Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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— Je ne sais pas, reprit-il, je ne me souviens pas… J’ai peur, mais je ne sais pas de quoi.

Tanis le prit par le bras.

— Les elfes ont coutume de dire : « Seuls les morts ignorent la peur ».

Rivebise eut un geste qui surprit le demi-elfe : il posa sa main sur la sienne.

— Je n’avais jamais rencontré d’elfe, dit le barbare. Mon peuple s’en méfie, et prétend qu’ils ne s’intéressent ni à Krynn ni aux humains. Je crois que les miens se trompent. Je suis heureux de t’avoir rencontré, Tanis de Qualinesti. Tu es mon ami.

Tanis connaissait assez les gens des plaines pour savoir qu’après cette déclaration, Rivebise était prêt à donner sa vie pour lui. Chez les barbares, un serment liait les amis à la vie à la mort.

— Toi aussi, tu es mon ami, répondit Tanis. Lunedor et toi, vous êtes mes amis.

Le visage de Rivebise, qui s’était adouci en regardant Lunedor, reprit son expression farouche et impénétrable.

— Xak Tsaroth n’est plus très loin, dit-il froidement. Ces empreintes ne sont pas récentes.

Ils continuèrent leur chemin dans la forêt. Bientôt, la piste s’arrêta, cédant la place à une allée dallée.

— Une vraie rue ! s’exclama Tass.

— Les faubourgs de Xak Tsaroth ! souffla Raistlin.

— Il était temps, dit Flint. Quel désastre ! Si le plus beau cadeau jamais donné au monde se trouve ici, il doit être bien caché !

Tanis hocha la tête ; il n’avait jamais vu un lieu aussi sinistre.

L’allée menait à une grande place dallée. À l’est, s’élevaient quatre colonnes qui avaient dû soutenir les amas de ruines éparpillées autour d’elles. Un épais mur circulaire de quatre pieds de haut occupait le centre de la place. Caramon s’en approcha et annonça aux compagnons qu’il s’agissait d’un puits.

— Profond, en plus ! remarqua-t-il en se penchant. Quelle horrible odeur !

Au nord, se dressait le seul édifice qui avait échappé au Cataclysme. La blancheur de ses fines colonnes de pierre était rehaussée par l’or de ses portes qui brillaient sous la lumière lunaire.

— C’est un temple élevé à la gloire des anciens dieux, dit Raistlin.

— C’est un temple ? répéta Lunedor en contemplant l’édifice. Comme il est beau !

Fascinée, elle se dirigea vers le bâtiment.

Les autres inspectèrent les environs, mais ils ne trouvèrent rien qui tienne encore debout. Tout était si ancien que même le nain se sentait jeune en comparaison.

— Un draconien !

Tass avait crié ; les compagnons se saisirent de leurs armes. La tête d’une créature émergea de la margelle du puits et les observa.

— Arrêtez-le ! cria Tanis. Il va donner l’alerte !

Le draconien battit des ailes et s’enfonça dans le puits. Raistlin se précipita et regarda à l’intérieur. Il leva les mains vers le ciel, hésita, puis les laissa retomber.

— Je ne peux pas. Je n’arrive plus à penser. Je suis incapable de me concentrer. Il faut que je dorme.

— Nous sommes tous fatigués, dit Tanis d’un ton las. S’il y quelqu’un au fond du puits, il est maintenant prévenu. Nous n’y pouvons plus rien. Allons-nous reposer.

— Le draconien a donné l’alerte, affirma Raistlin en regardant autour de lui d’un air hagard. Ne sentez-vous rien ? Aucun de vous ? Demi-Elfe ? Le Mal s’est réveillé, il va arriver…

Il y eut un silence.

Tass se pencha par-dessus la murette et scruta le fond du puits.

— Regardez ! Il y a là-dedans un draconien qui flotte comme une feuille emportée par le vent ! Il ne bat même pas des ailes !

— Tais-toi ! cria Tanis.

Tass regarda le demi-elfe avec surprise. Sa voix tendue ne lui sembla pas naturelle. Il se tordait les mains en fixant le puits. Tout était calme…, trop calme. Au nord les nuages annonçaient la tempête, mais il n’y avait pas de vent. Pas une feuille ne bougeait. La lune rouge et sa sœur argentée projetaient des ombres qui distordaient les contours, rendant les choses irréelles.

Comme pour se garantir d’un danger, Raistlin s’éloigna lentement du puits.

— Moi aussi, je sens quelque chose, dit Tanis. Qu’est-ce que c’est ?

— Oui, qu’est-ce que c’est ? répéta Tass en se penchant.

— Sortez-le de là ! cria Raistlin.

Gagné par la peur du mage, Tanis sentit qu’il se passait quelque chose de terrible. Il bondit vers le kender. À cet instant, le sol se mit à trembler. Tass poussa un cri ; la murette du puits s’était lézardée, et elle avait cédé sous lui. Il glissait vers le trou noir, s’accrochant aux pierres qui s’éboulaient.

Alerté par l’injonction de Raistlin, Rivebise gagna le puits pour venir en aide au kender. Il attrapa Tass par le collet et le tira de la margelle qui continuait de s’effriter.

Le sol trembla de nouveau. Soulevant la poussière et les feuilles sur toute la place, un grand courant d’air froid sortit du puits. Pris dans ce souffle, Tanis réagit promptement.

— Filez ! cria-t-il à ses compagnons.

Les colonnes tremblèrent. Cloués sur place, les compagnons avaient les yeux rivés sur le puits. Rivebise fut le premier à s’en arracher.

— Lunedor ! appela-t-il en cherchant du regard autour de lui. Lunedor !

Sa voix fut couverte par un hurlement strident qui s’éleva des profondeurs du puits. Il était si aigu qu’il leur vrilla les tympans.

Paralysé, Tanis regarda Sturm s’éloigner de la margelle à reculons. Il entendit Raistlin, le visage luisant d’un jaune métallique, les yeux dorés teintés du rouge de la lune, crier quelque chose qu’il ne comprit pas. Il vit l’œil de Tass s’agrandir face au trou béant. Sturm prit le kender sous son bras et le porta jusqu’à la lisière des arbres. Caramon courut vers son frère et le traîna à l’abri. Tanis savait que quelque chose de monstrueux allait sortir du puits, mais il était incapable d’agir.

Rivebise n’avait pas bougé non plus. Il se battait avec l’angoisse qui l’envahissait : il ne savait pas où était Lunedor. Occupé avec le kender, il ne l’avait pas vue partir vers le temple aux colonnes blanches. Le tremblement du sol et le terrifiant hurlement lui rappelaient un cauchemar de sinistre mémoire.

« La mort aux ailes noires. »

À force de se concentrer sur Lunedor, il était couvert de sueur. Lui seul savait à quel point elle avait besoin de sa présence. La force apparente de la jeune femme masquait la peur, les doutes et l’incertitude qui l’habitaient. Elle devait être désemparée ; il fallait qu’il la retrouve.

Le barbare aperçut Tanis qui faisait de grands signes en direction du temple. Rivebise n’entendit pas ce qu’il disait. Lunedor ! Il avait compris. Il se dirigea vers le temple. Brusquement il perdit l’équilibre et tomba à genoux. Il vit Tanis foncer vers lui.

Puis l’horrible objet de ses cauchemars sortit du puits. Rivebise ferma les yeux pour ne plus rien voir.

C’était un dragon.

Dans un état quasi léthargique, Tanis regarda le monstre émerger du puits. Comme c’est beau…, songea-t-il.

Dans un formidable battement d’ailes, le dragon noir se dressa de toute sa hauteur, les mille écailles de son corps monstrueux miroitant sous la lumière lunaire. Ses yeux avaient la couleur mordorée de la roche en fusion. Sa gueule hérissée de crocs blancs comme neige exhala un rugissement. Ses ailes s’étendirent au-dessus du puits, éclipsant le clair de lune et les étoiles. Chacune se terminait par une serre rouge sang qui luisait à la lueur de Lunitari.

Jamais Tanis n’avait ressenti pareil effroi. Son cœur battait à tout rompre, il arrivait à peine à respirer. Horrifié et fasciné à la fois, il s’abîmait dans la contemplation de la sinistre beauté de la créature.

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