Margaret Weis - Dragons d'une nuit d'hiver

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Dragons d'une nuit d'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce soir, ces sont les rêves de l’humanité que l’ombre menace d’engloutir à jamais. Les dragons avancent en terre de Krynn, semant la désolation et la mort. Usés par les périls, cernés par le mal qui rôde, les compagnons de Tanis ont perdu leur superbe. Il va falloir se séparer. Les coeurs sont lourds, le désarroi s’installe. D'autant que Tanis, leur Étoile du Berger, a rencontré un ennemi, le plus redoutable de tous : l’amour. Pour reprendre le flambeau, devra-t-il renoncer à sa flamme ?

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Hypnotisés de terreur, les compagnons, impuissants regardèrent dégringoler du plafond des énormes poutres. Les étages s’affaissaient dans un bruit assourdissant.

— Il faut que nous sortions d’ici ! cria Tanis. Tout va s’écrouler !

Avec de sinistres craquements, une solive éclata puis céda. Tanis saisit Laurana par les épaules et la projeta aussi loin que possible du point de chute de la poutre. Elistan tendit les bras, et la rattrapa au vol.

Tanis entendit le mage proférer des mots bizarres. Puis il se sentit happé par le vide et entraîné dans une chute vertigineuse. Il lui sembla que le monde s’abattait de tout son poids sur lui.

Passé le coin de la rue, Sturm fut en vue de l’auberge du Dragon Rouge. Justement survolée par un dragon rouge, elle était en train de s’effondrer dans un bouillonnement de flammes et de fumée. Le cœur du chevalier se serra.

Il dut se cacher sous un porche pour éviter les draconiens qui allaient et venaient en devisant gaiement. Leur mission devait être achevée, car ils semblaient en quête de distractions. Trois autres draconiens, vêtus cette fois d’uniformes bleus, semblaient s’émouvoir de la destruction de l’auberge, et montrait le poing au dragon.

Sturm sentit le désespoir l’envahir. Où étaient les compagnons ? S’étaient-ils enfuis ? Une tache blanche attira son regard.

— Elistan !

Le chevalier avait tout de suite reconnu le prêtre qui émergeait des décombres. Il portait quelqu’un dans ses bras.

Les draconiens se ruèrent sur lui et le sommèrent de se rendre. Sturm hurla la devise des Chevaliers de Solamnie et bondit vers l’ennemi.

Déconcertés, les draconiens se retournèrent.

Sturm nota vaguement qu’une silhouette courait en même temps que lui. D’un coup d’œil, il entrevit l’éclat métallique d’un casque, et il entendit un grognement caractéristique. Flint ! Sous une porte cochère, quelqu’un commença à parler. Sturm comprit qu’il s’agissait d’incantations magiques.

Gilthanas avait rampé près des soldats ennemis et leur lançait un sort. Des flèches enflammées jaillirent de ses doigts. Un draconien tomba en se tenant la poitrine. Flint sauta sur un autre, qu’il assomma à coups de pierre. Jouant des poings, Sturm en mit un troisième hors de combat. Il se précipita aussitôt vers Elistan, qui ployait sous son fardeau.

— Laurana ! cria Gilthanas depuis la porte cochère.

Hébétée, la jeune elfe se frotta les yeux, et reconnut le chevalier.

— Sturm, ton épée et les autres armes sont par là, dit-elle, montrant du doigt l’auberge en ruine.

Le chevalier vit un bout de lame étincelant sous les décombres. Il dégagea les gravats, et ramassa sa précieuse épée et la lame de Kith-Kanan, qu’avait trouvée Tanis. À l’affût du moindre signe de vie, il tendit l’oreille. Le silence lui répondit.

— Nous devrions partir d’ici, dit-il d’un ton accablé à Elistan. Où peuvent être les autres ?

— Ils étaient dans l’auberge, répondit le prêtre. Le demi-elfe est arrivé par la porte de derrière au moment où le dragon a frappé. Tanis a vu qu’une poutre ; allait leur tomber dessus, il a voulu pousser Laurana hors de danger, puis tout s’est effondré dans la pièce. Je ne vois pas comment ils pourraient encore…

— C’est impossible ! cria Flint en bondissant au milieu des décombres.

Sturm le retint et le tira en arrière.

— Où est passé Tass ?

— Coincé sous une poutre, répondit le nain d’un ton lugubre. Il faut que je retourne près de lui. Mais je ne peux pas abandonner les autres… Caramon, se mit-il à crier, où est-il, ce grand lourdaud ! Il ne peut : pas me faire ça ! J’ai besoin de lui ! Et de Tanis ! Crénom, j’ai besoin d’eux !

Soudain Laurana poussa un long cri qui glaça Sturm. Elle se précipita dans les décombres.

À genoux, elle essaya de déblayer les pierres noircies de suie.

— Tanis ! appela-t-elle.

Désespéré, Sturm regardait la scène sans savoir quel parti prendre. Le son du cor lui parvint, de plus en plus proche. Les armées allaient envahir la ville. Sturm et Elistan se regardèrent et se comprirent. Ils coururent vers Laurana.

— Chère Laurana, commença le prêtre avec douceur, tu ne peux plus rien pour eux. Les survivants ont besoin de toi. Ton frère et le kender sont blessés. Les draconiens vont arriver. Si nous ne fuyons pas nous périrons inutilement et nous ne pourrons pas continuer à lutter contre ces monstres. Tanis a donné sa vie pour nous, Laurana. Que ce sacrifice n’ait pas été vain !

Laurana leva vers lui son visage maculé de suie, de sang et de larmes. Elle entendait les sonneries de cors, les appels de Gilthanas, les grognements désespérés de Flint, et les paroles d’Elistan. La pluie se mit à tomber. Le feu des dragons avait fait fondre la neige et l’avait changée en eau.

— Aide-moi, Sturm ! murmura-t-elle.

Il passa un bras autour d’elle et l’aida à se relever.

— Laurana ! appela Gilthanas.

Elistan avait raison. Les vivants avaient besoin d’elle. Elle ne pensait qu’à s’étendre sur ces pierres et mourir, mais il fallait continuer. Tanis l’aurait voulu ainsi.

Ils avaient besoin d’elle !

— Adieu, Tanthalas ! murmura-t-elle.

La pluie redoubla, comme si les dieux avaient décidé de noyer Tarsis la Magnifique de leurs larmes.

De l’eau glacée lui coulait sur la tête. Une agaçante façon de se réveiller. Raistlin essaya de se déplacer ; mais une masse énorme pesait sur lui. Pris de panique, il se débattit. Cela le ramena à la triste conscience de son état. La panique disparut et il s’efforça de faire le point sur la situation.

Il faisait un noir d’encre et il ne voyait rien. D’abord, il fallait se dégager de ce poids et vérifier qu’il n’avait rien de cassé. Ses bras lui obéissaient. Du bout des doigts, il sentit le contact du métal. Une armure ! C’était Caramon, il aurait pu s’en douter. Avec la dernière énergie, il poussa le corps de son frère, et se dégagea de son encombrant protecteur.

Il tâta le cou de Caramon. Les veines palpitèrent sous ses doigts et il sentit de la chaleur. Ouf ! Au moins, il n’était pas seul.

Il se demanda où il pouvait bien se trouver. Il se souvint d’avoir lancé un sort, puis de Caramon se jetant sur lui au moment où le bâtiment s’effondrait.

Ensuite, cette sensation de tomber dans le vide.

Soudain, il comprit. Nous avons dû traverser le plancher et atterrir dans la cave de l’auberge. Il tâta le sol jusqu’à ce qu’il ait trouvé ce qu’il cherchait. Le cristal était intact ; seul le souffle d’un dragon pouvait détruire le bâton que lui avait donné Par-Salian dans la Tour des Sorciers.

Sharak ! chuchota-t-il.

Le bâton s’illumina. Ils étaient bien dans la cave. Le contenu des jarres et des tonneaux, du vin et de la bière, s’était répandu sur le sol.

Il promena la lueur magique dans la pièce. Tanis, Rivebise, Lunedor et Tika gisaient non loin de Caramon. Un morceau de poutre brisée était fiché à l’oblique dans le sol. Raistlin sourit. Pas mal du tout, ce dernier petit sort ! Une fois encore, ils lui devaient la vie.

S’ils ne mouraient pas de froid entre-temps. Le mage tremblait de tous ses membres et il pouvait à peine tenir son bâton. La toux le reprit. Rester ici signifiait une mort certaine. Il fallait sortir, et vite.

— Tanis ! cria-t-il en secouant le demi-elfe.

Émergeant de l’inconscience, Tanis balbutia quelques syllabes, puis poussa un cri en se couvrant instinctivement la tête du bras.

— Tanis, tu es sain et sauf, murmura Raistlin. Reviens à toi.

— Quoi ? fit Tanis en se redressant. Où suis-je ? Où est Laurana ?

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