douzaine de siècles d’avance sur mon imagination. Après celle de la chasse, votre science fait certainement partie des plus anciennes qui soient. Bon, je ne peux m’attarder davantage. Nous vous verrons donc ce soir ?

— C’est déjà pratiquement le soir.

— Eh bien, disons à la fin de la prochaine veille, dans ce cas. »

Il sortit. Ce ne fut que lorsque la porte se referma sur lui, que je remarquai la légère odeur de musc qui devait imprégner ses vêtements.

J’examinai le petit rond de papier qu’il m’avait laissé, le tournant dans mes doigts. Il comportait au verso des représentations de masques, parmi lesquels je reconnus l’une des horreurs – une tête réduite à une bouche gigantesque pleine de crocs –, que j’avais aperçue dans les jardins de l’Autarque, lorsque les cacogènes avaient retiré leurs déguisements, ainsi qu’un visage d’homme-singe tel que ceux que j’avais vus dans la mine abandonnée près de Saltus.

Je me sentais fatigué après cette longue promenade, sans compter qu’elle suivait une journée de travail bien remplie, commencée aux petites veilles de la matinée ; c’est pourquoi, avant de sortir à nouveau, je me déshabillai, me lavai, puis mangeai des fruits et des viandes froides tout en buvant du thé septentrional aux épices. Lorsqu’un problème me préoccupe profondément, il monopolise mon esprit, même si je n’en ai pas conscience. C’était ce qui se passait en ce moment ; sans que je m’en rende tout à fait compte, la pensée de Dorcas, gisant dans la minuscule chambre mansardée du Canard sur son nid et le souvenir de la malheureuse fillette en train de mourir dans sa cahute me bouchaient les yeux comme les oreilles. Je pense que c’est à cause de cela que je n’entendis pas arriver mon sergent, et que ce n’est qu’au moment où je l’aperçus que je pris conscience d’avoir passé mon temps à piocher du petit bois dans la réserve placée près de la cheminée, que je cassais soigneusement avant de le jeter dans le foyer. L’homme me demanda si j’avais l’intention de sortir à nouveau, et je lui répondis par l’affirmative, ajoutant que je ne pouvais préciser l’heure de mon retour ; c’était lui, en effet, qui était responsable de la Vincula en mon absence. Puis je le remerciai de m’avoir prêté sa djellaba, et lui dis que je n’en aurais plus besoin.

« Elle est à votre disposition quand vous le voulez, licteur. Mais ce n’est pas ce qui m’inquiète. J’aimerais vous suggérer, lorsqu’il vous faut aller en ville, de vous faire escorter par deux clavigères de la Vincula.

— Je vous remercie. Cependant, la ville est sûre, et cela ne me paraît pas nécessaire. »

Il s’éclaircit la gorge. « Il s’agit plutôt d’une question de prestige pour la Vincula, licteur. Et tant que vous en êtes le maître, il vous faut une escorte. »

Je pouvais voir qu’il mentait, mais aussi qu’il le faisait pour ce qu’il croyait être mon bien ; c’est en ce sens que je lui répondis : « Après tout, pourquoi pas ? Dans la mesure où vous pouvez me trouver deux hommes présentables. »

Aussitôt son visage s’éclaira.

« En revanche, ajoutai-je, j’exige qu’ils ne portent pas d’armes. Je vais au palais, ce soir, et ce serait insulter notre maître l’archonte que d’arriver avec une escorte armée. »

Mais là-dessus il se mit à bégayer quelque chose, et je me tournai vers lui, comme si j’étais furieux, jetant par terre les bouts de bois brisés que je tenais encore. « J’exige une explication. Quelque chose vous fait soupçonner que je suis menacé. De quoi s’agit-il ?

— Rien, licteur ; rien qui vous concerne directement. C’est simplement que…

— Simplement quoi ? » Comprenant qu’il allait enfin parler, je me dirigeai vers le bahut et versai deux coupes de rosolio.

« On a récemment découvert plusieurs meurtres dans la ville, licteur. Trois la nuit dernière, deux la nuit précédente. Merci, licteur, à votre santé.

— À la vôtre. Mais ces meurtres n’ont rien d’extraordinaire, que je sache. Les éclectiques n’arrêtent pas de se poignarder les uns les autres.

— Les victimes ont été tuées par le feu, licteur. Je n’en sais pas davantage, et personne ne semble comprendre. Peut-être connaissez-vous un peu mieux ces questions…»

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